Bravo pour cette étape franchie! Trois tomes d'une saga, il faut le faire!

Pour Mnémos, ne t'en fais pas. Ils me semblent avoir des goût particuliers... que je ne partage pas. Disons que leur refus ne veut rien dire par rapport à la qualité de ton roman.

L'auto-édition ne doit pas marcher pour moi plus que pour toi.
Simplement, le jour où ça marchera, je n'aurai pas besoin de ME puisque ça marchera.
Et en attendant... je ne peux pas dire que ça ait mieux marché en ME.
J'ai envie de continuer ma saga des Henderson. En salon, elle se vend peu. Via le net, j'ai réussi à trouver des lecteurs parce qu'à priori, le Chicago des années 20 ne dit pas grand-chose à la plupart des lecteurs mais une fois le bouquin lu, la plupart des lecteurs ont aimé le voyage. C'est comme de tendre de la soupe aux poireaux à des lecteurs habitués aux hamburgers. Bon. La soupe aux poireaux ne plairait pas plus une fois éditée ou alors avec une étiquette "soupe à la patate" avec en petit "avec un peu de poireaux", mais ça serait mentir aux consommateurs et les retours seraient mauvais puisqu'ils se sentiraient trompés. Reste la possibilité, minime, de faire éditer ma soupe chez Knorr ou Liebig, mais ils ont déjà des soupes classiques, y compris aux poireaux, dans leur catalogue de soupes. Donc les éditeurs ne peuvent rien pour moi. Il leur faut un univers vendeur. Or si mon univers était vendeur, je ne pense pas que j'aurais besoin d'éditeur.


Et je ne te sens pas prête non plus à changer d'univers. Donc voilà. Si tu veux continuer à faire tes plats, "résiste, prouve que tu existes !"

Je pensais surtout au fait de changer d'univers pour tester autre chose. Si vraiment tu as envie d'entrer dans une maison, c'est plus simple de le faire avec un one shot. Et ensuite de leur proposer ta série.
La question qui demeure, c'est as-tu vraiment envie de repartir en maison ?

Pour l'aspect "auteure de divertissement sans cervelle", tu ne peux pas faire grand chose. Les éditeurs sont libres de penser ce qu'ils veulent et ce n'est pas parce qu'ils le pensent qu'il s'agit d'une vérité. Chuis pas certaine d'ailleurs de comprendre ce que ça veut dire, cette remarque... faut de la cervelle pour construire tout un univers.

Citation :

Bravo pour cette étape franchie! Trois tomes d'une saga, il faut le faire!

Merci ! Bon ce ne sont pas des pavés, mais quand même ! Quand je sortirai l'intégrale dans 3 ans, ça va faire son poids. =x

Citation :

Pour Mnémos, ne t'en fais pas. Ils me semblent avoir des goût particuliers... que je ne partage pas. Disons que leur refus ne veut rien dire par rapport à la qualité de ton roman.

Tu me rassures... Je commençais vraiment à m'automutiler mentalement. ><

Maddy > Très culinaire comme comparaison ! Mais j'aime bien.
Je te vois beaucoup te donner en promo, ça ne porte pas ses fruits ?
Perso j'ai presque abandonné les réseaux sociaux... c'est peut-être un outil puissant quand on est un peu connu, mais là, à partir de zéro c'est horrible.
Je vends surtout en salon, quasiment rien sur le net. Je pense avoir un univers "vendeur", mais pas assez... "noble" comme je le dis toujours, pour des éditeurs qui essaient de faire de la littérature de genre ultra lissée.

Flo > Ben j'ai mon univers de fantasy qui avait été sélectionné par Flammèche... mais même celui-là, aucun éditeur n'en veut. Bragelonne m'a refusée parce qu'ils n'aiment pas mon style... et ne veulent pas de Young Adult. Oui, un roman de dark fantasy avec meurtres, exécutions, viols et tortures c'est young adult. MDR.
En vrai je me demande vraiment Florence. J'aimerais être en ME juste pour qu'on arrête de me cracher à la figure parce que je suis autoéditée, mais clairement si l'autoédition commençait à avoir un certain cachet, non, je me foutrais d'être chez un éditeur.
Alors par "auteure de divertissement sans cervelle", je veux dire par là que mon univers n'est pas un essai sur la nature humaine en version Sci-fi. Comme on me le dit souvent en salon, il ferait un super blockbuster américain, car il en contient des ingrédients. Il porte à s'interroger évidemment, mais ce n'est pas ma priorité. Je veux juste toucher le lecteur avec de "beaux" paysages, des personnages attachants, des scènes intenses. Pas faire un mémoire déguisé.

À vrai dire, j'ai à peu près abandonné la promo ces derniers temps et suis plus sur les réseaux sociaux pour faire l'andouille, participer à "pas de vagues" sur Twitter ou parler de mes lectures sur Instagram. Mais au niveau de Chicago Requiem, c'est quasiment fini. Mais par contre, je ne pars pas de zéro. Je pars peut-être d'un chiffre négatif... Mais ce qui est certain, c'est que je suis très présente sur les réseaux sociaux et que pour mes romans suivants, je pars du peu que j'ai construit, ou détruit.

Autant dans mon "Dragon", il y a une réflexion sur l'avenir de notre société, autant mes "Morriganes" sont juste du divertissement. Et quand tu lis de la romance, tu ne cherches pas le message... Alors ne te mets pas la rate au court-bouillon pour ça. L'important, c'est que le lecteur soit satisfait de son voyage (et qu'il ne se sente pas floué sur le contenu, mais c'est une autre histoire).

Quant à l'édition en maison... Sauf erreur (et elle me corrigera) Ahava a écrit 7 bouquins avant de signer un contrat. Reste à correspondre à ce qu'un éditeur recherche et qu'il ait un coup de coeur pour le texte... et que ça vaille la peine de signer. (Quand on voit le nombre de petites maisons qui coulent... ce qui ne m'a pas empêchée de resigner.)

Si l'auto-édition te convient, laisse dire ceux qui critiquent. Le seul jugement qui ait de la valeur, au final, c'est celui du lecteur.

Maddy > Partir d'un chiffre négatif ? A ce point-là ? xD
On est deux, dans ce cas !
Je ne poste plus tellement sur Facebook car je trouve ça déprimant. Ca me montre ô combien tout le monde se fout de ce que je fais...
Oui je dramatise.

Flo > Oui c'est vrai, et pour l'instant mes lecteurs sont satisfaits.
Hormis un, mais c'est une autre (et longue) histoire... exempte d'objectivité.
C'est juste que... voilà, en autoédition on est considérés comme des moins que rien et je n'ai pas besoin de ça. Les éditeurs, les auteurs édités, les distributeurs (Electre, big up !) et même certains organisateurs de salons nous crachent dessus, ça en devient ridicule.
Puis il y a aussi tout le tintouin avec le FAMEUX #Payetonauteur...
Je renvoie à un article de Laetitia Reynders là-dessus, qui résume très bien ce que je pense à ce sujet.
https://www.facebook.com/notes/laetitia-reynders/paye-tous-tes-auteurs/10156865809511802/

Sur Facebook, j'ai pas mal de détracteurs comme tout le monde d'ailleurs dès qu'on devient trop visible.
Il y a aussi des guerres entre personnes, entre groupes.
Je ne pense pas partir d'un score de popularité négatif, mais FB est vite usant.
Twitter, je n'y comprends rien.
Ma préférence va pour l'instant à Instagram.

En ce moment, je lis plus que j'écris alors qu'on m'a commandé une nouvelle et que je dois m'y mettre...

LadyRavenya a écrit:

Maddy > Partir d'un chiffre négatif ? A ce point-là ? xD
On est deux, dans ce cas !
Je ne poste plus tellement sur Facebook car je trouve ça déprimant. Ca me montre ô combien tout le monde se fout de ce que je fais...
Oui je dramatise.

Le problème avec facebook, c'est que c'est trop. Tout simplement trop. Chaque fois que je vais y jeter un coup d'oeil, j'ai droit aux photos de vacances d'un cousin, à des divagations ésotériques relayées par une tante, à des commentaires des copains sur le dernier match de foot ou sur la mort d'un rocker mi-célèbre, à des pubs pour toutes sortes de trucs qui ne m'intéressent pas le moins du monde... et j'en passe. Et au milieu de tout cela, mes amis JEs qui essaient de faire un peu de pub pour leurs petits chéris. Quand je les vois, je "like" pour leur donner un soutien moral. Mais je peux comprendre les gens de passer par-dessus. La masse de postings qu'on y reçoit est telle qu'on est forcé faire un tri radical et de ne réagir qu'à ce qui nous tient vraiment, vraiment à coeur.
Facebook est bien pour rassembler les fans déjà convaincus. Mais pour en gagner de nouveaux? Bonne chance pour te faire entendre dans cette cacophonie.

Ah des lecteurs via FB, on en trouve.
Mais c'est épuisant parce que ça fonctionne autour de groupes animés par des intérêts communs, qui se divisent, etc. C'est vraiment "choisis ton camp, camarade !"
Avec des fois, des revirements (tel modo banni, et infléchissement de la "ligne éditoriale" du groupe : on pouvait y dire du mal de Musso en septembre et en octobre, c'est devenu mal vu, par exemple... mais c'est difficile à suivre, selon les amitiés et les inimitiés qui se créent.
J'ai pas mal d'exemples en tête.
Et ça me conduit à ne pas rester dans le cadre de ma promo. En ce moment, je lis.

C'est assez difficile de gagner en visibilité sur les réseaux. Perso, je like les posts des JE pour les soutenir, mais encore faut-il que je vois leur publication.
Il y a des applications qui proposent de maximiser la visibilité en procédant à un échange de "like". Genre, tu likes vingt photos avec ton compte Instagram et tu reçois cinq "like" sur ton dernier post en retour. Mais je trouve ça pourri. Certes, tu engendres des clics mais pas ta visibilité puisque ceux qui cliquent se fichent du contenu. À partir de là…autant avoir un nombre de likes modeste mais plus efficace sur le long terme.
Il m'a été suggéré (par un ami) d'acheter des likes pour ma page auteur, mais pareil, je trouve ça ridicule de poster une publication et d'avoir cent "likes" dans la seconde. C'est pas du tout discret et ça fout plus la honte qu'autre chose.

Pour moi, le fait qu'il n'y ai pas beaucoup d'interactions, de commentaires ou de likes sur Facebook est plutôt normal. C'est quand il y en a trop que je trouve ça louche.
Genre une publication qui dit: "salut, j'ai mangé un cookie" => deux minutes plus tard, 356 likes et 20 commentaires.
Faut pas nous prendre pour des buses.

C'est pas sur les réseaux qu'on vend le plus de toute façon, mais en librairie et pour certaines ME en salon. T'occupes pas de ce qu'on dit ou ne dit pas sur Facebook. Fais ta tambouille, bosse et chut les autres.

Je n'utilise aucune application pour avoir des likes sur Instagram ou sur FB et je vends peu en salon vu que je suis très peu commerçante. En librairie, ça va un peu mieux.
Mais je vends surtout via Internet. Je pense d'ailleurs ne plus faire de salons ou beaucoup moins. Pour l'instant, j'ai trop peu de livres à vendre et ça ne me réussit pas.
Chaque auteur est différent.
J'aime beaucoup Instagram parce que je ne paye rien, justement. Pas de prise de tête avec les autres Instagrammers. C'est calme.

didyme a écrit:

LadyRavenya a écrit:

Maddy > Partir d'un chiffre négatif ? A ce point-là ? xD
On est deux, dans ce cas !
Je ne poste plus tellement sur Facebook car je trouve ça déprimant. Ca me montre ô combien tout le monde se fout de ce que je fais...
Oui je dramatise.

Le problème avec facebook, c'est que c'est trop. Tout simplement trop.
Facebook est bien pour rassembler les fans déjà convaincus. Mais pour en gagner de nouveaux? Bonne chance pour te faire entendre dans cette cacophonie.

C'est tellement ça !

MaddyForeigner a écrit:

Ah des lecteurs via FB, on en trouve.
Mais c'est épuisant...  

Clairement. Puis dans les groupes, t'as toujours 150 000 auteurs qui postent une pub, donc tout le monde s'en fout. x) Si le groupe est pas "mute", le post finit dans un fil d'actu interminable.

Ahava-brumes a écrit:

C'est pas sur les réseaux qu'on vend le plus de toute façon, mais en librairie et pour certaines ME en salon. T'occupes pas de ce qu'on dit ou ne dit pas sur Facebook. Fais ta tambouille, bosse et chut les autres.

Oui tu as raison. C'est ce que j'essaie de me dire, mais ce n'est pas toujours évident. Je me dis toujours que je ne fais pas ma promo correctement parce que je délaisse les réseaux sociaux et ne "spam" pas ma pub dessus. Mais si je faisais ça, ça serait aussi idiot puisque je me ferais mute par tout le monde... Boarf, comme tu dis, je fais ma tambouille et on verra !
Je suis juste un peu déprimée de me donner du mal pour finalement pas grand-chose (voire carrément rien).
Et alors y'a aussi les "services presse"... ça c'est aussi une belle connerie ! J'en ai jeté de l'argent par les fenêtres, à envoyer du papier à des gens qui ne m'ont jamais lue parce que "pas le temps" ou "pas le mood" ou "mon chat est malade" ...
Et encore ça c'est si le blogueur te fait l'immense honneur de te répondre et accepte de te lire. Parce que sinon t'as ceux qui te sortent "oui je ne lis que des auteurs soutenus par une ME" ou ceux qui ne te répondent jamais. (oui j'ai aussi essayé des "gros" comme Bulledop ou Lilibouquine, laisse tomber...)

En fait, dans les groupes FB, tout le monde ou presque se fiche des auteurs qui font leur pub et aussi, le plus souvent, des chroniques partagées par les blogueurs (ça, c'est plus ennuyeux). C'est de plus en plus net.
Mais il y a des "moteurs de conversation", des membres plus actifs et plus suivis que d'autres, dans chaque groupe, et qui sont des influenceurs. Le souci, c'est qu'au bout d'un moment, ils peuvent gêner d'autres personnes (généralement pour des questions d'ego ou de rivalité, ou parce que si X écrit que le bouquin d'Y est très mauvais, et que le fan club d'Y part à l'assaut, à un moment, les administrateurs et les modérateurs doivent trancher, donc bannir un camp, pour que le retour au calme soit possible). C'est donc variable, et de nouveaux groupes se créent. Or ça prend du temps pour communiquer, connaître chacun, répondre aux mp, voir avec qui on a le plus d'affinités (et c'est parfois trompeur, au départ).
Si on poste juste sa pub dans le groupe, ça prend moins de temps, mais ça reste lettre morte.

Pas sûre du tout que les chroniques servent à quelque chose, au final...
Quant aux réseaux, je suis présente, mais je doute aussi de l'utilité (par contre, je ne partage mes publications sur presque aucun groupe, parce que j'ai presque l'impression que c'est contre-productif).
Bref, dur de dire ce qui est utile au final...
Avec ce que fait Samantha Bailly et d'autres, peut-être que les auto-édités seront mieux considérés dans un avenir proche... à voir.
Par contre, Laëtitia Reynders, j'avoue que j'ai de la peine avec ce qu'elle dit, vu qu'elle est en réalité auto-éditée. Sa maison n'en est pas une... (Idem pour Céline Musmeaux. Elle font croire que, mais...)