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| [Personnages] La représentation dans les romans | |
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À partir de quel statut un personnage compte-t-il selon vous dans la représentation ? | Personnages principaux | | 22% | [ 8 ] | Personnages secondaires | | 31% | [ 11 ] | Personnages tertiaires | | 19% | [ 7 ] | Silhouettes (personnages ayant une ou deux lignes de dialogues) | | 14% | [ 5 ] | Figurants (personnages de passage sans dialogue) | | 14% | [ 5 ] |
| Total des votes : 36 | | |
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| Nombre de messages : 37 Âge : 27 Localisation : Dans mes vêtements de préférence. Sinon, en Belgique. Pensée du jour : Paaaaaapillon ! Date d'inscription : 14/09/2013 | Zachanariel / Petit chose Dim 29 Juil 2018 - 21:18 | |
| Bonjour, Voilà j'écris un roman où j'essaye de faire attention à la représentation, et donc je me pose des questions sur "à partir de quand ça compte", parce qu'il y a des sujets sur lesquels je ne m'y connais pas assez pour en faire un personnage principal ou secondaire par exemple. Du coup je me demande à partir de quand un personnage est compté comme représentation, parce que la représentation, surtout positive, c'est important. N'hésitez pas à voter sur le sondage et argumenter à la suite de ce post ! Merci d'avance pour vos réponse PS : Pour l'instant, j'ai un personnage principal bi, un personnage secondaire qui a un handicap invisible et un autre personnage secondaire noir, j'en suis au tout début donc je construis encore mes personnages |
| | Nombre de messages : 214 Âge : 33 Localisation : Genève Date d'inscription : 17/09/2017 | Eyre / Autostoppeur galactique Dim 29 Juil 2018 - 22:05 | |
| Bonjour, j'essaie aussi de faire attention à la représentation dans mes romans =). Plus que le nombre, j'aurais tendance à penser que c'est la manière de traiter les minorités qui importent le plus (éviter les stéréotypes, en faire des personnages suffisamment construits ect). Après c'est un ensemble aussi, tout dépend du nombre de personnages que tu as dans ton roman ^^. |
| | Nombre de messages : 14921 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Dim 29 Juil 2018 - 22:06 | |
| A quoi servirait un figurant qui ne serait qu'une ombre dans le décor ?
Ils ont tous droit à la vie ! |
| | Nombre de messages : 37 Âge : 27 Localisation : Dans mes vêtements de préférence. Sinon, en Belgique. Pensée du jour : Paaaaaapillon ! Date d'inscription : 14/09/2013 | Zachanariel / Petit chose Dim 29 Juil 2018 - 22:59 | |
| Eyre > Oui c'est sur ! J'essaye de faire un max de représentation positive. Après, pour moi, positif ne veut pas forcément dire gentil, et un méchant peut être une très bonne représentation si traité avec respect, classe, etc (exemple : le méchant de Black Panther, coeur et amours sur lui). Et c'est clair qu'on ne peut pas placer le même nombre de représentation dans un roman en huis-clos avec trois personnes que dans un univers étendu sur douze tomes en contemporain partout dans le monde... Mais j'essaye de faire de mon mieux ! Et quand je ne suis pas concernée par un sujet, je fais appel à la team Twitter où quelqu'un soit répondra à mes questions soit trouvera quelqu'un qui pourra me répondre. C'est utile d'avoir un réseau XD Céléné.C > je... t'avoue ne pas voir quoi répondre ? XD |
| | Nombre de messages : 14921 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Dim 29 Juil 2018 - 23:27 | |
| Séléné, avec un S au début Un personnage ne se résume pas à "il est paralysé" ou "il est bi". Pour un personnage important, on s'en rend compte très vite. Les petits rôles ne sont pas des robots intervenant sans rien penser ni ressentir. Il sont des raisons d'agir, des expressions faciales, des pensées, pourquoi pas un avis sur le héros en face d'eux, et tout cela va se ressentir dans le dialogue. Je fignole beaucoup mes personnages (trop peut-être). Je n'en donne pas tous les éléments dans le texte, mais j'ai besoin de savoir ceci ou cela sur eux pour imaginer leurs réactions. La distinction entre figurant et silhouette ne me parle pas des masses. Un personnage qui ne parle pas peut avoir un rôle important. Un personnage d'importance majeure peut même être invisible et ne se manifester que par ses actions. Mes petits rôles sont parfois plus détaillés que les personnages importants. Sur mon western, on m'a fait la remarque que les rôles principaux s'imposent moins à l'esprit, sont moins concrets, que certains petits rôles, qui ne sont pourtant employés que temporairement. C'est sans doute parce que les personnages principaux, en gardant des "non précisé", peuvent se mouler à l'envie du lecteur, alors que les figurants font partie de l'ambiance globale d'un passage. On décrit bien les paysages ! Pourquoi pas le guide qui vent les tickets à l'entrée ? |
| | Nombre de messages : 37 Âge : 27 Localisation : Dans mes vêtements de préférence. Sinon, en Belgique. Pensée du jour : Paaaaaapillon ! Date d'inscription : 14/09/2013 | Zachanariel / Petit chose Dim 29 Juil 2018 - 23:42 | |
| Bien sûr qu'un personnage ne se résume pas à ce qu'il est, sinon, c'est de la mauvaise représentation. Mais pour moi c'est important d'avoir des persos développés qui ne soient pas tous blancs, pas tous hétéros, pas tous minces. Et parfois on n'a pas besoin d'en faire l'affaire du siècle ou de faire tourner toute l'histoire ou l'intérêt du perso autour de ça (même si certains romans le font très bien, comme Simon VS de HomoSapiens Agenda, aka Love, Simon). Et oui, les petits rôles ont leur importance, mais elle est parfois assez relative. Le monsieur qui sert un café à un des héros une fois dans l'histoire n'a pas besoin d'avoir une fiche de perso selon moi, et consacrer cinq pages à parler de lui me paraîtrait assez lourd et ennuyeux. La distinction entre figurant ou silhouette ça vient surtout du théâtre/cinéma (d'où je viens) : une silhouette va parler, souvent une, deux lignes de dialogue, le figurant c'est le monsieur qui traverse la rue dans le fond du plan où passent les héros. Dans un roman, la silhouette c'est le garde un peu random qui intervient une fois pour dire qu'il y a quelqu'un aux portes du château, le figurant c'est l'un de ces cinquante nobles qui assistent aux délibérations de la reine et de ses conseillers mais ne s'exprime pas. C'est comme ça que je le vois en tout cas ! Mais ce n'est pas vraiment le sujet du topic, puisque je voudrais plutôt y échanger à propos de représentation de minorités |
| | Nombre de messages : 14921 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Dim 29 Juil 2018 - 23:49 | |
| Sans y passer cinq pages, ils peuvent être décrits assez pour qu'on les visualise. Il suffit parfois d'une seule phrase pour qu'on les voie passer au lieu de savoir qu'ils sont là. Le héros, c'est différent. On va avoir tout le texte pour faire connaissance avec lui, et en dire trop peut tuer des effets de mystère ou étouffer l'envie d'en savoir plus sur lui J'ai bien dit, aussi, que je ne mets pas dans le texte tout ce que j'imagine du personnage. Je fais rarement des descriptions de trois pages pour un paysage (jamais, je crois même). Je n'en fais pas non plus pour les figurants. Mais pas non plus pour les héros. Par contre, j'ai peaufiné récemment une longue description de costume qui paraîtra à ce niveau du texte inutile. L'importance des détails de cet habit se révèle beaucoup plus tard. Les figurants peuvent (du moins chez moi), devenir le regard par lequel on observe le héros. A ces moments-là, comment faire pour ne pas leur donner un peu de matière ? Un gamin de six ans qui joue aux billes sur le bord de la route n'aura pas le même regard sur le héros que le soldat qui admire son cheval, la vieille femme qui s'est assise pour se reposer ou le marchand qui se demande si ce mec-là pourrait s'acheter une cape. - Citation :
- Mais ce n'est pas vraiment le sujet du topic, puisque je voudrais plutôt y échanger à propos de représentation de minorités
C'est à dire les handicapés et les bi ? Tu as évoqué cela sur la fin de ton post mais sans préciser que c'est cela le point important, et ce n'est pas non plus indiqué dans le titre du topic... - Citation :
[PERSONNAGES] LA REPRÉSENTATION DANS LES ROMANS Bonjour, Voilà j'écris un roman où j'essaye de faire attention à la représentation, et donc je me pose des questions sur "à partir de quand ça compte", parce qu'il y a des sujets sur lesquels je ne m'y connais pas assez pour en faire un personnage principal ou secondaire par exemple. Du coup je me demande à partir de quand un personnage est compté comme représentation, parce que la représentation, surtout positive, c'est important. N'hésitez pas à voter sur le sondage et argumenter à la suite de ce post ! Merci d'avance pour vos réponse PS : Pour l'instant, j'ai un personnage principal bi, un personnage secondaire qui a un handicap invisible et un autre personnage secondaire noir, j'en suis au tout début donc je construis encore mes personnages Là, j'avoue ne pas comprendre l'intérêt de faire un sondage. Indiquer que le garde a un oeil en moins est plus naturel que de préciser qu'il préfère les hommes. J'ai des "minorités" dans mes textes. Je dirais même que je tiens à en avoir. Cependant, c'est plus souvent sur des personnages "actifs" que ce sera précisé. Si le héros ne se pose pas de question sur eux et si leur particularité n'a pas de rapport avec l'histoire, il est dur de la mentionner sans que cela soit artificiel Dans le texte que j'ai "en cours de peaufinage", les deux personnages principaux peuvent être considérés comme issus de minorité. Pour l'un et pour l'autre, il y a deux aspects de leur personne qui le permettent, mais pour l'un et l'autre, on ne voit d'abord qu'un seul des deux (et pas le plus intéressant pour le scénario). Il faut aussi prendre en compte que les préjugés ne sont pas forcément les mêmes dans un autre monde que le nôtre. Ce qui est chez nous la norme ne le sera peut-être pas ailleurs. Par exemple : dans mon DiscoBall, il y a une fille qui serait chez nous un super-canon mais qui complexe de son allure parce que la mode est de "type années 20" c'est à dire assez asexuée. Le héros de mon Space Opera est noir (métis du moins), mais on ne l'apprend qu'au tableau 5 et ça n'a d'importance que pour des passages descriptivo-poético-oniriques dans les trois derniers tableaux. Les discriminations n'étant pas les mêmes que chez nous, il ne viendrait à l'idée d'aucun protagoniste de le voir comme "noir". Par contre, c'est un non-mutant en excellente santé, et ça c'est rare. Dans mon western, beaucoup de personnages peuvent être qualifiés de "minorités", mais c'est dans un monde qui "se cherche" et où la norme n'est pas encore vraiment définie (même si nous, 150 ans après, savons ce qu'elle sera). En 1867, au Nouveau Mexique. Comme le récit se déroule "dans le monde des blancs" (villes), on peut considérer le héros comme "minorité", mais il est avant tout un "autre". |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Lun 30 Juil 2018 - 10:12 | |
| Salut! Je suis mauvaise élève, je ne fais absolument pas attention à la représentation. Enfin, j'y pense à chaque fois, mais je trouve ça vachement délicat. -Dire qu'un type est gay juste pour la représentation des minorités, ça fait quotat made in USA et je trouve ça encore plus irrespectueux que rien du tout. Tout dépend évidemment du genre littéraire et des codes associés, mais je pense qu'à notre époque, être transgenre, par exemple, ce n'est pas une petite qualification qui peut intervenir entre deux lignes. Ca impacte forcément le personnage, ses relations aux autres et je trouve que le mentionner sans le creuser, ça fait tapisserie. -L'autre versant exaspérant, c'est les personnages résumés au trait qui les rattache à une minorité. Genre la fille est métis et tout ce qui pourra lui arriver y est lié. Je pense que ce n'est pas ton attention et quand tu parles d'en faire éventuellement des méchants, etc, c'est une bonne idée, parce que les minorités sont souvent représentées comme victimes. Ma peur à ce niveau, c'est de débiter des platitudes, parce que je n'en sais franchement rien de ce que cela fait d'être en chaise roulante! Du coup, j'aurais sans doute tendance à dire que ça doit être dur d'être dépendant des autres, de sentir la pitié dans les regards, mais ça, c'est des trucs qui ne feront pas avancer le débat. -Le troisième écueil que je vois, c'est que j'aurais sans doute tendance à m'inspirer des gens que je connais et de leur témoignage. Pourtant, cette histoire leur appartient. Donc je préfère éviter. Après, vu le peu de personnages qu'il y a dans mes romans, ça ne pose pas tellement problème je pense! De plus, je suis très avare en description physique. Si les gens les imaginent tous blancs aux cheveux clairs, c'est leur problème, je n'ai rien dit de tel Niveau du statut des personnages, je rejoins Séléné C. C'est un peu un faux débat. Une des différences avec le cinéma, c'est qu'on peut faire vivre un personnage sans qu'il n'ait dit le moindre mot. Une mendiante croisée au coin de la rue peut poursuivre les pensées du héros pendant des pages et des pages. Ca arrive dans les romans qu'un personnage a priori mineur occupe une place symbolique essentielle. C'est sans doute possible au cinéma, mais ce serait peut-être plus difficile à rendre. Dans la première version de mon roman, les trois premiers avis étaient "en tout cas, mon personnage préféré c'est le chat!" Pour les silhouettes/figurants, je pense que ça pourra avoir de l'importance dans un effet de foule. Ca, le cinéma le fait beaucoup. Si le personnage va dans une prison, même si aucun personnage de dit une parole, il va sans doute ressortir avec une impression forte des prisonniers.
Dernière édition par fleur-de-lyss le Lun 30 Juil 2018 - 11:05, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 1738 Âge : 48 Localisation : Paris Pensée du jour : Je s'apelle Prout Date d'inscription : 28/04/2009 | Fat Jésus / Crucifixion en rose Lun 30 Juil 2018 - 10:59 | |
| Comme toujours, c'est quelque chose à faire de façon subtile. Le problème que l'on peut arriver, c'est des textes écrits de façon très condescendantes, du style "voyez, y'a des bons noirs/homos/arabes, j'en met dans mes romans". La tentation peut être forte de faire de ne dépeindre des personnages représentatifs qu'avec des traits positifs.
Et surtout, le plus gros risque est de réduire tes personnages à leur identité. Regarde comme ça se passe dans la vraie vie. J'ai un collègue homo, mais ça ne veut rien dire dans la vie de tous les jours. J'ai des tas de collègue musulmans, et le seul moment où on s'en aperçoit, c'est pendant le ramadam. Disons qu'il faut des persos de tous les bords, parce que sinon, tu n'es pas en adéquation avec le monde réel, mais sauf des cas bien particuliers, il ne faut pas que tes persos se résument à ça. Tout au plus cela doit "colorer" leur comportement. Par exemple, dans une grande fête, ton perso musulman sera le conducteur qui boit pas. Ta perso lesbienne amènera sa femme. |
| | Nombre de messages : 2858 Âge : 40 Localisation : Antichambre de Louis XIV Pensée du jour : CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même Date d'inscription : 21/04/2017 | Tengaar / (de Dunkerque) Lun 30 Juil 2018 - 11:19 | |
| En fait, je ne comprends pas ce que vous entendez par "représentation" ... |
| | Nombre de messages : 14921 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Lun 30 Juil 2018 - 11:25 | |
| - Tengaar a écrit:
- En fait, je ne comprends pas ce que vous entendez par "représentation" ...
+ 1 Tant qu'il ne s'agissait que d'approfondir plus ou moins les personnages selon leur importance dans le roman, ça allait (c'est ce que j'avais compris en lisant le 1° post) mais dès lors que ça devient une question de présence des minorités... je ne vois pas trop ce que ce sondage vient faire là. Puisque tu dis toi-même ne pas vouloir passer 5 pages sur la description d'un figurant, en indiquant des points inutiles |
| | Nombre de messages : 1738 Âge : 48 Localisation : Paris Pensée du jour : Je s'apelle Prout Date d'inscription : 28/04/2009 | Fat Jésus / Crucifixion en rose Lun 30 Juil 2018 - 11:36 | |
| De façon générale, ça doit être comme dans la vraie vie. Tu ne peux pas avoir quelqu'un être de telle ou telle minorité "parce que...".
Dans la vie, il y a aucune raison pour laquelle ta collègue est lesbienne, ton voisin est noir, ou ton facteur est musulman. Ils le sont, tout simplement. Essaie d'être crédible, sinon, ça va se voir que tu fais des efforts pour être représentatifs. Par exemple, si à Paris, environ 20 à 30% des membres de ton bureau viennent de minorités raciales, c'est crédible. Si ça se passe dans le fin fond des Ardèches, avec en plus plusieurs minorités sexuelles, à moins d'avoir de bonnes raisons, ça le fait pas.
Dans mon cas, sur "Héropolis", j'ai quelques personnages venant de minorité. Mais ce n'était pas un effort conscient. J'ai des noirs, des gays, des musulmans, mais je n'y ai pas plus pensé que ça. Je ne me suis pas dit "tiens, faut que j'en mette, sinon ça fait pas éclairé". C'est tout simplement parce que, ça n'aurait pas été crédible, une société où tout le monde est blanc, chrétien et hétéro. Les seuls cas où tu dois mettre un point d'honneur à affecter une minorité à un de tes persos, c'est si ça doit servir l'histoire. Par exemple, j'ai un turc et un sierra leonais dans mon histoire. Dans ces deux cas, leur appartenance est importante. |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Lun 30 Juil 2018 - 11:55 | |
| J'ai un peu de mal aussi avec la formulation de la question (et le lien avec le sondage). Je pense qu'il s'agit effectivement de déterminer quelle place faut-il laisser aux minorités dans son œuvre. Est-ce que vous considéreriez un roman présente des minorités s'il ne s'agit que d'un figurant/d'un personnage mineur/etc.? La question de la représentation des minorités dans les romans a un intérêt, mais posée comme ça, je la trouve plutôt stérile Je pense qu'on ne peut que répondre que ça dépend vraiment de ce que tu en fais et du sens que tu y donnes. |
| | Nombre de messages : 1738 Âge : 48 Localisation : Paris Pensée du jour : Je s'apelle Prout Date d'inscription : 28/04/2009 | Fat Jésus / Crucifixion en rose Lun 30 Juil 2018 - 12:03 | |
| - fleur-de-lyss a écrit:
- J'ai un peu de mal aussi avec la formulation de la question (et le lien avec le sondage).
Je pense qu'il s'agit effectivement de déterminer quelle place faut-il laisser aux minorités dans son œuvre. Est-ce que vous considéreriez un roman présente des minorités s'il ne s'agit que d'un figurant/d'un personnage mineur/etc.?
La question de la représentation des minorités dans les romans a un intérêt, mais posée comme ça, je la trouve plutôt stérile
Je pense qu'on ne peut que répondre que ça dépend vraiment de ce que tu en fais et du sens que tu y donnes. Je pense que tout doit être fait pour une bonne raison. Si c'est juste pour gagner des cookies, parce que tu es "woke", ça finit par se voir. Mais l'absence totale de minorité finit par se voir aussi. Par exemple, Amélie Poulain : malgré tout le bien qu'on peut trouver à ce film, beaucoup de gens ont critiqué le ridicule qu'il n'y ait qu'un seul arabe dans tout le film. Quiconque ayant ne serait-ce qu'une fois passé à Montmartre sait à quel point ça nuit à la crédibilité du film. |
| | Nombre de messages : 14921 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Lun 30 Juil 2018 - 13:46 | |
| Soudain, je songe à mon grand-oncle qui (il y a très très longtemps) a demandé en regardant mes dessins récents si j'étais raciste, car il n'y avait que des blancs. Précisons que j'étais dans une période "costumes de type XIV° siècle" (qui succédait à une période gauloise). J'ai aussitôt transformé celui que j'étais en train de débuter pour le placer à notre époque dans une maison de couture (ça me permettait de continuer à jouer sur les drapés). Un dessin sans grand intérêt mais où j'avais placé autant de variété que possible. Il a trouvé que mes noires ne ressemblaient pas à des noires mais à des blanches avec une peau noire (il avait passé pas mal d'années en Afrique). C'était vrai en ceci que je n'avais jamais pris le temps d'examinés les types de morphologies de telle ou telle ethnie (et en plus mes dessins étaient nettement moins détaillés qu'à présent). Mais pas si vrai que ça, puisqu'il existe des peuples noirs aux caractéristiques anatomiques semblables à celles des européens. Le reproche qu'il m'avait fait de ne mettre que des blancs était en fait absurde. La seule façon dont j'aurais pu placer un noir ou un arabe dans mes cadres à fenêtres sculptées et jeux de dallages, cela aurait été une troupe de jongleurs (et encore... un seul, ou peut-être deux, mais pas toute la troupe). J'ai l'impression qu'ici, on est dans un questionnement du même type. |
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