J'ai fusionné les deux sujets concernant Le Lys Bleu.

Voici donc la proposition d'édition envoyée à moi-même par le LYS BLEU pour éditer mon ouvrage UN TOMBEAU POUR LE SHAH, un récit historique relatant l'exil du shah d'Iran, sa maladie et sa mort.

Ce mail est un résumé très parlant des conditions essentielles du contrat, notamment l'achat de 40 exemplaires :

Votre ouvrage pourra être publié au plus tard 3 mois après signature du contrat que vous trouverez en pièce jointe et sera proposé dès lors au format papier par notre distributeur (Sodis) aux libraires de l’ensemble du territoire. Il sera également disponible sur toutes les librairies en ligne (Amazon, Fnac, Chapitre.com, etc.) et à la vente sur notre site autant dans sa version papier que dans sa version numérique (diffusion Primento).

Voici les principales caractéristiques du contrat que vous trouvez en pièce jointe :
-          La publication sous 90 jours,  -          La diffusion papier par deux sociétés spécialisées (diffuseur et distributeur) sur le territoire français. Tous les libraires auront accès à votre ouvrage, -          La diffusion numérique par une société spécialisée sur les territoires français, belge et suisse, -          La diffusion internationale dans 26 pays francophones africains, -          La diffusion dans les librairies diffusant des ouvrages en français en Grande Bretagne, aux États-Unis, au Canada et en Australie. -          La gestion du stock et des retours libraires (votre livre toujours disponible sans rupture), -          Un tirage de 300 exemplaires minimum, -          Un prix de vente fixé au plus juste, -          40 exemplaires minimum avec une remise de 30%, -          Des droits d’auteur de 13%.

Un détail qui fait plaisir : au vu des remarques élogieuses (et méritées !!!) concernant l'ouvrage, il semble qu'il ait été lu avec attention.

Il n'empêche que M BENOIT COUZI s'obstine à présenter ce contrat léonin comme un contrat d'éditeur : l'astuce est de déconnecter le processus de publication de l'achat des exemplaires ( que vous allez revendre bien évidemment, etc...)

Mais l'achat d'exemplaires est stipulé formellement dans le contrat, il en fait donc partie intégrante.

Malheureusement, il n'a probablement pas lu avec attention ton ouvrage. Le Lys Bleu fait de l'abattage, il publie tout ce qui lui arrive, il n'a donc pas matériellement le temps de lire et corriger les manuscrits reçus.

Par ailleurs, il joue sur la confusion distributeur et diffuseur dans cette formule là " et sera proposé dès lors au format papier par notre distributeur (Sodis) aux libraires de l’ensemble du territoire. " Le distributeur a des entrepots, il ne fait que stocker les livres avant de les distribuer en cas de commande. Ce qu'il faut c'est un diffuseur, c'est à dire un réseau de représentants qui va présenter les publications de chaque maison chez les libraires pour les convaincre de prendre le livre dans leur boutique et le vendre. Sans ce travail de présentation et d'information, aucun libraire ne saura que ton livre n'existe, ne le commandera, ne le mettra en vitrine. Il suffit de regarder le nombre de livres du Lys Bleu disponible en librairie via place des libraires, on s'aperçoit ainsi qu'ils ne sont disponibles qu'en ebook https://www.placedeslibraires.fr/listeliv.php?base=allbooks&mots_recherche=Le%20Lys%20Bleu%20%C3%89ditions

Pour en revenir à ce que je disais sur l'abattage, le 24 juillet 2020, soit il y a 3 jours, ils ont publié 10 livres. Le 23 juillet, soit il y a 4 jours, 10 livres. Le 20 juillet, 11 livres. Soit 31 livres en une semaine. Même les plus grosses maisons, qui surproduisent et ont les reins solides ne se permettent pas une production comme ca.

Enfin, une maison à compte d'éditeur ne te fait pas payer, surtout pas les 40 livres d'avance

Tu ne m'apprends rien : tout ceci je le sais parfaitement. Tu n'as qu'à consulter mes précédents mails sur le sujet.
En matière d'abattage, la maison d'édition qui tient le haut du pavé, c'est Harmattan.

Eux, c'est encore pire : il demande un "prêt à clicher" . Tu fais à leur place tout le boulot de correction, de typographie, de mise en page, etc.. Eux ne font qu'imprimer à la demande.

Et en plus il ne te verse pas de droits avant le 501 e exemplaire.

Ben, tu ne nous apprends rien non plus, il y a déjà un sujet de plus de dix pages concernant Le Lys Bleu sur le forum...

J'ai été édité par Le Lys Bleu et j'(en suis parfaitement satisfait : ils ont corrigé mon texte, l'ont mis en page, ils ont réalisé une très belle couverture (du moins je le pense et mes lecteurs aussi) et le tout de la manièr ela plus fluide qui soit. Depuis sa mise en vente, le livre est présent sur toutes les plateformes que je peux visiter et de nombreuses librairies l'ont en rayon. Bien sûr la Covid est passé par là et je ne m'attends pas à beaucoup de ventes cette année mais l'éditeur a fait un très bon travail que je recommande.
Il afallu en effet que j'achète 40 exemplaires mais je les aurai de toutes façon acheté pour faire ma promotion de mon côté en plus de la leur.

Je reste quand même très sceptique sur le procédé, surtout qu'il s'agit de publicité mensongère assumée.
Juridiquement parlant, un contrat qui impose l'achat d'exemplaires n'est pas un compte d'éditeur et ne peut se présenter comme tel, surtout que l'obligation est inscrite dans le contrat (article 16 je crois).

Quand un roman est refusé par de bonnes maisons, non pas parce qu'il est forcément mauvais, mais parce que vous êtes un débutant sans notoriété, et qu'une maison sans rechigner, sans discuter même du fond du texte, vous propose d'emblée un contrat d'édition avec achat d'exemplaires, vous pensez bien que la messe est dite.

Je prends comme exemple 3 éditeurs dont j'ai un contrat sous le coude :
1/ Les 3 colonnes : véritable contrat à compte d'auteur avec participation financière
2/ Spinelle : faux contrat à compte d'éditeur avec achat d'exemplaires
3/ Le Lys Bleu : idem

Pour le reste, je vous souhaite de bonnes ventes, mais je suis sceptique.

J'ajoute ceci : référez-vous à l'excellent post de DC ci-dessous du 27 juillet 2020 et la différence qu'il fait entre distributeur et diffuseur.

"Par ailleurs, il joue sur la confusion distributeur et diffuseur dans cette formule là " et sera proposé dès lors au format papier par notre distributeur (Sodis) aux libraires de l’ensemble du territoire. " Le distributeur a des entrepots, il ne fait que stocker les livres avant de les distribuer en cas de commande. Ce qu'il faut c'est un diffuseur, c'est à dire un réseau de représentants qui va présenter les publications de chaque maison chez les libraires pour les convaincre de prendre le livre dans leur boutique et le vendre. Sans ce travail de présentation et d'information, aucun libraire ne saura que ton livre n'existe, ne le commandera, ne le mettra en vitrine. Il suffit de regarder le nombre de livres du Lys Bleu disponible en librairie via place des libraires, on s'aperçoit ainsi qu'ils ne sont disponibles qu'en ebook https://www.placedeslibraires.fr/listeliv.php?base=allbooks&mots_recherche=Le%20Lys%20Bleu%20%C3%89ditions"

Elle*

Il est intéressant de se reporter en matière de contrat d'édition à celui qui est proposé et commenté sur le site de la Société des gens de lettres (SGDL) sur son site sgdl.org.

De plus, la SGDL a une équipe de juristes tout à fait apte à résoudre les problèmes juridiques nés des contrats d'éditions et à apprécier la valeur d'un contrat.

Pour adhérer, il suffit d'avoir été édité au moins une fois à compte d'éditeur, la participation financière type LYS BLEU étant rejetée.

Je suis comme Pierre, auteure du Lys Bleu. Cette maison est parfaitement respectable et je ne comprends pas qu'on l'attaque ainsi : mon livre a été publié dans de belles conditions, il est très beau et il est présent sur toutes les ventes en ligne depuis son lancement. Mon gestionnaire éditorial me tient au courant des démarches qui sont faites (journalistes, librairies, ...) et je suis très satisfaite des résultats que j'ai aujourd'hui avec des ventes qui me sont indiquées régulièrement.
Je pense que vous devriez les contacter pour savoir ce qu'ils font plutôt que d'essayer de les attaquer commer c'est fait ici sans aucune raison hormis les 40 exemplaires dont de toute façon un bon auteur a besoin.

Il y a besoin et obligation, chère Séverine. 40 exemplaires d'un coup pour quelqu'un qui se lance dans la vie, ça représente une très grosse somme ! Et de toute façon c'est un choix qui n'a pas à être imposé.

Si vous êtes contente de ce prestataire, c'est tant mieux. Ça n'enlève rien à la qualité de vos écrits ni de votre démarche. Même si un imprimeur et un correcteur vous auraient donné le même résultat.
Le système à compte d'auteur est un mode d'édition que beaucoup d'entre nous conspuent, tout simplement parce qu'il a tendance à s'attaquer aux gens mal informés ou désespérés. Il n'y a pas non plus de question de "bon auteur", si un étudiant a du talent mais ne peut pas commander d'exemplaires de promotion à la dizaine il n'en sera pas moins talentueux. Cette formule convient bien à des gens qui sont déjà confortablement installés et qui ont de l'argent à investir dans leur promotion... Pour ma part j'ai déjà contacté le lys bleu une fois et ce contact m'aura suffi.

Un bon éditeur à compte d'éditeur s'occupe aussi de la promotion. Même un petit. Point. Quand on écrit un livre on fournit un travail, tout travail mérite salaire, cqfd.

Vous n'allez pas payer pour travailler le matin, du moins je l'espère.

Je souscris tout à fait au post de Comtesse des sources.

Si l'éditeur juge que votre livre est valable, qu'il va se vendre, il prend l'entière responsabilité de le diffuser.
Il n'a donc nul besoin de vous faire acheter des exemplaires.

Il y a ici certaines personnes sur ce forum qui ne comprennent pas des évidences : un véritable contrat à compte d'éditeur ne mentionne aucune participation financière de la part de l'auteur. Sinon, il s'agit d'un compte d'auteur déguisé, le contrat le plus pervers car plein de bonnes intentions.

C'est la position juridiquement incontournable de la SGDL, je l'ai dit maintes fois.

En vous faisant acheter des exemplaires pour une somme non négligeable (bien sûr, payable en 2 ou 3 fois), l'éditeur fait supporter à l'auteur une partie des risques qu'il doit prendre seul.

Evidemment, pour vous faire accepter, il développe un argumentaire en apparence frappé au coin du bon sens, argumentaire repris à satiété (Lys Bleu, Spinelle, Harmattan) : la difficulté du marché de l'édition, votre nécessaire implication, etc....

Un petit truc aussi, qu'on dit sur l'autre sujet ( il serait sage de les rassembler un jour. ) C'est que monsieur Couzi n'est pas que directeur éditorial du lys bleu, il est également celui de Sydney Laurent, etc...

Il a littéralement plus d'une corde à son arc. Ça fait beaucoup de responsabilités, plusieurs me d'un coup non ? Et toutes domiciliées au même endroit.

D'après les renseignements émanant de Societe.com, le Lys Bleu a été immatriculé le 10/01/2020, ce qui est récent.

Adresse : 83 avenue d'Italie 75013

Le dirigeant, Benoit Couzi, serait aussi dirigeant d'autres sociétés, dont certaines du bâtiment (au moins 6 mandats).

Sur le lien entre Benoit Couzi et les éditions Sydney Laurent : officiellement, le dirigeant de SL est Lionel TAES.
Mais Benoit Couzi a eu une société d'éditions en nom propre de 2018 à 2019 au 128 rue de La Boétie 75008.

Et les éditions SL, immatriculées en 2008, sont situées à la même adresse.

Mais je vais envoyer un texte à SL pour voir le retour. Evidemment, il ne s'agit pas du même texte que celui envoyé au LYS. Prudence, je fais du testing !