Ceux qui obtiennent un compte d'éditeur... peut-être.
Sachant que je n'ai jamais croisé bouquin Spinelle en librairie.

Ceux qui reçoivent un autre contrat, absolument pas.
Mais tu es libre de le penser. Pour ma part, je continuerai à déconseiller ce type de maisons.

En ce qui me concerne (et au vu des arguments que j'ai avancés) a défaut de signer avec une mastodonte de l'édition, la meilleure alternative c'est Spinelle. C'est mon droit de le penser.

Nous sommes nombreux ici à être édités dans différentes Maisons d'Edition, auxquelles on trouve des qualités et des défauts, et dont nous sommes plus ou moins satisfaits selon les cas et selon nos attentes.

Mais personne n'est en mesure d'affirmer "la meilleure c'est celle-ci, de manière infaillible".

"J'en suis content" c'est une chose.
"C'est la meilleure [et toute affirmation contraire ne peut être que le fruit d'un agent infiltré et corrompu]" (comme tu l'as affirmé), ça ne me semble pas très fin, comme analyse.

C'est ce que je ne comprends pas dans ton propos.

Alors, j'ai été intriguée par ce Spreadboek qui semble être le distributeur de Spinelle et j'ai essayé de faire quelques recherches dessus.
Je me suis vite heurtée à une certaine opacité...

Les informations administratives données en mentions légales

Citation :

SAS au capital de 10 059 500,00 €;
RCS Roubaix - Tourcoing 424 761 419 00011
Code APE 721Z - N° TVA : FR 22-424-761-419-00011

sont celles de... OVH, l'hébergeur du site web. Pas celles de Spreadboek.

Je n'ai pas trouvé Spreadboek sur societe.com, y compris en cherchant avec l'adresse donnée sur leur site (16 cité Bauer, Paris).
Impossible, donc, de trouver le nom du dirigeant, le capital de la société, son bilan financier, ce genre de choses.
Si quelqu'un arrivait à trouver ça, je serais curieuse. ^^

Par contre, sur la page d'accueil on a un encart "Qu'en pensent nos partenaires", avec le petit témoignage de trois personnes :
- Amandine Sautron, directrice de publication (a priori, c'est pas ce poste chez un éditeur qui gère les relations avec le distri-diffuseur, mais bon.)
- Thierry Jacquet, responsable communication Éditions Spinelle
- Anne-Laure Raletz, attachée de presse littéraire (bon, je vois pas trop ce qu'une attachée de presse irait faire avec un distri-diffuseur et comment ça se fait qu'elle soit listée comme partenaire, m'enfin.)

Du coup, voilà, je me suis dit que ça serait cool de pouvoir contacter ces trois personnes pour leur demander un peu plus précisément comment se passait leur collaboration avec Spreadboek. Mais, dommage, je n'ai réussi à trouver aucune de ces personnes, notamment sur LinkedIn. (Il y a plein d'homonymes pour Thierry Jacquet, mais je n'en ai trouvé aucun lié à Spinelle.)
Quant à Anne-Laure Raletz, elle m'épate, parce que bosser comme attachée de presse sans compte LinkedIn ou Twitter, c'est quand même une gageure. O.o
Ce qui est bizarre, par contre, c'est que même si j'ai pas trouvé son compte d'attachée de presse sur les réseaux sociaux, j'ai trouvé sa photo sur des sites de stock. Étrange, presque comme si cette personne... n'existait pas.

Ensuite, bon, c'est vrai que les tarifs pratiqués par Spreadboek ne sont pas tout à fait alignés avec ceux de leur concurrents, mais bon, si ça convient à leurs clients... \_(ツ)_/¯

Le moins cher, c'est un plan diffusion basic à 200 €, et un plan distribution à 1350€. Faire la distri sans la diffusion ça sert à rien, donc on est à 1550€ pour UN titre, et ils requièrent 130 exemplaires pour un placement dans 25 librairies.  
Évidemment, avoir un distri-diffuseur n'implique pas que les libraires vont forcément prendre les titres proposés, ils choisissent au sein d'un catalogue. Et comme ils n'ont pas énormément de surface de vente, à moins que le livre ne soit déjà un best-seller, c'est rare qu'ils prennent plus d'un ou deux exemplaires d'un titre qu'ils ne connaissent pas. Or, ici, pour écouler les 130 exemplaires, il faudrait que chaque libraire en prenne 5 ou 6, ça me paraît compliqué.
Mais soyons optimistes, et considérons que Spreadboek arrivent à placer en librairie la moitié des titres qu'il a en stock Et que, soyons très optimistes, il y ait très peu de retour, seulement 20%.
On a donc vendu 52 exemplaires avec ce plan distri-diffusion. Chaque livre vendu a donc coûté environ 30€ de distri-diffusion. On considère généralement que la distri-diffusion c'est environ 20% du prix de vente d'un livre. À moins de le vendre 150€ (ce qu'aucun lecteur n'acceptera de payer, bien sûr) on en est très, très loin.
Même en étant encore plus optimistes et en partant du principe que Spreadboek place 100 % de son stock et qu'il y a 0 retour, on est quand même sur plus de 10€ de coût par livre,  donc à peu près impossible que ce soit rentable si on y ajoute l'impression, et les coûts d'édition (et la part de l'auteur, soyons fous).

À titre de comparaison, Bookelis propose un pack distribution pour auteur auto-édité : 96€ pour 1 an, livre disponible à la commande dans 5000 librairies. (Pas de nombre d'exemplaires min ou max spécifié)
Contre 1350 + 200  pour Spreadboek (Bookelis semble inclure dans sa distribution l'inscription au réseau librairies nécessaire pour les commandes alors qu'il faut ajouter le pack diffusion à 200€ pour l'avoir chez Spreadboek), 1550€ pour 2 mois dans 25 librairies.

Hé bien sacré travail d'enquête.
Après bookelis n'est pas pour moi un vrai distributeur, juste un diffuseur. Le livre est référencé sur les sites de commande des libraires, super.... Mais on peut le faire gratuitement de notre côté, ça, si on prend la peine de s'y intéresser (ce qui n'est pas mon cas).
Pour moi un distributeur démarche en personne les libraires et les convaincra de placer les livres en rayon.

J'ai pas du tout suivi l'histoire, mais le post de Verowyn m'a intrigué, et du coup, je viens de remarquer un truc rigolo. x)

Si vous descendez tout en bas la page du site de Spreadboek, vous avez des liens vers les réseaux sociaux.

Bon bah le lien dribble ne marche pas, Linkedin ne marche pas, Facebook ne marche pas, Youtube ne marche pas, Google + ne marche pas. (Mais ça fait toujours classe de mettre de jolies petites icônes.)

Twitter fonctionne et renvoie à un compte créé en 2018, avec 0 abonnements et 3 abonnés. On peut pas dire qu'ils se soient beaucoup fait connaître. ^^

Et le plus beau... si vous voulez commander un plan et que vous cliquez sur "commander", ça vous renvoie sur une page qui bugue et n'affiche rien.

Leur site web est une coquille vide.

Bonsoir,
Merci de rester sur le sujet Spinelle...

J'ai reçu un mail de leur part, je ne vais pas donner suite pour le moment.

Le deal est d'acheter 30 exemplaires avec une remise de 10% et des droits d'auteurs perçus pour 12%.

Pour un prix de vente de 15 euros, chaque exemplaire devrait me coûter 13,5, soit au total 405 euros, une fois les 30 livres vendus j'aurais gagné 450 Euros plus les droits d'auteurs estimés à 35 euros, c'est à dire environ 75 euros pour l'auteur.

Cette proposition, si elle n'est pas une véritable publication à compte d'éditeur me semble être une alternative possible à l'auto édition.

J'ai décidé d'attendre le retour des éditeurs à compte d'auteur a qui j'ai envoyé mon manuscrit mais le monde de l'édition étant ce qu'il est je comprends que certains auteurs se laissent tenter.

Arno12 a écrit:

Pour un prix de vente de 15 euros, chaque exemplaire devrait me coûter 13,5, soit au total 405 euros, une fois les 30 livres vendus j'aurais gagné 450 Euros plus les droits d'auteurs estimés à 35 euros, c'est à dire environ 75 euros  pour l'auteur.

Quand l'auteur achète ses livres pour les vendre, il ne touche pas DA dessus C'est noté dans tous les contrats que j'ai eus. On est donc à 45€ de bénéfice pour les 30 livres vendus.
Et au passage, je n'ai jamais vu une remise si faible pour des livres vendus à l'auteur. Sur mes contrats (à compte d'éditeur, sans achat obligatoire), c'est généralement 30% de remise si je veux les acheter moi-même.

Il y a beaucoup sur le sujet. Il faut à tout prix éviter ces maisons. Mais bon...