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 [Avis ME] Editions Spinelle

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j.gtknt
   
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j.gtknt  /  Barge de Radetzky


Tiens, ça rejoint un mail que j'ai reçu de David Meulemans, des Forges de Vulcain. Je cite:

or, il y a pire que de ne pas être publié - il y a : être mal publié

Je vous mettrai le mail complet le jour ou je pourrai faire un jdb, mais la phrase me parait bien pertinente...
 
LuigiR
   
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LuigiR  /  Effleure du mal


Il y a aussi cette citation dans le mystère Henri Pick de David Foenkinos :

Il y a pire violence que la douleur de ne pas être publié : l’être dans l’anonymat le plus complet.

à méditer...
 
Parisad
   
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Parisad  /  Clochard céleste


La correction professionnelle n'est pas une option, c'est la base pour toute maison d'édition digne de ce nom. Même si tu as déjà fait corriger ton texte avant l'envoi, une correction ultérieure, AUX FRAIS DE L'ÉDITEUR, est nécessaire pour transformer un texte en produit éditorial. Déjà, un éditeur qui parle de "option correction" (payante en plus, et assez chère par dessus le marché !), cela me ferait fuir. Et puis, l'histoire d'achat obligatoire d'exemplaires (une trentaine, pas moins!) ah bon, c'est fort ça. Si un éditeur nous fait confiance et choisit de publier nos manuscrits, c'est à lui de les vendre aux lecteurs, pas aux auteurs. Accessoirement, l'envoi d'exemplaires GRATUITS à l'auteur c'est une autre clause qui doit figurer dans un contrat d'édition (pas de "publication"). Imaginez d'aller chez le boulanger lui dire "monsieur c'est bonne votre baguette, je vois que vous bossez avec passion, vous pourriez bosser pour moi, vous me donnez votre produit fini sans me payer un sous et puis je vous en vend 30 pièces dans une jolie boîte".
La bonne affaire!
Conseil : passe ton chemin.
 
Eden75
   
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Eden75  /  Homme invisible


Je n'en démords pas que des maisons d'édition, Spinelle est de celles qui offrent les meilleurs contrats aux auteurs. Personne, sur ce site internet, ne pourra me persuader du contraire. Des informations avancées par certains, plus haut, sont totalement fausses comme le fait d'affirmer que Spinelle fait payer la correction.
J'ai signé avec l'Harmattan en 2012 qui m'a proposé un contrat avec 7% de droits d'auteurs et je ne pouvais prétendre les toucher qu'une fois que je serais parvenu à vendre 500 exemplaire du livre. Sachant que peu d'auteurs parviennent à vendre plus de 300 exemplaires de leurs ouvrages (même certains auteurs connus), huit ans après, je n'ai toujours pas touché un seul centime. De toute façon, c'est de notoriété publique que L'Harmattan ne paie pas de droits d'auteur, ainsi que toutes les enseignes qui se livrent à cette pratique. Toute ME qui te dit que tu toucheras tes droits à partir de ..., sache que les calculs sont déjà faits, tu peux te coucher sur tes droits d'auteur, pas un kopeck tu ne percevras.
Chez Spinelle la couverture (personnalisée pour tous) est prise en charge, la correction est prise en charge, l'impression est prise en charge, tout est pris en charge, totalement gratuit, jusqu'à la sortie du livre et ils offrent 12% de droits d'auteurs à partir du premier livre vendu. Même Gallimard n'offre pas ce taux à ses auteurs, mis à part les "Bankables", ceux qui vendent des milliers d'exemplaires à chaque publication.
Moi, je dis qu'il faut bien étudier les offres que vous recevez de la part des maisons d'édition quand vous envoyez votre manuscrit, et vous verrez que vous trouverez rarement sur le marché une meilleure proposition de contrat que celle reçue de Spinelle . J'ai signé avec Spinelle et j'en suis très satisfait. Et, visiblement, je ne suis pas le seul, au regards des témoignages lus ça et là.
 
phnoel
   
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phnoel  /  Homme invisible


Bonjour,
À propos de la correction facturée par Spinelle ; il propose un tarif à la page ! c'est franchement ridicule...
C'est quoi une page ? Quelle format ? A5, A4, A0 ? Quelle police ? quelle taille ? quelles marges ?
J'ai pris la peine de les questionner deux fois à ce sujet ; je n'ai jamais reçu de réponse.
Alors, devant ce manque de sérieux évident, j'ai vite passé mon chemin.
Mon conseil ; faites de même
Bonne journée
PN
https://www.weblim.fr
 
Eden75
   
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Eden75  /  Homme invisible


Spinelle assure gratuitement la correction du texte de ses auteurs. Cependant, pour les auteurs qui souhaitent que leur manuscrit soit mieux retravaillé, l'éditeur propose, à titre OPTIONNEL (Ce qui signifie sans aucune contrainte), de les mettre en contact avec des agents littéraires externes, des relecteurs indépendants avec qui elle collabore. Spinelle ne fixe pas les tarifs. Ce sont les agents littéraires qui fixent leurs tarifs. Spinelle ne fait payer aucune correction. Mais vu qu'elle tient à la qualité de ses publications, elle met à disposition des auteurs des services facultatifs. Aucun auteur ne pourra prétendre que la maison d'édition l'a poussé à y souscrire. Et, bien entendu, si vous êtes un auteur pour lequel le manuscrit n'a pas été accepté pour publication, PhNoel, ne vous attendez pas à ce qu'ils donnent une suite à votre demande de correction. Les auteurs de la maison d'édition ont tous accès à un téléphone privé, différents de celui public, par où ils peuvent passer et obtenir toutes les réponses à leurs questions. C'est une maison d'édition sérieuse qui respecte ses auteurs.
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Eden75 a écrit:
Spinelle assure gratuitement la correction du texte de ses auteurs. Cependant, pour les auteurs qui souhaitent que leur manuscrit soit mieux retravaillé, l'éditeur propose, à titre OPTIONNEL (Ce qui signifie sans aucune contrainte),  de les mettre en contact avec des agents littéraires externes, des relecteurs indépendants avec qui elle collabore.
Ce qui peut se traduire par "nous n'avons pas entière confiance en la correction effectuée par nous-même ou les corrections auxquels nous nous adressons"
http://scriptorium2.canalblog.com
 
Florence_C
   
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Florence_C  /  Sang-Chaud Panza


Un agent littéraire n'est pas un correcteur et ne fait pas payer ses services de cette manière !

Un agent littéraire se rémunère sur les DA que l'auteur gagne grâce au contrat qu'il lui a dégoté. L'auteur ne paie donc rien si l'agent ne parvient pas à lui faire signer un contrat correct.

D'où la difficulté de se trouver un agent, d'ailleurs...

Une vraie maison s'assure de la qualité des ouvrages qu'elle publie en engageant des professionnels qu'elle rémunère. Ce N'EST PAS à l'auteur de payer quoi que ce soit...
http://fcochet.wix.com/fcochet
 
fleur-de-lyss
   
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fleur-de-lyss  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Donc l'auteur a le choix ou non de décider de publier un texte sans faute et l'éditeur n'interviendra en aucun cas pour l'inciter à corriger le texte?
Plutôt inquiétant non?
 
Eden75
   
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Eden75  /  Homme invisible


Tout texte est perfectible. Ce n'est pas parce qu'un manuscrit est passé entre les mains du correcteur d'une maison d'édition qu'il en sort labellisé. Des bouquins truffés de coquilles, il en existe pléthore, et pourtant publiés par des enseignes de renom. Toutes les maisons d'édition voudraient pouvoir éditer des ouvrages sans faute. Mais qui détient la méthode infaillible?...
 
fleur-de-lyss
   
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fleur-de-lyss  /  Double assassiné dans la rue Morgue


"Tout texte est perfectible", c'est versé franchement dans le relativisme.

Je repère régulièrement une coquille par livre (majoritairement dans les traductions). A partir de trois, je trouve que l'éditeur a bâclé son travail.
 
Eden75
   
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Eden75  /  Homme invisible


Je ne pense pas qu'il y ait un seul bouquin pour lequel on pourrait apposer l'estampille "Sommet de la perfection".   Tous les auteurs, en se relisant, trouvent toujours à corriger un item ou deux, des expressions par-ci ou par-là, parfois des paragraphes entières. Ce n'est pas verser dans le relativisme que de l'avancer. C'est une réalité. Je ne crois pas que l'on puisse jamais être satisfait d'un texte. D'un écrit à soi, je sous-entends.
 
fleur-de-lyss
   
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fleur-de-lyss  /  Double assassiné dans la rue Morgue


C'est du relativisme de considérer que tout livre est perfectible sans établir d'autres gradations.

Par ailleurs, on ne parle pas ici d'être satisfait de son propre texte: on parle du fait qu'un éditeur DOIT être capable de déterminer si le texte est abouti pour rencontrer son public. Dans le cas contraire, soit il le refuse, soit il propose à l'auteur de le remanier. Dans tous les cas, il prévoit une correction ortho-syntaxique gratuite (ce qui fait que la plupart des romans édités à compte d'éditeur ne comportent plus aucune faute).

Le fait que l'éditeur laisse le soin à l'auteur de décider si oui ou non son texte nécessite qu'un prestataire participe à la correction n'est tout simplement pas professionnel. L'auteur est justement la personne la plus mal placée pour émettre ce jugement, et tu dis toi-même que l'auteur va forcément avoir l'impression que son texte n'est pas abouti (une affirmation avec laquelle je ne suis pas d'accord, d'ailleurs).
 
Eden75
   
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Eden75  /  Homme invisible


Ton raisonnement ne tient pas compte d'un facteur. Dès l'instant précis où tu poses l'hypothèse d'un éventuel remaniement du texte, tu devrais pouvoir accepter l'idée que cette demande puisse émaner de l'auteur et que l'éditeur, conscient que tout texte est perfectible, puisse faire le choix d'externaliser cette requête.
Cela n'aurait guère été professionnel, et là-dessus je te rejoins, si une maison d'édition décidait de publier un ouvrage en conditionnant l'acceptation à la nécessité de retoucher le texte car comportant beaucoup d'imperfections. Mais ce n'est pas la cas présent. Un éditeur est censé accepté un manuscrit parce qu'il l'estime ABOUTI (pour utiliser ton expression). Je suis tout à fait d'accord. Mais rien, cependant, n'interdit aux auteurs de se faire relire par leurs proches ou,  s'ils le jugent nécessaire et en ont les moyens, de faire appel à des prestataires qui évoluent dans le milieu littéraire, afin d'assurer une qualité optimale à leur texte avant la publication. Je ne vois pas de mal si l'éditeur sert d'intermédiaire et recommande des personnes susceptibles de bien faire le travail. Et, entre nous, je vois toujours d'un très mauvais œil, ces ME qui prennent l'initiative de ré-écrire un texte reçu.
Nos avis peuvent être divergents, mais c'est ma vision en ce qui concerne ce sujet. Certains peuvent la partager, d'autres pas.


Dernière édition par Eden75 le Mar 30 Juin 2020 - 18:50, édité 1 fois
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Eden75 a écrit:
Ton raisonnement ne tient pas compte d'un facteur. Dès l'instant précis où tu poses l'hypothèse d'un éventuel remaniement du texte, tu devrais pouvoir accepter l'idée que cette demande puisse émaner de l'auteur et que l'éditeur, conscient que tout texte est perfectible, puisse faire le choix d'externaliser cette requête.
Justement.
Si l'auteur a envoyé son texte à l'éditeur, c'est qu'il estime qu'il n'y a plus besoin de remaniements sur le fond ou la forme, ou de très peu.
Concernant l'orthographe ou les éventuelles fautes de grammaire : tout manuscrit en comporte, et c'est le travail du correcteur payé par l'éditeur de les corriger.
Adresser l'auteur à un correcteur n'ira pas plus loin que l'orthographe ou la grammaire, si le correcteur s'en tient au domaine de la correction. Critiquer le fond de l'histoire ou la forme narrative n'est pas de son ressort.
L'éditeur peut demander des remaniements sur le fond ou la forme, et en discuter avec l'auteur. Il peut même demander leur avis à des lecteurs professionnels ou aux membres de son comité de lecture, mais cela reste dans le cadre de la maison.

Si l'auteur désire passer par un lecteur professionnel dont il prendra les frais en charge, il vaut mieux qu'il le fasse avant envoi de son manuscrit aux éditeurs.

Si l'éditeur renvoie l'auteur à un correcteur et/ou lecteur après avoir accepté le manuscrit, c'est à lui d'en prendre les frais en charge. L'argument "c'est optionnel" est-il cohérent ? Pas pour moi.

D'ailleurs, je me souviens avoir un jour effectué une recherche (je ne sais plus à propos de quelle maison), et découvert que le correcteur (payant) vers lequel l'éditeur renvoyait, n'était autre que... lui-même. Après cela... comment ne pas se méfier ?

Citation :
Mais rien, cependant, n'interdit aux auteurs de se faire relire par leurs proches ou, s'ils le jugent nécessaire et en ont les moyens, de faire appel à des prestataires qui évoluent dans le milieu littéraire, afin d'assurer une qualité optimale à leur texte avant la publication. Je ne vois pas de mal si l'éditeur sert d'intermédiaire et recommande des personnes susceptibles de bien faire le travail.

Faire relire par des proches, des amis ou des bétalecteurs bénévoles, c'est "un peu" moins coûteux que le faire faire par un correcteur professionnel.
Rien n'interdit à l'auteur de s'adresser à un correcteur professionnel avant envoi de son manuscrit, s'il estime cela préférable à l'avis de ses proches (qui n'est pas toujours objectif et/ou critique), mais (je me répète) : en bonne logique, il l'aura fait avant d'envoyer son manuscrit, afin d'augmenter ses chances.
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