CALOPHIE a écrit:

study  1ère librairie locale (que j'essaie toujours de favoriser) : ils peuvent les commander, pas de problème, mais... est-ce-que je ne préfèrerais pas offrir de la vraie littérature?  

Et là, je bondis : qui est un "libraire" ( = vendeur, de livres, juste "vendeur") pour se croire permis de décider ce qui serait "de la vraie littérature" et ce qui n'en serait pas ?

Non mais je rêve... en mode cauchemar.

Je reviens lire le reste des messages postés dès que possible.
PS : je défends bec et ongles ALTER REAL  

Spoiler:

J'ai déjà eu le même genre de soucis pour d'autres ME en POD (Bookmark à l'époque), ma mère toute fière voulait commander mon roman chez Cultura et c'était excuses sur excuses pour pas le faire. De façon générale, j'ai entendu pas mal de témoignages du genre du moment que ça concernait une ME en POD.

Emsi a écrit:

Imoen a écrit:

Bonjour Calophonie,
Donc jusqu'à présent, la seule solution pour les auteurs souhaitant être présents en rayon, c'était de faire du dépôt-vente : l'auteur dépose un stock de livre à un libraire qui s'engage à lui reverser les sommes perçues en cas de vente (déduction faite de sa commission bien-sûr). Vue les réactions que tu décris, j'imagine que le libraire touche peut-être une marge plus faible avec du dépôt-vente que quand il vend un roman du circuit traditionnel (et là encore, c'est de la logistique de devoir ensuite reverser les sommes à l'auteur).

Pour mon roman, mon éditeur ne diffuse que sur la Vendée mais sa distributrice a bien voulu pousser jusque dans la presqu'île guérandaise (Loire Atlantique, limitrophe de la Vendée) où se passe mon bouquin, et y faire des dépôts (pas de frais de port pour le libraire, donc).
Sinon, pour les libraires du Mans (où j'habite encore hélas, ne trouvant rien en Bretagne vu que tout est vampirisé par le Airbnb et ses locations à la nuit, au weekend, à la quizaine, ou à "l'année... sauf juin-juillet-août"   , mais c'est un autre problème) il m'a envoyé un stock de livres que je leur dépose et que je renouvellerai si le roman se vend bien.

Sur chacun de ces livres, le libraire a 35% de réduction, et pas de frais de port puisque les livres sont chez moi. Je pense que c'est très correct.

Oui sûrement, mais la négo se fait au cas par cas. Personnellement, je n'avais que 20% de réduction chez Alter Real quand j'achetais mes ouvrages, donc pas possible de consentir 35% au libraire. C'est différent effectivement si c'est l'éditeur qui gère directement le contrat de dépôt vente avec le libraire, ce qui semble être le cas de ton éditeur, Emsi (il peut alors consentir une meilleure marge). Mais j'ignore totalement quelle marge consent AR quand ils signent en direct. Dans les cas des bouquins AR en dépôt vente que je citais dans mon message précédent, les auteurs s'étaient débrouillés en direct avec le libraire, ce qui explique peut-être que les bouquins avaient été relégués sous une table si le libraire n'était pas satisfait de la marge

Imoen a écrit:

C'est différent effectivement si c'est l'éditeur qui gère directement le contrat de dépôt vente avec le libraire, ce qui semble être le cas de ton éditeur, Emsi :

Oui en effet.

Du coup, je relance un peu sur le sujet : à partir du moment où ALTER REAL va s'occuper de placer les livres (certains livres, disons) en librairie : je suppose qu'on sera moins mal vu par libraires, si on est publié chez Alter Real, du coup, non ?

Est-ce que quelqu'un en sait davantage, au sujet de ce placement en librairie par ALTER REAL (ou c'est encore trop tôt pour poser la question) ?