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Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


cmllrz, tout ça donne envie de se plonger plus avant dans ce qu'elle a écrit ! tu en as de préférés ?

Je viens de terminer Le Palais de glace de Tarjei Vesaas, que Suzanne m'avait offert. Je suis vraiment troublée par cette lecture, qui semble concorder point par point avec quelque chose de très important pour moi que j'avais écrit à 15 ans, lorsque j'étais amoureuse et malheureuse. On dirait que ce texte ouvre une à une les clefs de serrures que j'avais oubliées. J'ai même été vérifier la date de première parution... en me disant que ce n'était pas possible "à ce point", que c'était peut-être quelqu'un qui avait lu ce que j'avais écrit, mais non, évidemment. C'est un livre très léger, qui ne pèse rien, dans les pas de deux fillettes de onze ans, avec leurs mots et leurs émotions. Un premier amour qui ne dit pas son nom, et l'expérience du deuil. Tout est tellement délicat, comme ce palais de glace créé par les remous d'une cascade et qui étincelle.
 
David Raymond
   
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David Raymond  /  Barge de Radetzky


Chamaemelum a écrit:
Gustav a écrit:
Je suis en train de lire "Sparte" de Nicolas Richer.

Ta description m'a donnée envie ! Je viens de le réserver à la bibliothèque, en espérant être conquise.

"Conquise", à voir suivant ta passion pour l'antiquité, disons que c'est fascinant, même s'il faut apprécier l'aspect didactique un peu austère et les paragraphes en montagne russe sur les chiffres de la natalité d'une année à une autre. Mais pour le reste, on apprend énormément de choses.
Une poignée d'hommes et de femmes qui ont fait rêver des générations entières sur des siècles. Pas mal du tout pour pour une cité de moins de 500 Spartiates lors de son plus grand déclin (oui, 500, c'est extraordinaire quand on y repense), surtout à l'échelle du monde qui l'étudie encore.

Sinon je suis en train de (re)lire 1984 de Georges Orwell. Très déprimant d'emblée. Au fond, toute l'intrigue se résume à quelques personnages et il s'agit presque d'un "essai" camouflé en roman. Les définitions comme la "novlangue" et "doublepensée" ont évidemment marqué les lecteurs, et on comprend pourquoi tant la manière de les décrire est frappante de réalisme. A l'exception des ogives nucléaires et la manière de les utiliser. Mais bon, l'auteur est mort avant de voir le grand jeu de la Guerre froide s'épanouir.

Il faudrait que je pense à lire quelque chose de plus positif...

 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Je viens de terminer La petite communiste qui ne souriait jamais, de Lola Lafon. C'est un travail documentaire et fictionnel à la fois. L'autrice raconte l'histoire de Nadia Comaneci, la jeune gymnaste roumaine qui remporta pour la première fois 10/10 aux jeux olympiques de Montréal en 1976 (à seulement 14 ans, chose inédite aussi) ; dans un contexte politique où l'emportaient les gymnastes soviétiques compétition après compétition, c'était l'occasion rêvée pour la Roumanie communiste, et à travers elle pour le couple Ceaușescu, de se donner une visibilité mondiale et de faire un pied-de-nez à la puissance soviétique. Le travail d'écriture de Lola Lafon est d'abord biographique (elle travaille à partir de documents aux statuts très hétérogènes : vidéos des performances sportives, articles de presse de l'époque, archives de la Securitate, l'organe de surveillance roumain, et discussions par mail avec la principale concernée – qui montrent bien la tension à l'œuvre entre les points de vue est et ouest de cette période de l'histoire, elles se chamaillent sans cesse sur la tonalité à donner à tel ou tel passage – est-ce drôle, ou bien tragique ?). Je n'étais au départ par convaincue par l'écriture, au sens où elle se regarde un peu trop écrire dans un style post-durassien pas tout le temps réussi, mais la démarche m'est apparue de plus en plus intéressante parce qu'honnête, et au fond, on sent bien en achevant le livre qu'il y a échec dans cette tentative d'écrire dans les blancs. Tout ce que nous montre l'autrice, c'est que Comaneci est insaisissable ; instrumentalisée ou non, consciente jusqu'à quel point, en accord ou pas avec la politique de son pays... en tant que lectrice, j'ai constamment fait le va-et-vient entre les archives dont il était question (notamment vidéos) et le texte, et j'ai trouvé cette incitation permanente intéressante. Lafon déconstruit très bien la mise en scène à l'œuvre dans certaines images (notamment un documentaire américain ahurissant, qui en 1977, sur fond de guerre froide, fait l'apologie d'une Roumanie communiste idyllique – et totalement fictive !)
L'autrice montre également très bien l'extrême violence exercée sur Nadia lorsque vient la puberté – violence avant tout médiatique (beaucoup de citations d'articles de presse à ce sujet), on lui reproche d'avoir un corps transformé, monstrueux parce que féminin, et donc moins léger pour la gym, dès lors qu'elle passe la barre des 16 ans.

Bon en prime, une vidéo des deux 10 de la gymnaste aux JO de 76 (à force de fréquenter ces vidéos et ce bouquin, je commence à m'y connaître un petit peu en gym, et même à apprécier, c'est rigolo)
 
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ça a l'air super intéressant !
 
Silence écrit
   
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Silence écrit  /  Péril 666


Acheté Les Furtifs, le dernier Damasio. Évidemment, j’ai une petite appréhension à le commencer, après l’immense choc que fut pour moi la Horde du Contrevent.
Je me le réserve pour le petit passage à l’hosto qui m'attend la semaine prochaine, j’ai encore plus hâte ! ^^
http://silenceecrit.wordpress.com
 
Leasaurus Rex
   
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Leasaurus Rex  /  Terrible terreur


Pasiphaé : Je n'ai volontairement pas lu ton avis quand j'ai vu de quel livre tu parlais car j'ai très envie de le lire. Laughing
De la même autrice j'avais vraiment beaucoup aimé Une fièvre impossible à négocier, et j'ai mis ses autres livres sur ma PAL, en attendant d'avoir un peu de temps à lui consacrer...

Silence écrit : Bon courage pour l'hospitalisation, et bonne lecture ! Il me donne très envie également. Smile

Pour ma part, toujours sur Ulysse de James Joyce et je sens qu'il va me durer un moment...
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Ça l'est, Moïra !

bon courage pour Ulysses leasaurusrex... si jamais tu lis La petite communiste qui ne souriait jamais, je serai très heureuse que tu donnes ton avis !
 
Hiver
   
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Pasiphae a écrit:


Je viens de terminer Le Palais de glace de Tarjei Vesaas, que Suzanne m'avait offert. Je suis vraiment troublée par cette lecture, qui semble concorder point par point avec quelque chose de très important pour moi que j'avais écrit à 15 ans, lorsque j'étais amoureuse et malheureuse. On dirait que ce texte ouvre une à une les clefs de serrures que j'avais oubliées. J'ai même été vérifier la date de première parution... en me disant que ce n'était pas possible "à ce point", que c'était peut-être quelqu'un qui avait lu ce que j'avais écrit, mais non, évidemment. C'est un livre très léger, qui ne pèse rien, dans les pas de deux fillettes de onze ans, avec leurs mots et leurs émotions. Un premier amour qui ne dit pas son nom, et l'expérience du deuil. Tout est tellement délicat, comme ce palais de glace créé par les remous d'une cascade et qui étincelle.

I love you

"à ce point"
à ton avis, pourquoi te l'ai-je offert ?
j'ai le don du cadeau littéraire voilà tout
Cool


je lis La pratique du zen de Taisen Deshimaru
 
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Noxer  /  Au nom de l'Abeille – Et du Papillon – Et de la Brise – Amen !


Silence écrit a écrit:
Acheté Les Furtifs, le dernier Damasio. Évidemment, j’ai une petite appréhension à le commencer, après l’immense choc que fut pour moi la Horde du Contrevent.
Je me le réserve pour le petit passage à l’hosto qui m'attend la semaine prochaine, j’ai encore plus hâte ! ^^

je suis en train de le lire !
https://letombeaudespaquerettes.wordpress.com/
 
Manfred
   
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Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


J’ai offert La Zone du Dehors à ma cousine pour ses 30 ans ce week-end, j’espère que ça lui plaira.

Sinon, j’ai enfin fini La Maison dans laquelle, de Mariam Petrosyan, j’ai adoré.
Ce conte fantastique sur le refus de vieillir, la peur de quitter l’adolescence et de se confronter à la banalité du monde réel m’a vraiment parlé. Moi aussi, je veux vivre dans la Forêt.
 
McAfferty
   
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McAfferty  /  Petit chose


Dernière lecture : "La vie d'un simple" d'Emile Guillaumin.

C'est très intéressant : on voit, à travers les yeux d'un honnête paysan, à quoi ressemble la vie au XIXe siècle, en France. Ainsi, toutes les situations politiques (principalement) qu'encoure le pays durant cette période nous sont retransmise. On s'aperçoit que peu importe la politique, sa vie ne change pas, ou très peu.

Ce que je trouve très prenant dans ce livre c'est l'évolution de sa philosophie : aux files des évènements qu'il subit, il prend de plus en plus conscience qu'il n'a été et qu'il ne sera toujours que l'esclave de son travail.
 
Molly
   
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


L'homme de Kiev, de Bernard Malamud.

Paraît que c'est un livre célèbre, je ne connaissais pas avant qu'une amie me l'offre. Je l'ai fini hier, je retardais toujours le moment où j'arriverais à la dernière page, sans parvenir pourtant à m'arrêter tellement c'était captivant.
Un grand livre, vraiment. Qui secoue et révolte. Une leçon d'histoire (l'antisémitisme dans la Russie tsariste à l'aube de la 1ère guerre mondiale et de la révolution) et d'humanité (ça fait nunuche, dit comme ça, mais je n'ai pas d'autres mots à disposition).
Mais cette fin... Ça devrait être interdit, de malmener ainsi ses lecteurs.

EDIT : je viens de lire que le roman est inspiré d'une histoire vraie. Du coup, je vois la fin d'un autre œil Wink
 
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Pasiphae a écrit:
si jamais tu lis La petite communiste qui ne souriait jamais, je serai très heureuse que tu donnes ton avis !

Chose promise, chose due !
J'avais besoin d'un break avec James Joyce, j'ai peur de passer le reste de l'année 2019 à tenter de finir son inclassable Ulysse...  
Je viens donc de terminer La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon.
J'avais un vague souvenir du sujet et simplement les vidéos de Pasiphaé en tête avant de démarrer. D'ailleurs, merci à toi, car ma lecture en a vraiment été facilitée.

J'aime la plume de Lola Lafon, je la trouve incisive, mais au début de cette biographie fictionnelle, j'étais un peu déroutée, pas forcément emballée. Et finalement, la manière de présenter sa démarche m'a happée et vraiment intéressée. De toute la recherche documentaire (j'ai été fainéante et je n'ai pas poussé la lecture autant que toi, Pasiphaé) aux échanges avec Nadia et avec d'autres personnes de son entourage en passant par la consultation d'experts sur l'époque, c'était incroyable de voir la divergence de points de vue. Est/Ouest, évidemment, mais aussi Nadia/reste du monde.

Ce qui m'a le plus frappé, c'est toute la violence à laquelle cette jeune fille a été soumise. Je ne parle pas du régime drastique de l'entraînement de haut niveau, même si rien qu'à lui il mérite quand même son lot de mines horrifiées, mais surtout de la presse et du gouvernement et de toutes ces personnes qui s'emparent de Nadia pour complètement la dépersonnaliser.
Les jugements de valeur sur le changement de son corps à la puberté ont été les pires, car il ne s'agit jamais d'un choix délibéré, c'est simplement la Nature. Et ça met en exergue beaucoup de choses à ce sujet.

Malgré tout, fascinée par cette Nadia qui a su trouver une manière de survivre dans un contexte difficile, qui louvoie et ne se dévoile jamais : elle cache au plus profond d'elle ce qu'elle pense et ce qu'elle est, d'abord à Bela, son manager, mais aussi aux autres, à tous les autres. Et on reste à danser d'un pied sur l'autre, en sachant qu'on ne connaîtra jamais la vérité.

De là, je trouve l'aveu d'impuissance de Lola Lafon encore plus intéressant : parfois ce n'est pas possible de savoir. On peut tenter de romancer, d'étayer ses dires avec des faits, mais dans un monde de mensonges et de manipulation, où même la principale intéressée ne joue pas d'honnêteté, c'est perdu d'avance.

Je suis contente d'avoir lu ce roman, je le trouve très intéressant dans sa structure, dans ce qu'il montre de l'envers du décor dans la préparation d'un livre, et de tous les thèmes qu'il soulève au travers de la vie d'une jeune fille incroyable.



Je continue sur ma lancée dans la période de la fin des années 80 et la chute du communisme, mais cette fois-ci en Bulgarie avec Les cosmonautes ne font que passer d'Elitza Gueorguieva.
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


J'ai beaucoup aimé ta lecture de La Petite communiste qui ne souriait jamais ! D'ailleurs, c'est rigolo, je lis en ce moment un essai tiré d'une thèse, Factographies, qui analyse entre autres la tendance qu'ont les écrivain·es contemporain·es à intégrer du matériau documentaire dans leurs livres, pour souvent conclure à l'impossibilité d'atteindre le réel (aussi bien à travers les documents, auxquels on donne une attention renouvelée, qu'à travers la mimesis réaliste). Donc le livre de Lola Lafon ne dépare pas avec ça, puisqu'aussi bien c'est un livre sur le commentaire de l'échec à restituer une trajectoire de vie, à travers un matériau documentaire exhibé, interrogé, commenté.

je suis très curieuse du travail d'Elitza Gueorguieva (qui me semble-t-il est une ancienne du master de création littéraire de Paris 8 ), si tu veux en dire plus je suis également preneuse  Wink

Sinon, grâce à l'initiative de l'association Le deuxième texte, #JeLaLis, je me penche sur des autrices du XVIIIe siècle, plutôt oubliées et mal éditées (parce que j'adore cette littérature).

Mme Riccoboni, que je marraine, puis maintenant Sophie Cottin.
Sophie Cottin, ce n'est pas terrible (le bouquin que je lis, Claire d'Albe, ressemble beaucoup à La Nouvelle Héloïse, en très condensé et très en-dessous), du coup je suis heureuse d'avoir choisi Marie-Jeanne Riccoboni.

Dans Histoire de miss Jenny, roman composé d'une longue missive de justification (l'autrice, ardente lectrice de la littérature anglaise, a introduit en France la mode épistolaire qui faisait la manière de Richardson), on assiste à la vie et à la jeunesse de cette miss (c'est rigolo, ça se passe en Angleterre et les adaptations de mots anglais, notamment les titres nobiliaires, sont à la louche). Miss vertueuse évidemment, et heurtée à toutes les difficultés de la vie + aux préjugés de son époque. En fait ce qui m'a intéressée, c'est la manière dont le propos souvent naïf de la jeune fille est contrebalancé par le cadre narratif. Elle plaide notamment le cas de sa mère qui, amoureuse et fiancée, a cédé aux ardeurs de son amoureux (dans ce que nous appellerions aujourd'hui un viol) et se retrouve enceinte alors que le mariage est rompu par leurs parents. On y voit comment le préjugé de l'époque brise doublement cette mère (en la rendant coupable du viol qu'elle subit, en anéantissant toute chance pour elle d'insertion sociale) ; et quand sa fille plaide pour que les "fautes" de sa mère ne lui soient pas trop durement reprochées, ce cadre narratif nous fait bien comprendre qu'il s'agit avant tout de la présenter comme la victime que la société lui refuse d'être. Miss Jenny vit une situation parallèle lorsqu'un forban lui fait vivre un simulacre de mariage, la rendant aux yeux de la société la maîtresse illégitime d'un homme marié. En réalité, toutes ces situations montrent comment les lois sociales de l'époque (et dont il nous reste des relents à bien des égards) imposent aux femmes une position hypocrite de coupables lorsqu'elles sont victimes. Il y a aussi de belles pages de sororité, où les femmes font montre des pouvoirs de l'amitié féminine pour faire société autrement (bon, tout finit tout de même par des mariages, on n'en est pas encore aux utopies non-mixtes des siècles suivants).
La langue de l'autrice est légère, et, si l'on serait tout de même tenté de la comparer à Marivaux à son désavantage, on ne doit pas oublier qu'elle écrivit la suite de La Vie de Marianne avec son accord, suite qui connut un grand succès.
 
TITAN
   
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TITAN  /  Gloire de son pair


Après avoir lu Check-point de Jean-Christophe Rufin, j'enchaîne avec Katiba du même auteur
 

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