Bonjour les JE,

Cela fait un moment que je ne suis venu voir voir et papoter avec vous, néanmoins, je suis restée fidèle et je continuais à venir vous lire, autant que possible. Bein oui, des petits soucis perso (la chambre de mon fils à pris l’eau avec les grosses pluies, la correction et relecture de mon roman, son envoi à diverses maisons d’éditions etc, etc...)

Mais je reviens, avec toujours aussi peu de temps (travaux à planifier dans la maison) mais avec le soucis de partager avec vous.

J’ai donc envoyé mon roman à des maisons d’éditions qui acceptent les réceptions par mail. Pour commencer, je me suis dit (à tort ou à raison) qu’il valait mieux commencer par les petits et moyens éditeurs, ceux qui ne sont pas submergés sous les manuscrits et qui ne mettront pas un an à me répondre. J’ai donc fais une petite sélection avec l’aide de ce forum, en prenant en compte les avis que vous aviez pu soumettre et vos commentaires.

J’ai envoyé à Boz’dodor, angel publication (conseillé par un contact facebook), les éditions Valentina (conseillé par une amie, elle même édité chez eux), l’homme sans nom et l’atalante.

J’ai eu, à ce jour, deux réponses favorables, ces deux éditeurs ont trouvé mon manuscrit très intéressant et souhaitaient donc le publier. Les éditions Valentina me proposaient même de le sortir pour Décembre 2013 alors que leur catalogue est déjà plein. Ô joie ! Seulement voilà... Ô joie... ou pas...

J’ai refusé les deux propositions... les deux, pourtant, se présentaient à compte d’éditeur, alors pourquoi ? Suis-je folle ? Trop ambitieuse ? Non, juste réaliste... Leurs fonctionnements ne me convenaient pas et souffraient quelques petits points négatifs non négligeables.

La première, tout d’abord, Angel publications, se présente comme un compte d’éditeur MAIS, demandais des pré-ventes avant même l’impression de mon roman, après quoi ils le sortaient à 1000 exemplaires, enfin, seulement si je parvenais à en vendre au moins 250... Allez vendre, vous, un livre qui n’existe pas :/ Bref, j’ai refusé tout net, surtout que cela ne paraissait pas négociable. Dans une conversation avec la directrice de la maison j’ai senti un ton sec, agressif, peu avenant en somme. J’ai fui !

La seconde, les éditions Valentina, on tout pour plaire ! Un beau catalogue, de belles couvertures, une certaine présence sur la blogosphère et une équipe, à première vu, sympa et à l’écoute des auteurs. Mais là aussi, j’ai refusé... Concernant cette dernière j’ai reçu un contrat accompagné d’un joli mot du patron des éditions qui trouvait mon manuscrit très intéressant et me proposait une publication pour Décembre 2013. Ô joie, j’ai fais des bonds de 10 mètres de haut, fais peur à mon fils tout cela pour finir par lire un contrat vide... Quel dommage...
Pas de nombre d’exemplaires pour le premier tirage (c’est quoi ça ? Non, non, non pas de premier tirage, on n’imprime que ce qui se vend), l’A-valoir j’en rêvais pas, tant mieux, y’en  avait pas non plus, pas d’exemplaires offerts à l’auteur (faut pas rêver quand même, va falloir les acheter), et rien concernant la fourniture d’ouvrages concernant les salons et dédicaces (je sais pas si cela doit être marqué d’origine, mais vous comprendrez plus bas pourquoi je soulève ce point).

J’ai donc posé mes questions, stupides et sans aucun intérêts... (Je vous fais ici un résumé court de la chose)

Pas de tirage ? => Non on fais de l’impression à la demande, en gros, on imprime que ce qui est vendu.
Pas de distribution ? On ne peux pas me commander d’une librairie ? => Non, il faut rester à notre mesure, nous n’en avons pas les moyens
Où peut-on acheter vos livres alors ? => Sur notre site internet.
Sur ce point, je veux bien qu’internet soit le plus grand magasin du monde mais tout le monde n’a pas envie d’aller acheter sur un site qu’il ne connait pas, un livre qu’il ne connait pas, d’un auteur inconnu. Ca fais beaucoup d’inconnu pour le lecteur lambda, et moi, pour offrir un lire à ma cousine de 17 ans je ne vais pas sur le site des éditions Valentina, je vais en magasin. Bref...

On peut donc, au vu du simple fait qu’il s’agisse d’une impression à la demande, se poser la question quant à la fourniture d’exemplaires pour les salons et dédicaces.
Les réponses arrivent... et ne me plaisent pas...

Les salons ? késako ? Ha oui, ces grands rassemblement d’auteurs avec des gens qui viennent fouiner et passer une heure à déambuler entre les stands ? Vous voulez y aller ? C’est à vos frais ! En gros et pour faire court surtout, ils ne m’envoient pas d’exemplaires, je dois les acheter ! à un prix hyper concurrentiel of course : frais d’impression + frais de port + taxe (lulu.com comme imprimeur ?, y’a pourtant moins cher pour un éditeur, non ? bref...) et pour les dédicaces qu’ils ne font pas, si jamais j’insiste, je dois aller avec mon livre sous le bras, forcer mon libraire à décrocher son téléphone pour qu’il voit si il accepte les conditions des éditions (négociations à sens unique visiblement).

En somme, je suis invitée à accepter pleinement leurs conditions et leur mode de fonctionnement, sans quoi c’est niet. J’ai le choix me direz-vous, c’est bien, mais le choix est mince en réalité...

Je suis consciente qu’il n’est pas forcément évident pour une petite maison d’édition de vivre mais de là à demander à l’auteur d’acheter l’impression pour aller faire sa promo c’est quand même légèrement douteux... Personnellement, pour faire ça je m’auto-publie, au moins je ne suis liée par aucun contrat et je fais ce que je veux... ou alors je suis à côté de la plaque et le fameux « soyez édité à tout prix » prend tout son sens...

En attendant, j’ai refusé tout en j’attend les réponses des autres maisons d’éditions et je me suis même payé le luxe d’envoyer à Gallimard-jeunesse (on peut rêver).

Voilà ma petite contribution, mon petit partage, ma fausse joie...

Je vous souhaite à tous une excellente année 2013, mes meilleurs voeux, la santé pour tous ceux que vous aimez, la joie dans votre vie et une grande richesse tant culturelle que sentimental pour vous, et tous vos proches.

Amicalement,
Sansa.

Concernant les préventes, ça peut se justifier par le fait que ces maisons d'édition débutent. Mais comment savoir si ce ne sont pas des comptes d'auteur habilement dissimulés à part prendre contact avec des écrivains déjà publiés là.
L'auto-édition me semble la meileure solution après le compte d'éditeur.

Bonne année à toi aussi.

Pas de publication si pas de vente?
Ils bossent à l'envers!
Pas de libraire? Aucune publicité, aucune présentation à d'éventuels lecteurs, sauf ceux que tu dois toi-même trouver !

Pas d'a-valoir, ça veut dire "on sait que vous ne vendrez à personne sauf à maman et tantine. Pas fous! On ne va pas vous filer du fric qu'on ne revéra jamais!"

Pas de droits d'auteur non plus à bien y réfléchir! Pourquoi s'emm... à calculer tes royalties puisqu'il n'y pas de vente hormis les 4 ou 5 à tes proches?

Pas de diffuseur non plus j'imagine? Trop cher?

C'est comme si tu achetais une voiture sans roues, parce que ça coute trop cher à installer. Tu ne risques pas d'aller trés loin!

Et pour tout ça, c'est à dire rien du tout, il faut peut-être aussi céder les droits?

Les éditions d'impression à la commande c'est autant de l'arnaque qu'à compte d'auteur, sauf que c'est tes proches qui payent, c'est tout ce qu'il y a à en dire!

Autant aller chez Lulu.com, comme ça on ne s'illusionne pas, on sait d'avance qu'on ne vendra pas en dehors du cercle familial et on garde les pleins droits sur nos oeuvres!

Ne désespère pas ! Avant de parler auto-publication, grille toutes tes cartes chez les petits éditeurs à compte d'éditeur. Etant donné tes envois, tu dois faire de la littérature de l'imaginaire, et Faust Federel a fait une liste plutôt complète des éditeurs susceptibles de t'intéresser. Je pense notamment à Sortilèges et tout le groupe de Lokomodo diffusion... Les bons petits éditeurs existent autant que les mauvais petits éditeurs !

Il me semble qu'il y a des éditeurs "classiques", même si ils sont petits, qui utilisent les services de lulu en tant qu'imprimeur. Ils ont des tarifs dégressifs compétitifs à partir de 100 exemplaires commandés. Ca permet de ne pas lancer directement des tirages de 1000 bouquins, trop lourds pour des petites maisons. On peut ensuite estimer que ces tirages sont trop faibles pour être intéressants, mais tout dépend de ce qu'on attend d'une maison d'édition.
En revanche, d'après ce que tu dis sur les éditions Valentina, il vaut carrément mieux faire de l'autoédition, comme le suggèrent Abimo et Sergent, que de signer avec une maison qui ne peut t'offrir davantage de services et de garanties. Je ne pense pas que cela te fera perdre beaucoup de lecteurs et ce qui est le plus important, tu garderas ta liberté.

SergentMajor a écrit:

Autant aller chez Lulu.com, comme ça on ne s'illusionne pas, on sait d'avance qu'on ne vendra pas en dehors du cercle familial

Et avec un peu d'huile de coude, on peut même aller un chouia au-delà

Citation :

il ne reste pas grand monde.

Je n'ai toutefois pas encore tenté l'envoie papier.

Donc il te reste beaucoup de monde. De plus, les éditeurs qui ne reçoivent que par papier, je les trouve sérieux en règle générale.

Oui, pardon mais quand je disais " pas grand monde " j'aurai du préciser "pas grand monde en envoie par mail ".

Les éditeurs qui demandent le manuscrit papier sont encore nombreux

Ce sont cela qui vallent le coup.

En fait, tu es au début de tes recherches.

C'est vrai que par mail, à l'exception de l'Atalante, Bragelonne (qui s'éclate néanmoins en prenant majoritairement des auteurs étrangers), Sortilèges et Mnémos, il n'y en a pas des masses. Et je ne parle pas des bons éditeurs avec des soumissions fermées temporairement...

Par mail, pour le moment j'ai pu en envoyer à 8 éditeurs. Il me reste à dresser une liste des éditeurs qui acceptent encore de recevoir les manuscrit au format papier (sous-entendu, dont les soumissions ne sont pas fermées).

J'ai déjà relevé Seuil, Laffont, XO éditions (apparement ils ne font plus de compte d'auteur ou alors ce n'est plus spécifié sur leur site), Plon, le groupe Flammarion (pour Pygmalion), Critic si ils sont interessés par les 50 premières pages qu'ils demandent par mail et que j'ai envoyé.

Doit y'en avoir d'autres, je n'ai pas fini la liste encore.

Salut Sansa,

C'est vrai que tu n 'es qu'au début de tes envoies et à moins que ça fasse des mois voire des années que tu bouffes du refus, continue. Tu as le temps pour l'auto-édition. Je ne parle pas des grandes maisons, mais pour les petites et moyennes (sérieuses), tout est possible. Travaille ton bouquin jusqu'à ce qu'il soit parfait, je pense qu'on peut toujours l'améliorer. Mieux vaut attendre 6 mois voire 1 an, et bosser dessus tous les jours que de bâcler les envoies et gâcher un travail énorme.

Et pourquoi ne tentes-tu pas l'envoies papier. C'est vrai que c'est un coût mais 2 exemplaires en plus peuvent faire la différence, d'autant que tu peux les récupérer pour d'autres tentative...

Au fait, part les éditions Sortilèges, qu'elles sont les maisons qui n'acceptent plus les manuscrit?

Vo'yel, Rebelle, Nestivqenen, Michel Lafon, Fleuve noir...

Je suis passé à temps pour Sortilèges, mais ils n'ont pas eu la meilleure version.

ah oui, ca en fait quelques uns quand même!!! Rhhhhhhhhhhhh
Sortilèges, doit ouvrir en Avril 2013, ca va encore, pas trop de temps a attendre alors... Je vais regarder pour Rebelle...