Je comprends vos remarques. Mais je réitère ma position. Tant que c'est un service facultatif, je ne vois pas le mal. C'eut été une obligation, leur jeter l'anathème aurait été tout à fait légitime. Mais tel n'est pas le cas.

Le "mal" c'est simplement que ça n'a aucun sens.
* soit le livre est abouti (= la trame et le style ont été largement travaillés) => l'éditeur signe et prend en charge les dernières corrections
* soit le livre ne l'est pas et l'éditeur n'acceptera pas le livre, mais peut éventuellement donné lui-même des pistes de retravail (et s'il y a des corrections importantes à faire aux yeux de l'éditeur, elles se feront donc avant toute signature de contrat)

Dans le cas où l'auteur pense qu'il faudrait corriger, l'éditeur peut soit considérer que l'auteur a raison et s'en charger; soit considérer que l'auteur a tort et simplement lui dire de ne pas recourir à un prestataire, parce que ce sont des sommes importantes, et parce que si l'éditeur s'est engagé pour un texte, il a prévu un calendrier, un travail sur ce texte et une promo qui implique que le texte ne doit bouger que partiellement ou pour les changements plus importants dans le sens envisagé par l'éditeur.

Vouloir corriger un texte en plus des corrections prévues par l'éditeur est une option qui n'a donc pas de sens, parce que c'est l'éditeur le pro et c'est lui prend cela en charge et place ses exigences. Tu dis toi-même que l'auteur ne sait pas juger son propre texte, pourquoi le laisserait-on juger du fait qu'il soit intéressant de faire appel à une relecture extérieure?

L'auteur a bien sûr son mot à dire sur la correction du texte, mais comme l'a dit Séléné, il doit le faire avant, et pas après la signature du contrat. Après cela, c'est l'éditeur qui gère.

Ce serait un peu comme considéré que ce n'est pas grave que l'auteur paye un graphiste si c'est une option. C'est une option qui n'a aucun sens.

fleur-de-lyss a écrit:

Ce serait un peu comme considéré que ce n'est pas grave que l'auteur paye un graphiste si c'est une option. C'est une option qui n'a aucun sens.

Un peu comme, mais pas tout à fait
J'ai beau être illustratrice ou essayer de l'être, je me rends bien compte de ça
Une couverture bien faite donnera meilleure image au livre, mais ne changera pas son contenu, et il y a deux autres options que faire appel à un graphiste pour un travail fignolé sur mesure :
> le prêt à porter = la couverture premade... qu'il vaudra mieux choisir de bonne qualité, et donc peut-être pas parmi les moins chères disponibles
> le nudisme = la couverture sobre et sans image, avec simplement un design ( de préférence identique sur toute une collection, afin que cette sobriété ne ressemble pas à une simple négligence )
> la couverture personnalisée est un "plus" au niveau du résultat, mais l'argument qu'elle en soit aussi un sur l'investissement est correct aussi
>>> à partir de quoi une maison présentant comme une option la possibilité d'une couverture plus fignolée n'est pas inconcevable.
>>>>>> alors qu'un livre dont la correction n'aurait été effectuée que peu voire pas... on a déjà dit ce qu'il faut en penser plein de fois sur le topic

Je crois que Fleur de Lys a bien résumé.

Un éditeur prend TOUT en charge. Point barre.

La maison d'édition propose, en option également, aux auteurs qui en font la demande, des marque-pages et même des cartes de visite. J'imagine qu'il faut qu'elle les fasse faire à ses frais et les leur donne, gratuitement. Pourquoi pas?!... Mais bref... Nous sommes dans une république démocratique, enfin je crois, et chacun est libre d'exprimer ses opinions sur n'importe quel sujet. Cela s'appelle "liberté d'expression". Méfions-nous simplement des dogmatiques car la vérité une et complète n'est pas faite pour nous qui confectionnons chaque matin une vérité que nous usons chaque soir, a dit Emile Zola.

Les goodies et les cartes de visite n'ont rien à voir avec un contrat d'édition.

La tendance, sur le forum, est de signaler les maisons à compte d'auteur, afin que les jeunes auteurs signent - s'ils le souhaitent, ce que je déconseille fortement - en toute connaissance de cause.

Il y a des dizaines de petites maisons qui font bien leur boulot et qui proposent des couvertures réalisées par un graphiste, une correction pro et AUCUNE clause abusive dans le contrat. Parmi celles que je connais : Bookmark, Au Loup.

Il y a aussi des petites maisons qui font à moitié le job.

Et il y a les comptes d'auteur... où le client de la maison, au final, ce n'est pas le lecteur, mais l'auteur.

Hop, j'ai envoyé les échanges irrespectueux à la corbeille.
Merci de ne pas lancer d'attaques personnelles à ras des pâquerettes, EDEN75, et de ne plus venir ici dans l'unique but de promouvoir une ME aux pratiques plus que contestables.

Un modérateur se doit d'être impartial Molly. Je ne promeus aucune enseigne et tu le sais pertinemment. Je ne trouve pas cela glop de censurer les propos de ceux qui apportent la preuve que certains membres du forum bossent pour des ME et ne sont là que pour flinguer la concurrence. J'ai le droit de dire que je le déplore, que je trouve cela déloyal et pitoyable. Je n'en ai après personne. Je ne tiens pas de propos grossiers. C'est juste un débat d'idées.

Quand une personne s'attaque à toutes les maisons d'édition et finit par citer une enseigne comme référence, sachant qu'elle collabore avec cette enseigne, je pense avoir le droit de relever le hic.

Eden75 :

Molly a toujours été impartiale dans ce forum, que je côtoie depuis de nombreuses années déjà. C'est son rôle de modératrice d'intervenir lorsque les choses vont trop loin. Parcours le forum et tu rendras vite compte que chacun peut s'exprimer, si ça ne dépasse pas les limites.
Tes propos n'étaient absolument pas mesurés, elle a eu raison de les supprimer.

Quant à Florence, elle ne s'attaque absolument pas à toutes les maisons d'édition. Je suis d'ailleurs entièrement d'accord avec ce qu'elle a dit Et ce n'est pas parce qu'elle parle, effectivement, des ME chez lesquelles elle a été publié, qu'elle bosse pour ces ME. Elle fait simplement un constat, une comparaison entre une vraie maison d'édition, et une ME plus douteuse comme Spinelle. Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de cette ME, et je n'ai entendu que des choses négatives.
Arrête de déformer les propos des autres. Elle a simplement évoqué un fait qu'elle défend depuis des années également, et pour lequel elle a raison.


Tu as le droit d'avoir ton avis sur Spinelle, tu en es très content, tant mieux pour toi. Dans ce cas là, partage ton expérience, tout en restant mesuré dans ce que tu dis. Mais les autres membres du forum ont également le droit de dire ce qu'ils en pensent, sans pour autant " flinguer la concurrence ", comme tu le dis si bien.
Si ce forum et ses membres ne te plaisent pas, rien ne te retient ici !

En attendant, bonne journée à tous

Bon, ben. Je te crois Julianne. Allez, je passe à autre chose.

Merci Julianne, Menerva et les autres.

(Et il est évident que je parle des maisons que je connais, ou dont des personnes fiables m'ont parlé. C'est entre autres à cela que le Forum sert.)

Le fait est que je ne connais pas encore tout ce beau monde. C'est un bel aréopage. Nous sommes tous des férues de littérature. Même si nous nous emballons dans nos propos, nous partageons la même passion qu'est l'écriture, cela rapproche. Bien à toi, Florence. Et bonne journée à tous.

Eh oui, moi aussi, j'ai été en contact avec les Editions Spinelle, l'année dernière et cette année.

Avec les Editions Spinelle, on gagne à tous les coups sans effort, sans discussion, c'est l'Eldorado, la Terre Promise.

Il faut juste investir au départ.

Je présente deux romans différents : à chaque fois ils sont acceptés sans rechigner alors que partout ailleurs, ils ont été refusés par des maisons à compte d'éditeur qui ne veulent pas miser sur un auteur sans notoriété et à l'avenir aléatoire.

Spinelle ne discute même pas du texte, de son bien-fondé, de sa qualité, des éventuelles corrections ou modifications à apporter : il ne répond que sur le principe de l'édition qui est positif.

Le hic : il faut acheter 30 exemplaires à chaque fois.

Voici l'argumentaire développé qui est celui de toutes ces maison qui se veulent à compte d'éditeur mais qui, en réalité, sont à compte d'auteur déguisé :

Il est toutefois important de noter, compte tenu de la masse de la
production littéraire en France, que la diffusion d'un ouvrage s’avère
difficile aujourd’hui et nécessite l’implication des écrivains eux-mêmes
pour sa commercialisation. Nous faisons, nous-mêmes, la promotion de nos
publications, mais nous demandons à nos auteurs, pour donner toutes ses
chances au livre, de prendre à leur compte l'achat de 30 exemplaires de
celui-ci à sa parution. Ils serviront à faire autour de vous la
communication de l'ouvrage (le faire découvrir à ses proches en les
conviant de laisser des commentaires sur les sites de vente en ligne où
il sera référencé, en envoyer au journal de la mairie ou aux médias de
votre région afin qu'ils en fassent un article, participer à des prix
littéraires...).

En faisant le choix des Éditions Spinelle, aucune participation
financière ne vous sera demandée pour la publication de votre livre.
Nous prenons en charge tous les frais (Mise en page, conception d'une
couverture personnalisée, impression sous format Papier & Numérique,
référencement, distribution par SpreadBoek.com, diffusion en librairies
et sur les plus grandes plateformes de vente (Fnac, Amazon, Cultura,
Decitre...) ainsi que les retirages. La seule contrepartie est que
l’auteur s’engage à communiquer sur son ouvrage, car nous estimons que
c’est en menant les actions de communication des deux côtés que nous
accroîtrons davantage la visibilité et les chances de vente du livre. En
offrant ou en revendant quelques uns des ouvrages à vos proches, vous
contribuez à la promotion du livre car le bouche-à-oreille compte aussi
en matière de communication. C'est un canal que nous ne négligeons pas.


C'est l'argumentaire développé, entre autres, par Harmattan :
1/Le marché de l'édition est saturé.
2/ L'auteur doit donc aider à la commercialisation et à la communication par l'achat de 30 exemplaires : il fait lui-même son service de presse.
3/ Spinelle, hypocritement, et de manière jésuitique, découple l'acquisition onéreuse des exemplaires des frais de publication du livre entièrement à sa charge, ceci pour  prétendre qu'il publie à compte d'éditeur.

Ce qui est fallacieux juridiquement, puisque la SGDL (Société des gens de lettres) a déclaré que la participation financière pour l'achat d'exemplaires relève d'un compte d'auteur déguisé.

Evidemment, je vais refuser à nouveau.

J'ai fait exprès d'envoyer mon second texte et je savais par avance qu'il serait accepté sans problème. C'est cela, plus encore que l'achat des exemplaires, qui motive mon refus.

Car un éditeur qui ne s'intéresse pas au texte qu'il publie ne prendra pas la peine de le défendre. Ce qui compte pour lui, comme pour le LYS BLEU par exemple, c'est d'encaisser l'argent.

Comment ça se fait que tu aies été en contact avec autant de maisons à compte d'auteur ? Tu les cherches volontairement ou tu avais envoyé ton manuscrit partout sans te renseigner ?