Mardi : J'avais eu beaucoup de soucis aussi en commençant ce livre. Je l'ai laissé de côté et je l'ai repris un an après je crois. Et je l'ai lu d'une traite. Je pense qu'il fallait attendre le bon moment pour arriver à m'y plonger.
C'est une lecture très intéressante, et je garde en tête quelques propos très forts.

De mon côté, j'ai fini les Chroniques Martiennes de Ray Brabdury et j'ai enchaîné sur Anima de Wajdi Mouawad qui m'a mis une claque monumentale. J'ai rarement lu un livre aussi violent et aussi beau. Moi qui déteste lire le théâtre, j'enchaîne sur Incendies, du même auteur.

Je suis en train de lire JJamais seul de Marc-André Selosse, qui parle des micro-organismes qui sont partout, qui fonctionnent en symbiose avec l'écosystème, c'est vraiment très intéressant.

les journaux de Plath !!
et un recueil de nouvelles de Mishima, La mort en été

Pour une enfance heureuse, de Catherine Gueguen.
C'est très scientifique en fait.

Je viens de finir L'Homme des jeux de Ian Banks. Roman de SF qu'on m'a offert et excellente lecture. Ça se passe donc dans un monde futuriste géré par un système qui s'appelle Culture. Plus de crimes, liberté individuelle sans limite etc, etc. Et on suit l'histoire de Gurgeh, qui est un champion de stratégie, qui a joué à tout type de jeux, et qui se retrouve embarqué sur une autre planète dirigé par un Empire "barbare" et dont le système (la hiérarchie politique et tout le reste) se définit en organisant une compétition d'un jeu géant à mi chemin entre un Age of Empires et un FF Tactics
J'ai trouvé l'approche assez intéressante, plutôt nuancé et réaliste, j'avais peur d'un Big Brother vs les gentils sauvages, mais pas du tout. On montre bien les avantages du système Culture et l'ennui qui découle de sa stabilité. Et l'attrait de l'Empire malgré toute son horreur, sans pour autant justifier ses crimes.
Toute l'histoire est vraiment cool, les persos sont intéressants, bref très bonne découverte. Je l'ai lu en VO donc je ne sais pas si la traduction est bonne.

Et je commence Une histoire des abeilles, un livre écolo qui mêle plusieurs histoires qui se déroulent à des époques/endroits différents. C'est très sympa pour l'instant.

Les Vagues de Woolf.

Pour l'instant, c'est remarquable, vraiment vraiment.

Aomphalos a écrit:

Les Vagues de Woolf.

Pour l'instant, c'est remarquable, vraiment vraiment.

Batard ! Tu devais m'attendee

Je suis passé à une petite librairie que je conseille aux parisiens, 1 place Painlevé, juste en face de la Sorbonne , s'y vendent plein de bouquins d'occasion à des prix modiques et surtout mystérieusement bien sélectionnés - je n'y ai vu que des bons livres; j'ai donc acheté un peu de tout, et commencé à lire, selon mon habitude, tout en même temps; alors, petite revue:

-Yeats, choix de poèmes. collection Bilingue, chez Aubier; je n'avais jamais lu Yeats avant. C'est irlandais, on se balade dans des campagnes celtiques, avec des fées, des histoires d'amour, des symboles ésotériques. Il y a des périodes différentes, mais n'étant pas encore un spécialiste, je pourrai difficilement en dire plus. C'est agréable à lire, bien rythmé, habilement agencé. La traduction n'a pas l'air très bonne, mais heureusement il y a en vis à vis les poèmes originaux, ce qui permet à mon très mauvais anglais de travailler et d'avoir même la vanité de reprendre le traducteur

-Baudelaire l'expérience du Gouffre, de Benjamin Fondane; par un hasard complet (sans aucun doute concerté par la providence) j'étais tombé quelque jours avant sur une revue dithyrambique de ce livre fait par un blogueur internet. Par ailleurs j'avais déjà lu des poèmes de Benjamin Fondane, dont je garde un très bon souvenir. Enfin, j'étais tombé plusieurs fois sur son nom à l'occasion de pérégrinations internet, et en particulier quand je m'étais intéressé à la figure de Chestov, philosophe russe "irrationnaliste", dont Fondane fut le disciple officiel. Je suis donc parti très emballé sur le livre, qui m'a beaucoup emballé au début. La thèse de Fondane est qu'en gros Baudelaire est un poète de l'infini et de l'irrationnel, contrairement à toute la tradition poétique française, et à ce que Baudelaire disait lui même. Le problème c'est que Fondane a tendance à répéter son antienne philosophique sur des pages et des pages sans l'approfondir, ne cite presque jamais le texte, ce qui laisse un gout dérangeant de vide, et que son ton de polémiste un peu ampoulé est lassant sur la longueur.

-Ma vie sans moi, d'Armand Robin; poète du vingtième siècle relativement peu connu, mais quand même publié chez Poésie Gallimard. Le titre m'a attiré. Le prix aussi - 2euros! Il venait de couches très populaire, de la petite paysannerie, et sa poésie est pleine de ce monde humble et besogneux, touchant par sa simplicité,et l'injustice qu'il subit patiemment, sans presque s'en rendre compte, en tout cas sans en parler - tel du moins le décrit Armand Robin. Lui, Armand Robin, était une sorte de génie qui parlait trente langues, participa à la résistance, collabora à la revue Esprit, à la revue de la NRF, traduisit Maïakovsky, devint anarchiste après la guerre, et,  tombe à l'automne de son âge  éperdument amoureux d'une jeune catholique qu'il espère épouser, mais, étant déjà marié, doit tenter de faire annuler son premier mariage par la cour de cassation de Rome, et meurt enfin avant que le verdict ne soit prononcé. A sa mort, ses créanciers saisissent tous ses biens. J'ai trouvé ses vers solides, un air de chanson y traine souvent, parfois un peu abstraits, mais touchant quand il parle des gens, de la campagne, parfois de lui, de son travail, sa solitude de pauvre "contrebandier" chez les lettrés. Parfois un peu trop didactique et "engagé" au sens ennuyeux du terme.


-Amour et violence, publié par les études carmélitaines. Ouvrage collectif datant de 1947 d'auteurs, philosophes, théologiens, psychologues, connus ou moins connus qui questionnent les liens entre l'amour (chrétien) et la violence. Montrant que la violence est parfois exigée par l'amour, qu'il n'y a pas contradiction. Permet d'un peu déniaiser la "charité" chrétienne. Tous les articles, m'ont semblés profonds, justes, équilibrés, et toujours bien écrits. Et étrangement pas du tout dépassés.

Il y a en d'autres, mais pas encore lus!

Citation :

Aomphalos a écrit:

Les Vagues de Woolf.

Pour l'instant, c'est remarquable, vraiment vraiment.

Batard ! Tu devais m'attendee

Haha non ! Quand je t'ai dit que j'avais commencé à le lire tu m'as dit qu'on le lirait ensemble sur la plage pour me faire de l'oeil, mais t'inquiètes je conserve les passages que je trouve les mieux pour te les lire dans l'oreille

En ce moment, je lis Shades of Magic de V.E. Shwab. Enfin, j'essaye de le lire parce qu'entre l'écriture de mon roman, le boulot et mon fils, je progresse pas très vite XD

Ah et je lis aussi Bambou le Panda Roux de Krystal Camprubi et Valérie Frances, mais pour mon fils (qui est attentif environ 3 secondes et demi, donc lui aussi, il ne progresse pas vite).

Aomphalos a écrit:

Les Vagues de Woolf.

Pour l'instant, c'est remarquable, vraiment vraiment.

Rhoda et Suzanne à jamais dans mon cœur

Pasiphae a écrit:

Aomphalos a écrit:

Les Vagues de Woolf.

Pour l'instant, c'est remarquable, vraiment vraiment.

Rhoda et Suzanne à jamais dans mon cœur

dans le mien aussi
c'est marrant aujourd'hui j'ai commencé à le rerelire en .pdf au bureau !! je ne sais pas pourquoi j'ai eu un écho de cette phrase qui doit être à Rhoda justement :

voici la partie émergée du monstre auquel nous sommes attachés

Je me relance dans du Hobb, avec le Fou et l'Assassin (parce qu'il se trouve qu'ils les ont tous, à la bibliothèque à côté de mon boulot).

Et j'ai trouvé les deux tomes en Folio de Ulysse de Joyce chez un bouquiniste, pour pas un rond en très bon état ; on se retrouve dans 6 mois.

plouf, on aura qu'à le lire ensemble

j'ai commencé il y'a deux ans, ce n'était pas le bon moment, je pense m'y remettre cet été