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 Et l'écologie ?

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Don Rumata
   
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Don Rumata  /  Fiancée roide


Il va falloir saccager la maison du vampire
 
Scientifique-01
   
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Scientifique-01  /  Tapage au bout de la nuit


Voilà quelques citations pouvant aider le changement.

Citations


  1. Pour être sage, penser ne suffit pas ; il faut « être la pensée ».

  2. Souviens-toi de ton hivers personnel et tu connaîtras peut-être un jour, le vrai secret de la vie.

  3. Le commencement de l'esclavagisme est dans un manichéisme qui oblige une compréhension de l'humain dépourvue de tout son « sang » et sa « sueur ».

  4. La beauté n'a pas de science.

  5. L'instinct suffit pour survivre. De nos jours, trop de gens utilisent leurs cerveaux pour paresseusement vivre sans instinct.

  6. Le fascisme est né d'une insuffisance de la pensée.

  7. Le jour où tous les peuples pourront cultiver leurs paisibles vies eux-mêmes, les despotes feront faillite.

  8. Il faut quand même avoir un esprit très peu contraint à la vérité pour subir une « conversion religieuse »...

  9. Tiens... la hasard et la persévérance m'a fait faire une réflexion pertinente qui va changer ma vie : Je suis vivant !

  10. Le seul mythe que je crée est mon mythe volontaire et absolu de ma propre laideur personnelle. Et c'est cela : être sage.

  11. J'offre toutes mes amitiés à ces personnes qui maintiennent un minimum de connaissances, qui s'obstinent dans cette sage bonté de la vérité.

  12. N'ayez pas peur, car la peur empêche l'imagination, alors que l'imagination est nécessaire à l'humanité pour survivre.

  13. Quand l'humanité est en danger, l'humanité n'a pas le droit de ne pas réagir, car l'humanité ne va pas au-delà de l'humanité.

  14. Dans une société d'autruches, un débat sur l'intégrité est un débat dénudé d'intégrité.

  15. L'humanité ne bougera pas le petit doigt pour créer un monde faux ; c'est ce que les écologistes ne comprennent pas.

  16. Je sais que ton discours est insuffisant ; cela est un indice suffisant.

  17. Il faut continuer à s'aimer entre humains, sinon nous ne pourrons pas continuer dans le temps. Ceci est une vérité éternelle et absolue.

  18. La sagesse est bien peu de chose comparée à la vie, et ce, même si elle est nécessaire à l'humain pour survivre.

  19. Ne m'obéissez pas. N'obéissez qu'à vous-mêmes.

  20. Fondamentalement, on est toujours soi-même... sauf mort.

  21. Le suis un homme : ni plus ni moins. Je laisserai mourir la planète avant d'accepter un autre statut.

  22. Aussi, si la femme ne respecte pas l'homme, c'est foutu.

  23. Maintenant et pour toujours, un dirigeant est illégitimement un dirigeant lorsqu'il n'arrive pas à aimer toute l'humanité dans les décisions qu'il prend.

  24. Il n'y a pas d'égoïsme plus fondamental que celui de vivre d'une manière qui empêche les lendemains d'exister.

  25. Les femmes qui veulent interdire d'une manière absolue la liberté des hommes ne seront jamais porteuses d'avenir.

  26. L'humain ne pourra pas vivre sans les étoiles...

  27. L'avenir est plus important que mon passé.

  28. Il n'y a pas d'amour dans l'absolu ; il y a de l'absolu dans l'amour.

  29. Les religions sont un tremplin vers la civilité : non une finalité.

  30. L'idée de la perfection est le fondement de la folie.

  31. Ce qui caractérise le mieux la guerre n'est ni l'opposition ni le malheur, mais simplement l'imbécillité. Dans la réalité la plus générale, la guerre n'apporte jamais le bonheur.

  32. Nous sommes tous habités par un monstre ne pouvant être détruit que par deux choses : la mort ou l'amour.
 
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Je lis actuellement L'invention de la nature, d'Andrea Wulf, sur la vie d'Alexander von Humboldt, le premier à amener l'idée que tous les éléments de la nature sont liés dans le cours des idées occidentales, jetant ainsi les bases de la notion d'écosystème (bien que ce terme ne soit inventé qu'au XXe siècle par Arthur Tansley).

Lorsqu'il voyagea en Amérique du Sud entre 1799 et 1804, donc à peine au début du XIXe siècle, il avait déjà noté les ravages que le colonialisme et l'impérialisme causaient à l'environnement, notamment du fait de l'apparition de la monoculture :

L'invention de la nature, Andrea Wulf a écrit:
Trop souvent, Humboldt avait eu l’occasion de constater qu’il était possible de mourir de faim sur des terres autrefois fertiles, rendues stériles par la surexploitation. Dans la vallée d’Aragua, au lac de Valencia, par exemple, il avait vu que la culture de l’indigo avait détruit l’économie locale pour satisfaire la demande de ce pigment bleu qui donnait une si jolie couleur aux vêtements de l’autre côté du monde, car cette plante de culture facile avait remplacé, par appât du  gain, le maïs et les autres cultures vivrières. « Malgré la fertilité du sol », écrivait Humboldt, l’indigo exigeait « des soins particuliers ». Les champs s’épuisaient, et d’ici quelques années, prédisait-il, plus rien n’y pousserait. On exploitait le sol « comme une mine ».
Plus  tard,  à Cuba, il avait vu que d’importantes zones forestières de l’intérieur de l’île avaient été abattues pour faire place aux plantations de canne à sucre. Partout où il allait, les cultures de rapport remplaçaient « les végétaux qui servent à la nourriture de l’homme ». Cuba ne produisait pas grand-chose d’autre que du sucre, ce qui signifiait que, sans importations en provenance des autres colonies, « l’île serait affamée ». Une situation qui ne pouvait générer que de la dépendance et de l’injustice. De  la  même manière, les  habitants de la région de Cumaná cultivaient tellement de sucre et d’indigo qu’ils étaient obligés d’acheter à l’étranger des produits agricoles, alors qu’ils auraient facilement pu les faire pousser eux-mêmes. La monoculture et les cultures de rapport ne créaient pas des sociétés heureuses, disait Humboldt. Seule une agriculture vivrière, produisant des espèces destinées à l’alimentation et variées, par exemple bananes, quinoa, maïs et pommes de terre, était à recommander.
Humboldt fut le premier à établir un lien entre le colonialisme et la destruction de l’environnement. L’interaction complexe des phénomènes était un thème récurrent dans ses écrits, mais il réfléchissait aussi à la place de l’homme lui-même dans ce réseau du vivant. Sur le rio Apure, il avait constaté les dégâts causés par un barrage de construction espagnole destiné à contrôler les inondations annuelles. L’abattage des arbres, qui avaient retenu les berges  comme « un mur extrêmement dense », n’avait fait qu’aggraver la situation. Au final, le fleuve emportait encore plus de terre tous les ans dans ses débordements. Sur le haut plateau de Mexico, Humboldt avait observé que le système d’irrigation avait presque asséché un lac où l’eau était puisée, et que les terres dans les vallées se désertifiaient. Partout dans le monde, notait Humboldt, les ingénieurs hydrologues avaient commis des folies semblables, coupables d’une vue à court terme uniquement.
Humboldt n’envisageait pas  les questions d’écologie indépendamment des effets de la politique et du pouvoir impérial sur la nature. Il critiquait l’injuste répartition des terres, la monoculture, la violence contre les populations autochtones et les mauvaises conditions de travail des Indiens – des thèmes qui restent d’une totale actualité aujourd’hui. Le poste qu’il avait occupé à l’inspection des mines l’avait placé aux premières loges pour comprendre les conséquences de l’exploitation des richesses naturelles sur l’environnement et l’économie. Il critiquait le système économique mexicain qui reposait sur les cultures de rapport et l’extraction minière, parce que cela rendait le pays dépendant des fluctuations des marchés internationaux. « Les seuls capitaux, disait-il, dont la valeur s’accroît avec le temps, sont les produits de l’agriculture. » Il était persuadé que tous les problèmes rencontrés dans les colonies étaient causés par « l’imprudente activité des Européens ».

Ça rejoint cet article super intéressant sur la conservation des graines et de leur diversité.
 
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Belle intervention.
 
Liam Daläa
   
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Causa-Senex a écrit:
Voilà quelques citations pouvant aider le changement.




  1. Le suis un homme : ni plus ni moins. Je laisserai mourir la planète avant d'accepter un autre statut.

  2. Aussi, si la femme ne respecte pas l'homme, c'est foutu.

  3. Les femmes qui veulent interdire d'une manière absolue la liberté des hommes ne seront jamais porteuses d'avenir.




En effet, l'intervention de Moïra est plus pertinente que la précédente !
Mais du quoi tu parles Causa-Senex ? De ta dernière rupture amoureuse ?


https://linktr.ee/guilhemdedesencerclement
 
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I love you

 
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Sujet qui irrigue toute mon écriture. C’est plus un processus engagé en moi-même qu’une simple réflexion.

L’écologie est le lieu d’une guerre que l’humain a engagé avec lui-même. En 1964, Norbert Wiener, fondateur de la cybernétique, affirmait que « Le monde de l’avenir sera une lutte de plus en plus serrée contre les limites de notre intelligence. »

C'est plus qu'un excellent sujet, c'est le grand deal de notre époque qui se joue sous nos yeux. Si notre écriture ne le reflète pas d'une manière ou d'une autre, nous sommes hors du coup. Option qui, par ailleurs, se défend.

Je pense que le poète doit témoigner de cette guerre, comme il l'a toujours fait auparavant. Et l’espace de ce témoignage est très ténu, encore et encore.

Il faut des pages entières pour développer ça
 
Fraise des bois
   
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Fraise des bois  /  Autostoppeur galactique


Bonjour je m'excuse si le sujet a déjà été abordé 

peut être que l'on pourrait, si le thème c'est le" grand deal de notre époque", ou de "défi le plus important du XXeme siècle" (premier message et dernier), réfléchir à la définition de la chose? ok pour partir de l'écologie, de ce "champ" là, mais moins comme l'objet du grand deal que ce qui nous permet d'y arriver (à en discuter). du coup c'est quoi le grand deal/défi-le-plus-important?
autrement dis, mais on peut parler d'écologie sociale ou de phènomènes socio-environnementaux aussi, il me semble que faire le tri manger zéro déchets etc n'a qu'une très moindre influence sur le cours des évènements actuels. j'ai l'impression qu'en même temps qu'on peut faire la guerre au plastique (s'attaquer à la conséquence) on trouverait plus de satisfaction collective et d'alli.é.e.x à s'attaquer aux causes hypothétiqus du problème. autrement dit la prolifération du plastique comme conséquence d'un ensemble d'évènements dont il s'agit de retracer l'histoire et d'observer les manifestations contemporaines. je veux parler de la colonisation européenne par exemple ou même de CAPITALISME mais ce serait pas assez précis.


some statistic :
OXFAM, 1990)2015. 10% les plus riches (630 millions) sont responsables de 50% de la production de CO2 dans l’athmosphère.

un petit diagramme :
Et l'écologie ? - Page 23 Captur12
 
Grisebouille
   
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Grisebouille  /  Si c'est pas urgent, je le fais pas


Je pense que c'est plutôt la colonisation qui est un dérivé du Capitalisme qui lui-même est un dérivé du mal humain...Y a pas une société, même la société dîtes "primitives" où l'homme n'exploite pas son entourage (femmes, personnes différentes, animaux, végétaux, etc, etc...). Ce qui est triste c'est qu'aujourd'hui on voit parfaitement que ce raisonnement ne mène nulle part et pourtant, on s'entête dedans.

Pour revenir aux premières questions posées : vous préoccupez-vous de l'écologie, pq n'êtes-vous pas végétariens...Je dirais que je m'en préoccupe jusqu'à un certain point. C'est à dire que comme tout le monde, j'essaie de réduire ma consommation de viande (ça tombe bien, c'est trop cher pour moi :p) de réduire mes déchets mais j'ai l'impression que ce n'est jamais suffisant. Le problème de l'écologie, c'est que, née dans les années 90, j'ai assisté à une lente dégringolade où quand j'étais jeune, on me disait tri tes déchets, tu sauveras la planète et maintenant, j'en suis rendue à "Aloooors si tues zéro déchet, si tu es végan, si tu n'utilises plus la voiture ni l'avion, si tu n'as pas d'enfants et si tu renverses ton gouvernement et exproprie tous les capitalistes hyper-pollueurs (both at home and overseas hein parce que si on est tout vert mais que les chinois restent tout jaune (désolée pour cette grosse blague raciste, c'est bien sûr de l'humour, je fais plein de bisous à mes frères d'humanités asiastiques (pas trop quand même parce que gestes barrières tout ça mais bon...) continuent à polluer, ça servira pas à grand chose...Bah là, tu auras PEUT-ETRE une chance de sauver ce qui peut encore l'être..." Ca motive pas à agir ^^ Y a plein de choses à faire pourtant, j'essaie de plus utiliser la voiture mais j'en ai besoin pour travailler, y a pas de transports en commun là où je taffe, de consommer zéro déchets tout ça...Régulièrement je me dis "bon il faut que je m'y mette là !" au moins remplacer le coton, les brosses à dents, acheter du vrac...Mais je suis tellement tout le temps pris par l'immédiat, à savoir déjà payer mes factures et boucler mes fins de mois. J'ai l'impression d'être dans une telle précarité que je ne me soucie que de savoir de quoi demain sera fait. Je ne suis plus sur du long terme mais que sur du très court terme et de plus en plus quand on me dit "plus tard" j'ai envie de répondre "Non, maintenant"...Je sais pas si d'autres jeunes sont dans le même cas de figure, j'espère que non même si je sais que si...
 
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Fraise des bois a écrit:
c'est quoi le grand deal

Pour moi, réussir à devenir une planète.

Fraise des bois a écrit:
réfléchir à la définition de la chose

Généralement ça se termine par des combats de mots. Mais dans l’intervalle c’est vrai qu’il peut se passer des choses intéressantes, quoiqu’assez fatigantes.

Fraise des bois a écrit:
mais ce serait pas assez précis.

A quoi penses-tu précisément ? Au développement collectif d’un savoir sur la généalogie de l’état des choses ?

Grisebouille a écrit:
Y a plein de choses à faire pourtant

Tu n’as pas à arrêter un monde à toi toute seule. Chacun peut essayer de se pardonner de ça, parce que notre conscience dépasse notre capacité à agir. Mais nous pouvons développer notre joie, qu’elle soit le reflet d’une vie juste, non seulement envers notre environnement, mais également envers nous-mêmes
:flower:
 
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Grisebouille a écrit:
J'ai l'impression d'être dans une telle précarité que je ne me soucie que de savoir de quoi demain sera fait. Je ne suis plus sur du long terme mais que sur du très court terme et de plus en plus quand on me dit "plus tard" j'ai envie de répondre "Non, maintenant"...Je sais pas si d'autres jeunes sont dans le même cas de figure, j'espère que non même si je sais que si...

Je pense que c'est le cas de plus en plus de personnes, et la crise covid n'arrange rien. C'est une question que je me pose, comment on peut mobiliser des gens sur ce genre de sujets s'iels vivent dans la précarité ? Le zéro déchets & co, bien sûr que ça serait bien un monde où tout le monde le fait, mais à l'heure actuelle ça reste de l'écologie bourgeoise. Pour ça que l'écologie reste indissociable des luttes sociales. Et également indissociable d'une action collective, de masse, où ceux qui polluent le plus (les plus grosses industries, etc.) on en fait 💥

Seb a écrit:
Tu n’as pas à arrêter un monde à toi toute seule. Chacun peut essayer de se pardonner de ça, parce que notre conscience dépasse notre capacité à agir. Mais nous pouvons développer notre joie, qu’elle soit le reflet d’une vie juste, non seulement envers notre environnement, mais également envers nous-mêmes

Mais je suis quand même très d'accord avec ça !
 
Fraise des bois
   
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Fraise des bois  /  Autostoppeur galactique


@moïra merci pour la vidéo de ce monsieur qui parle des baleines ça fait vraiment très plaisir à voir.

@seb d'accord pour l'embourbement dans les débats sur l'origine mais c'est peut-être ce qui permet de savoir comme en FINIR aussi.

pour ce qui est de capitalisme ou colonisation en premier, y'a des débats, mais ce que je retiens (je crois) c'est que l'accumulation primitive du capital, ce qui permet de lancer la dynamique d'industrialisation, c'est plusieurs choses :

-enclosures en angleterre permettant de créer une réserve d'ouvrièr.es à partir des dépossessions des paysan.n.es/païens, expropriation des communs mais aussi des savoirs et des corps, notamment féminins (voir Federici).

-esclavage et mise en place d'une division internationale du travail avec l'économie du coton en premier lieu (Force de travail africaine, Terre américaine et Capital européen), mise en place d'une interdépendance mondiale où le centre européen absorbe les bénéfices (ce qui veut dire : dispositifs transatlantiques de gestion à distance, création et développement d'institutions de courtage, prémisse aux bourses qui fixent les prix des choses sur des cours mondiaux, et). Sur ce sujet je n'ai pas lu mais il y a Mintz qui a écrit une histoire politique du SUCRE qui raconte à la fois les transfmations du sucre et les transformaitons que cette économie provoque dans le monde. Comment il y a littéralement un transfert d'énergie (de calories) à l'échelle globale, qui aprt des esclaves du sud, vers les prolétaires anglais.

- mise au pas et en discipline de la "nature" (catgorie dans laquelle les écoféministes incluent en fait tout ce qui n'est pas homme-blanc-cis-hétéro-adulte-urbain), donc inclut les deux points précédents, mais donc extractivisme minier (la mine d'argent de Potosi en Bolivie par exemple, dont l'exploitation a constitué la reserve monétaire des banques européennes à partir du 16-17eme siècle) par exemple.

après y'a des gens comme David Harvey qui parlent des dynamiques de l'accumulation comme de la PREDATION et comme un processus, d'accumulation par dépossession, en insistant sur le fait que c'est un processus qui est toujours à l'oeuvre aujourd'hui. accumulation primitive qui permet au capital de se générer dans un premier temps (pour cela il faut une grosse rentabilité de départ à un moment, que permet justement l'esclavage et donc la colonisation), et de se regénérer ensuite et en permanence. aujourd'hui ça prend des formes comme la biotechnologie génétiques ou le landgrabbing.

du coup sans s'embourber oui je pense que si on veut (mais je sais pas si on le veut..) que cette discussion sur le forum ait une portée politique on peut discuter de l'origine du PB ECOLOGIQUE (objet de la discussion).
après on est pas obligés de penser en termes de capitalisme. tt le monde ne se dit pas anti-capitaliste et pourtant peut se sentir concerné.e.s par le problème écologique. moi j'interprete les choses par le biasi de cette notion critique/analytique mais on peut faire autrement.

par exemple puisque nous sommes tous.tes. ici réunies par l'activité d'écriture je me demande comment par l'écriture précisément on peut participer à ouvrir le champ des possibles.
comme dirait Stengers (la sorcellerie capitaliste, je conseille) comment par l'écriture faire vivre la proposition selon laquelle "UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE" (par exemple un monde où "on" devient une planète. ou un monde où c'est possible d'être ce qu'on veut hors d'une norme, sans être minorisé.

je dirais que le grand deal c, avant que de réussir à devenir une planète (faudrait détricoter cet énoncé je comprends pas trop ce qu'il sous-entend/implique), réussir à inventer d'autres mondes et les protéger, et puis aussi protéger les mondes autres qui existent déjà (humains ou autres qu'humains)


(ça me semble quand même difficile d'apercevoir des modalités d'action en dehors d'une volonté intersectionnelle et queer. queer et intersectionnelle ce qui revient à considérer aussi qu'une cause originelle de la crise écologique c'est la norme hétéro-patriarcale et la normalité blanche qu'on pourrait TRES PROBABLEMENT reconnaître dans les 10% qui produisent 50% des émissions de CO2 en 25 ans d'après Oxfam. mais là je m'avance)


un collectif queer qui fait des trucs intéressants et qui a bcp influencé ma perspective actuelle (qui est celle d'une personne privilégiée qui a accès aux études et non précaire je précise qd meme)

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50 % des gaz à effet de serre, ou 50 % de la pollution ?
Donc 10 % de 7,3 Milliards, ça doit faire 730 Millions de gens à convaincre pour espérer n'avoir q'une réduction d'au moins 50 % de pollutions ? (à mon avis le chiffre colle car ça correspond aux "riches" qui se trouvent en Amérique du nord, Européen et Chine qui doivent à eux trois avoir une population de 1,6 milliard d'habitant, et on peut compter que la moitié est 'aisé'). Le problème c'est que je suis pas sûr qu'ils soient très sensible au chant des baleines.
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50% de la production de CO2 entre 1990 et 2015
C’est juste un chiffre pour donner une idée de ce qui se joue de rapports de classe derrière la question de l’écologie et la question de la classe étant pas dissociable de celles de la race et du genre. Après je sais pas si la solution c’est de les convaincre. Peut être que s’engager contre les dynamiques qui historiquement ont produit Et continue de le faire la richesse et le pouvoir de ces gens c’est déjà plus faisable quotidiennement



 
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je te trouve bien optimiste.
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