Il n'y a pas de "mensonge". Quand on soumet un texte, on n'est pas obligé de parler de soi en tant qu'auteur.

Une bonne partie des éditeurs avec qui je travaille / ai travaillé ne m'avaient pas Googlisée avant de me contacter après envoi.
Certains n'avaient même pas lu la lettre d'accompagnement, pour tout dire.
J'ai publié dans de nombreuses ME et aucune n'a jamais évoqué mon livre paru à compte d'auteur.

Si le texte est bon, il trouvera preneur. Pas forcément tout de suite, pas forcément dans une grande ME.

Et sinon, pour en revenir au Lys Bleu, une connaissance a publié plusieurs livres chez eux, malgré les défauts déjà relevés. Il utilise la maison plutôt comme un imprimeur, au fond. Il n'en attend rien de plus.
Par contre, il fait tout le boulot lui-même (SURTOUT la correction...).

Franchement à ce titre là, encore une fois, autant publier chez Lulu.

FLORENCE a écrit:

Lys Bleu, une connaissance a publié plusieurs livres chez eux, malgré les défauts déjà relevés.  Il utilise la maison plutôt comme un imprimeur, au fond. Il n'en attend rien de plus.

Voilà, c'était ça, ce que j'essayais de dire... et certains préfèrent passer par "Le Lys Bleu" ou ce genre de "ME" plutôt que de vraiment tout faire soi-même (dont la mise en page, l'ISBN, le dépôt à la BNF, etc... ). 

AELNEN a écrit:

la plupart des ME à compte d'éditeur ne prendront pas les manuscrits des auteurs ayant été publiés avant à compte d'auteur. C'est une "tâche" sur le CV pour reprendre l'expression d'un éditeur et pas vraiment un signe de qualité d'écriture.

Je trouve que raisonner de la sorte, c'est tout de même une grande fermeture d'esprit de la part de ces ME qui éliminent ainsi... 

Tout le monde peut se planter, surtout en début de parcours ! 

Sinon, je rejoins FLORENCE : certaines ME ne lisent même pas la lettre de présentation d'auteur, donc bon... et n'ont souvent pas le temps de "googeliser", alors je pense qu'il ne faut pas "fixer là-dessus".

Je ne dis pas que les éditeurs ont raison mais en tout cas c'est ce qui ressort de pas mal d'échanges que j'ai eu ces trois dernières années (autant en salon avec des éditeurs qu'en groupes fb avec des auteurs, correcteurs, éditeurs tout ça tout ça)

Alors mon point de vue d'éditrice sur : publier à compte d'auteur, est-ce une "tâche" sur le CV ?

Pour moi, effectivement, ce qui compte, c'est le manuscrit, c'est ça que je juge, que les lecteurs de mon comité jugent, et si moi je jette un coup d'œil à la lettre d'accompagnement, mes lecteurs, eux n'y ont pas accès et rédigent leur fiche sans se soucier de la personnalité de l'auteur.

Maintenant, là où ça peut me laisser une mauvaise impression, c'est si l'auteur insiste dans sa lettre d'accompagnement sur son talent en faisant valoir ses publications à compte d'auteur. "Déjà 5 romans publiés ! Jean-Michel Inconnu est un auteur à succès, et les lecteurs en redemandent !"
(Oui, oui, il y a des auteurs qui se rédigent des petits speechs commerciaux en parlant d'eux à la troisième personne dans leurs lettres d'accompagnement. ) (Spoiler : ne faites pas ça. )
Bon, ça va me donner l'impression d'une personne qui :
- ne connaît pas les réalités du monde de l'édition
- a une vision faussée de son talent
- et donc, potentiellement, quelqu'un avec qui ça va être dur de travailler, parce que ayant été habitué à se faire brosser dans le sens du poil par des éditeurs à compte d'auteur qui crient au génie pour ferrer le poisson et surtout, ne prennent pas le temps de corriger vraiment le manuscrit. Donc, de vraies corrections éditoriales, ça risque de lui faire bizarre.

Cela dit, encore une fois, c'est le manuscrit qu'on juge, si mon comité de lecture crie au génie, je lis le texte, et s'il me plaît, je fais une proposition de publication. Juste, je prendrai bien le temps de communiquer avec la personne pour être sûre qu'on soit sur la même longueur d'onde quant à ce qu'implique de publier à compte d'éditeur, avec une ME qui va faire un vrai travail sur le texte.

Après, je conçois que pour mes collègues, la publication à compte d'auteur soit un malus : on part du principe que la personne a publié là en tout dernier recours, après s'être fait refuser partout ailleurs, et que donc son manuscrit est mauvais. (La réalité est souvent plus nuancée, mais ça va effectivement être l'image qu'on se fait.) Mais bon, à moins d'appuyer dessus dans sa lettre de présentation, la plupart des éditeurs vont pas se donner la peine de chercher ce que vous avez fait sur Google, et vont eux aussi vous juger sur la seule base de votre manuscrit.

VERO a écrit:

...  la publication à compte d'auteur soit un malus : on part du principe que la personne a publié là en tout dernier recours, après s'être fait refuser partout ailleurs, et que donc son manuscrit est mauvais. 

Et : 

VERO a écrit:

La réalité est souvent plus nuancée

Voilà, c'est tout à fait ça ! 

Pour beaucoup, ce peut être un concours de circonstances, et on ne se rend pas toujours compte du "problème" quand on débute.

Après, manuscrit "bon" ou "mauvais" signifie souvent "publiable" ou "non publiable", et beaucoup de beaux manuscrits ne trouveront jamais de ME, et vice-versa, mais enfin bref, ceci est encore un autre grand sujet...

Bonsoir tout le monde,
Merci de revenir au Lys Bleu (et d'ouvrir si besoin un sujet sur l'impact d'une précédente publication à compte d'auteur).

Ah oui, mince, désolée... on déborde souvent !   

C'est vrai que c'est un sujet en soi, ça. Et donc, qui ne concerne pas que le Lys Bleu...

Modération : Fusion de deux fils existants sur la ME du Lys Bleu.

Bonjour.

J'ai fais un tour chez mes libraires samedi (et j'ai rencontré 2 éditeurs présents chez un) : personne ne connais Lys Bleu, aucun livre de Lys Bleu dans les rayons, rien nada.

Les éditeurs n'en ont jamais entendu parler. Quant aux libraires : le premier a fait un tour dans sa base de données. Il a certes fini par trouver mais a été très clair : "Oui on peut les avoir mais ça demande un effort que je ne ferais pas."
La seconde libraire s'est rappelée avoir bossé avec eux avant, travaillant dans l'édition. Elle m'a dit "aucune librairie n'aura de Lys bleu. Ils ont le même distributeur que les Harry Potter et les gros livres comme ça. Les commerciaux viennent avec des Lys Bleu oui mais nous les passons à la trappe directement : il y a trop d'incontournables dans les valises du commercial, nous n'avons pas la place de tout prendre".
Selon elle toujours, il est préférable de chercher une autre maison d'édition... Sauf si je souhaite faire la promotion moi même (dans ce cas, je préfère l'auto-édition...).

Bonjour,

alors voilà mon premier message après ma présentation et je vais aller à contre courant de ce qui se dit sur ces 37 pages que j'ai décidé de lire attentivement avant de poster.
Je pense avoir compris et bien compris que pour la plupart d'entre vous cette société n'est pas une maison d'édition à compte d'éditeurs à cause de ces 40 satanés exemplaires. Je tiens à précisé que je ne suis pas auteur chez le lys bleu et que je ne leur ai même pas envoyé de manuscrit...
40 exemplaires que l'on reçoit dès la signature du contrat et que l'on peut commencer à vendre avant d'effectuer le premier versement... Je ne vois pas quel argent on avance... Pour comparer, je vais prendre mon cas personnel. J'ai publié un premier livre en auto édition chez Librinova pour ne pas les citer. J'ai vendu 150 exemplaires environ... Eh oui ce n'est pas encore un best seller... 100 ont été vendu sur leur site et j'en ai vendu une cinquantaine en vente directe. C'était une demande de mes proches qui souhaitaient outre le livre une petite dédicace personnalisée. Entre les frais que j'ai eu pour les mises en pages papier et numérique, la réalisation de la maquette et mes coûts d'impression, sur mes 150 livres vendus, je n'ai gagné que 12,50 €. Chez le lys bleu avec 40 exemplaires vendus, je serai bien au delà. Je ne vois pas ce qui est aberrant. Ce pourrait l'être si on était obligé de payer les 40 exemplaires en une fois et avant de les vendre... Ce n'est pas le cas...
Ce qui me gène le plus c'est leur manque de présence en librairie et c'est uniquement pour cette raison que j'enverrai mon manuscrit à d'autres maisons d'éditions à compte d'éditeur en priorité mais je pense que malgré ces 37 pages, Le lys bleu sera ma deuxième chance si je reste sur la touche... Enfin, je ne regrette pas mon expérience avec Librinova mais ce sera ma solution de repli si pour une raison ou une autre je faisais partie des quelques manuscrits refusés par le lys bleu...
Merci de m'avoir lu.

Le problème c'est que tu es obligé de payer ces quarante exemplaires.
Ce ne doit JAMAIS être une obligation.

Pour plusieurs de mes parutions à compte d'éditeur, on m'a donné une vingtaine d'exemplaires pour mes proches, mes amis, les concours, etc.

Je conçois et je suis d'accord que ce ne devrait jamais être une obligation. Hélas cela existe et dans plusieurs ME...
Ce qui m'embête c'est que plusieurs personnes concluent leurs propos en disant : Plutôt l'auto-édition... C'est un choix que l'on peut faire pour plein de raisons... Mais certainement pas financières... L'auto-édition revient beaucoup plus chère que le coût de 40 exemplaires.

Enfin, réflexion en cours...

Dans ma recherche de ME généralistes, mon roman ne rentre pas dans une case bien définie de genre... Je suis tombé sur un nombre conséquent de ME pratiquant cet achat d'exemplaires obligatoire et le lys bleu reste la moins gourmande.

Oui, l'auto-édition est un investissement, mais ça permet de contrôler la qualité du livre : être sûr que la correction et la mise en page ont été bien faites, acheter la couverture de son choix, etc.

Si tu as eu des coûts sur tes livres auto-édités, c'est parce que tu as investi de l'argent pour avoir un beau produit. En général, les maisons d'édition qui font payer leurs auteurs ne se donnent pas autant de mal pour leurs exemplaires.

Pour ma part, un nouvel auteur du Lys bleu vient de me contacter via mon site internet, désolé d'avoir signé là pour diverses raisons que je ne peux pas évoquer.

Donc je maintiens fermement mon avis : ne pas signer...