Outre cette vérité fondamentale, je tiens à partager avec vous une drôle d'expérience vécue ce jour.

Comme d'hab je rôdais dans les coursives du monde 2.0

Rafraichissant studieusement ma boîte mail, plus par réflexe que par franche nécessité…

Quand je tombe sur un mail intitulé "votre chef-d'oeuvre cosmique" "Votre ouvrage".

Curieuse, j'ouvre l'email susnommé

Apparait alors un mail succinct d'une structure éditoriale que je ne connais pas et surtout que je n'ai jamais sollicitée…

Néanmoins, j'apprends que la dite ME (Le Roi Lire donc) serait en partenariat avec des structures plus installées (du style Albin Michel, Actes Sud…toussa, toussa). Mon manuscrit aurait été recalé par une de ces grosses ME et remis gracieusement au comité de lecture du Roi Lire qui, séduit, me propose de travailler avec eux.

Bon…

Mais, WAIT !

Pour moi, on frôle l'oxymore. Le propre de l'auto-édition c'est de tout prendre à charge et justement de ne pas avoir à payer (bon, c'est toujours un poil plus nuancé et plus compliqué lorsque que l'on connait le secteur impitoyable de l'édition, but you know what I mean).



Il fut un temps où, poussée par l'immaturité, la fougue de la jeunesse, l'impétuosité de l'écrivaillon pétri d'idéaux, j'aurais salement chié mon cake sur eux.

Mais à force de discipline, j'ai su réfréner mes épisodes de gastro-entérite et ma foi, si vous vous sentez d'avoir recours à leurs services, allez-y.

Tant que vous le faites en connaissance de cause.

Mais ce n'est pas tout!

Curieuse, j'ai décidé d'entamer la conversation avec eux.
En fait, je voulais savoir quelle ME leur avait fait parvenir mon manuscrit (il s'agit d'une ancienne version de mon étron soviétique, depuis en phase d'être publié chez City).
Je ne reviendrais pas sur mon odyssée avec Les Escales, mais il est évident que j'ai pensé à eux, ce qui m'aurait permis peut-être de faire mon deuil de notre non-collaboration.

J'apprendrais qu'il s'agit du Cherche-Midi.


Donc d'une, il s'agit d'une très ancienne version du texte, de deux, j'en déduis que le Cherche-Midi aurait traité mon manuscrit plus de douze mois après son envoi.

Ça peut éventuellement vous être utile, au cas où vous vous interrogez pour les délais.
Et il est également possible que le Roi Lire vous contacte, si intéressé (et si le texte s'est fait lourdé chez les grosses ME).


Vous le savez, le compte d'auteur pour moi, c'est un BIG NO.
Le compte associatif, participatif, néo-démocratique-de-chez-ta-soeur, pareil.

À mon sens, le Roi Lire correspond à du compte d'auteur, pas à de l'auto-édition. Sur ce point, la façon dont ils se présentent me gêne un peu, pour le reste, les tarifs sont clairs. Faites-vous une idée.

Nos échanges ont été courtois et ils sont probablement sérieux.
Si vous recevez un mail de chez eux, du démarchage en somme, je serais curieuse de savoir ce que vous en pensez.

En attendant, voici une structure de plus dans le paysage de l'édition.

Leur site internet ici.