Bonjour à tous, le lys bleu apparemment su sa page ne se revendique pas à compte d’auteur

Oui, c'est un compte d'éditeur à participation de l'auteur sous forme d'achat d'exemplaires, mais au final, c'est un peu comme du compte d'auteur déguisé.
Sinon, je ne pense pas qu'il va te rendre tes droits facilement, car au vu de ton classement Kindle sur Amazon, tu fais des ventes numériques (je viens d'aller voir), mais peut-être qu'en insistant il y a moyen.

Ils se revendiquent rarement comme compte d'auteur. Ça permet d'attraper plus d'auteurs et de gagner plus d'argent. Mais ce serait plus une discussion à avoir dans le loooooong sujet du Lys Bleu ! (qui fait plus d'une dizaine de pages, dans mon souvenir xP)

Je fusionne avec le topic d'Avis de la maison, je pense que ça aura plus sa place là bas.

Très intéressant tout ça, je comprend mieux comment ça fonctionne et la ou il faut faire gaffe.

je ne voudrai pas relancer le débat sur les ME à compte d'auteur au travers de ce post (mon 1e, je suis ému), mais simplement apporter mon témoignage. J'ai publié en juin dernier mon 1e bouquin en ebook via KDP sur Amazon (roman autobiographique). Pas concluant en terme de retour (une vingtaine de ventes). Ce, en attendant de dénicher une ME pour la publication papier. J'ai donc transmis mon manuscrit sans compter, avec le secret espoir bien sûr, de décrocher la timbale. Si j'attends toujours la timbale (les délais variant entre 2 à 6 mois), j'ai curieusement reçu (sous 3 semaines) 5 offres contractuelles (Editions Vérone, Editions Maïa, Le livre et la Plume, Publibook et le Lys bleu), dans dans termes similaires à ce que certains d'entre vous ont reçu. Passé l'intense moment de jouissance (j'étais enfin un auteur au talent reconnu), je suis rapidement redescendu sur Terre. Car il m'est impossible de faire abstraction des nombreux posts lus au sujet de ces maisons à compte d'auteur sur ce forum et des interrogations qu'elles suscitent. Scepticisme d'autant plus renforcé, que les contrats des Editions Maïa et du Lys bleu semblent sortir de la même matrice, genre copie collé ... Je vais chercher à me rapprocher de ME régionales, l'action de mon roman se situant en Bretagne et à Lyon principalement.
Bonne soirée.

CalédoniaRob a écrit:

Bonjour à tous, le lys bleu apparemment su sa page ne se revendique pas à compte d’auteur

Désolée je up 1 mois après, mais y a quand même quelque chose d'incroyable.

C'est que le monde de l'édition est le seul qui arrive à te faire croire qu'il est naturel de payer pour bosser. Peu importe la forme : ce genre de maison estime qu'il est acceptable ou normal de rançonner ses auteurs en prenant leur rêve en otage. On laisse entendre qu'il n'y a "que comme ça" qu'on peut être publié. Que "tout le monde commence par là".

C'est terrible que certaines personnes (y compris des auteurs !!) en arrivent à accepter ça. Payer pour bosser. Rien que comme ça ça sonne absolument dingue. C'est la preuve (s'il en fallait encore une) que l'écriture n'est pas, et n'est pas près d'être, considérée comme un "vrai travail".

Le débat a déjà eu lieu 1000 fois sur ce forum, et au moins une bonne centaine de fois sur le topic mais c'est quand même aberrant que ces maisons survivent alors que l'accès à l'information est de plus en plus large.

Chacun ses ambitions, ses rêves, ses moyens pour faire vivre son bouquin. Mais signer avec des maisons pareilles, au-delà d'être une arnaque à échelle personnelle, ça contribue également à nourrir cette idée que l'auteur, après tout, ne travaille pas vraiment. Et qu'il devrait se montrer reconnaissant si on lui offre l'opportunité d'éditer.  

Dans beaucoup de cas, ces maisons s'adressent à des primo-romanciers ou des gens n'ayant connu que le compte d'auteur auparavant. Et beaucoup d'auteurs "débutants" (au sens éditorial) voient ça comme une solution de repli qui leur éviterait l'échec ("mieux vaut ça que de ne pas être publié"). Au-delà de l'arnaque même du compte d'auteur (ou participatif, ou autre...), ça fait son beurre sur la peur qu'ont les auteurs de ne jamais être lus. Et beaucoup de ces auteurs "débutants" ont du mal à envisager que leur bébé ne soit jamais édité, donc sautent sur ce genre de contrat.

Je pense qu'il y a un souci à plus grande échelle dans la conception qu'on a du monde éditorial. Cette idée du "tout le monde peut/doit être publié"  (alors que de toute évidence, le marché et les places en librairie sont limités) vient ajouter de l'eau au moulin des maisons de ce type. Puisque les auteurs trouvent parfois indigne de ne pas trouver de maison pour leur poulain et refusent cet "échec" (que tous les auteurs ou presque connaissent dans leur vie) en préférant publier sans aucune décence (ou respect de leur travail) plutôt que de ne pas publier du tout.

Attention, cette maison d’édition n’est absolument pas à la hauteur de ce qu’elle vend et une fois le contrat signé on est piégé et en réalité on signe la mort de son livre.
Un écrivain c’est quelqu’un qui, dans la solitude des heures, des jours et des semaines, parfois des mois même, aligne, bien ou moins bien, les mots, les phrases et les chapitres en souhaitant secrètement de les voir s’envoler aux quatre coins de ses espoirs. Il sera bon, moins bon ou excellent, mais toujours, il aura été sincère.
Un lecteur, c’est une personne en quête de rêves, d’aventures, de départs, d’envolées, d’atterrissages en douceur ou les quatre fers en l’air. Il sera séduit ou déçu, mais toujours, il aura parcouru les lignes et les pages avide de savoir.
Une maison d’édition, ce sont des professionnels qui mettent leurs talents au service des écrivains et des lecteurs. Ce sera un guide, un pilier, un mentor. Elle sera modeste, connue ou reconnue, mais toujours, elle devra s’entourer d’honnêteté. Et puis, il y a les usurpateurs qui n’ont rien d’une maison d’édition, tout juste, peut-être, peuvent-ils être rangés dans la catégorie des imprimeurs. Et encore, pour exercer ce métier, il faut une bonne dose de savoir-faire et l’humilité de ne pas s’élever au-delà de ses compétences. Dans cette profession également, il y a les bons, les excellents et les médiocres.
Moi, j’ai rencontré le médiocre, pour mon plus grand malheur et celui de mon livre retenu en otage par un contrat truffé de conditions et d’obligations réciproques, dont seules les miennes sont d’application.
Chaque écrivain a droit à la franchise sur son travail et un non ou une analyse critique n’est jamais un échec. Par contre, un oui racoleur habillé d’un savoir-faire de façade pourra parfois flatter certains égos, mais toujours, renverra dans les cordes les plus inexpérimentés et les naïfs qui seront un vivier précieux pour de telles pratiques.

Bonjour Sylvie Deneyer, et merci pour ton témoignage.
Cependant, ton premier message aurait dû être ta présentation dans la section dédiée : https://www.jeunesecrivains.com/f2-presentations, comme le stipulent les règles du forum. Merci d'aller te présenter au plus vite, faute de quoi nous serons contraints de supprimer tes messages !

Bonjour, comment dois-je faire ? Je ne comprends pas.

Clique sur https://www.jeunesecrivains.com/f2-presentations et ouvre un nouveau sujet en cliquant sur le bouton NOUVEAU

Concernant ta présentation, tu peux mettre ce que tu veux : dis-nous un peu qui tu es, ce que tu écris, pourquoi tu es là... Si tu n'es pas inspirée, on a une petite liste de questions, clique sur ce lien : https://www.jeunesecrivains.com/t11714-le-guide-de-presentation-du-parfait-jeune-ecrivain

Merci, c’est fait … correctement j’espère

Sylvie Deneyer a écrit:

Attention, cette maison d’édition n’est absolument pas à la hauteur de ce qu’elle vend et une fois le contrat signé on est piégé et en réalité on signe la mort de son livre.
Un écrivain c’est quelqu’un qui, dans la solitude des heures, des jours et des semaines, parfois des mois même, aligne, bien ou moins bien, les mots, les phrases et les chapitres en souhaitant secrètement de les voir s’envoler aux quatre coins de ses espoirs. Il sera bon, moins bon ou excellent, mais toujours, il aura été sincère.
Un lecteur, c’est une personne en quête de rêves, d’aventures, de départs, d’envolées, d’atterrissages en douceur ou les quatre fers en l’air. Il sera séduit ou déçu, mais toujours, il aura parcouru les lignes et les pages avide de savoir.
Une maison d’édition, ce sont des professionnels qui mettent leurs talents au service des écrivains et des lecteurs. Ce sera un guide, un pilier, un mentor. Elle sera modeste, connue ou reconnue, mais toujours, elle devra s’entourer d’honnêteté. Et puis, il y a les usurpateurs qui n’ont rien d’une maison d’édition, tout juste, peut-être, peuvent-ils être rangés dans la catégorie des imprimeurs. Et encore, pour exercer ce métier, il faut une bonne dose de savoir-faire et l’humilité de ne pas s’élever au-delà de ses compétences. Dans cette profession également, il y a les bons, les excellents et les médiocres.
Moi, j’ai rencontré le médiocre, pour mon plus grand malheur et celui de mon livre retenu en otage par un contrat truffé de conditions et d’obligations réciproques, dont seules les miennes sont d’application.
Chaque écrivain a droit à la franchise sur son travail et un non ou une analyse critique n’est jamais un échec. Par contre, un oui racoleur habillé d’un savoir-faire de façade pourra parfois flatter certains égos, mais toujours, renverra dans les cordes les plus inexpérimentés et les naïfs qui seront un vivier précieux pour de telles pratiques.

Vraiment désolée pour toi
Et tu es très loin d'être la seule à qui cette mésaventure arrive...Il y a beaucoup trop d'auteurs qui ont signé avec ce type de maisons dont les pratiques (et la compétence) n'a évidemment rien à voir avec un éditeur mais qui sont en revanche spéçialisées dans la pêche aux auteurs (plutôt qu'aux manuscrits dont ils se fichent et ne parlons pas des lecteurs ). C'est ce qu'on appelle de la poudre aux yeux. Ils surfent sur le fait que pour être publié par la voie traditionnelle il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus. C'est un fait sur lequel ils prospèrent.
Sur les réseaux soçiaux ils sont effectivement très présents et quand on lit les commentaires, on se rend compte combien beaucoup d'auteurs en herbe connaissent très mal le monde éditorial et les processus de publication, ce qui est normal et ce qui ne l'est pas, ce à quoi ils s'engagent en toute connaissance de cause. Il ne faut jamais rien payer pour être édité (ni achat imposé d'exemplaires, ni correction, RIEN de RIEN) ou bien pourquoi pas être consentant à condition de savoir pertinemment où l'on met les pieds.

Nath a écrit:

J'ai été éditée chez eux durant deux années et puis je les ai quittés car ils ne correspondaient pas à ce que je recherchais. Ce qui m'a donné le coup de pied aux fesses pour partir a été mon second roman qui a été "saccagé" par Le Lys Bleu (133 coquilles alors que dans mon manuscrit tout était OK, couverture loupée alors que la photo fournie était celle d'un professionnel). Après, je ne me faisais pas d'illusion quant à la promotion car j'avais bien vu que cet "éditeur" n'en faisait aucune et qu'il n'était pas non plus distribué par les libraires. Mais bon, il faut bien commencer et ça a été pour moi une bonne expérience de ce qu'il ne faut pas faire.
De là à faire une action en justice, c'est peine perdue car dans leurs contrats ils ne s'engagent pas à grand chose.
Le mieux pour toi est d'utiliser les réseaux sociaux pour dénoncer leurs procédés, ce sera plus efficace et moins onéreux qu'une action en justice.

Sauf que le dernier article du contrat avec eux est une clause de non dénigrement sue les réseaux sociaux! Sous peine de poursuite en justice...

Merci Nath. Ou je ne suis pas d’accord, c’est que leur contrat prévoit bien certaines choses importantes comme par exemple l’engagement contractuel d’imprimer 300 premiers exemplaires. Après les menaces et l’intimidation, aucun des deux ne m’ayant perturbée, nous en sommes à des échanges de mails musclés dans lesquels Couzi en personne écrit des trucs que même un enfant de 10 ans comprendrait à quel point il s’enfonce lui-même. Je tiendrai le groupe informé et je donnerai le détail de ces échanges. En ce qui concerne les réseaux sociaux, je ne m’en prive pas et je récolte également des témoignages et des informations édifiantes que je collecte précieusement. Vous savez, ici même il y des explications concrètes concernant ce contrat explicitement réputé à compte d’éditeur et qui pour cette raison est nul puisqu’il prévoit le payement d’une somme d’argent, ce qui est interdit pour une édition à compte d’éditeur. Ici également il est fait mention des actions groupées qui sont une possibilité et une façon intelligente de diviser les frais. Leur force, c’est que beaucoup pensent comme vous qu’il n’y a rien à faire. Pour ma part, je n’ai pas l’habitude d’abandonner quand je me sens dans mon bon droit.