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| | Nombre de messages : 188 Âge : 42 Date d'inscription : 27/01/2018 | Hooah / Tycho l'homoncule Mar 13 Fév 2018 - 6:04 | |
| Je mets deux sous sur cette question: en anglais, les adverbes ont effectivement tendance à davantage alourdir la phrase qu'en français, et effectivement, ils sont donc plus sévèrement traqués dans le langage littéraire. L'autre ennemi public numéro un de la narration en anglais, c'est la voix passive, à tel point que les logiciels de traitement de texte type word sont capables de la repérer et de suggérer aimablement à l'auteur de modifier sa phrase.
Cela dit, je trouve que le raisonnement ne manque pas de sens: si j'arrive à faire passer une émotion ou un sentiment particulier dans la ligne de dialogue, j'aurai moins de mal à me passer d'un adverbe qui deviendrait redondant. |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Ven 23 Fév 2018 - 6:22 | |
| - Citation :
- Cela dit, je trouve que le raisonnement ne manque pas de sens: si j'arrive à faire passer une émotion ou un sentiment particulier dans la ligne de dialogue, j'aurai moins de mal à me passer d'un adverbe qui deviendrait redondant.
C'est mon idée également. Je pense qu'il faut toujours se poser la question de la pertinence de l'adverbe (comme de presque chaque mot d'ailleurs) et je me demande souvent s'il ne trahit pas parfois une faille du texte. |
| | Nombre de messages : 763 Âge : 27 Localisation : Seoul Pensée du jour : 1011000011 Date d'inscription : 05/11/2017 | Agent Seven / Blanchisseur de campagnes Ven 23 Fév 2018 - 7:57 | |
| Vous parlez des adverbes, et je suis quand même d'accord avec vous.
Un truc sur lequel je suis moins d'accord: répétition des verbes "avoir" et "être". Par, exemple: J'ai un nounours dans ma chambre" peut aisément être remplacé par "Un ourson en peluche reposait sur la commode dans ma chambre". Mais des fois, "avoir" et "être" sont auxiliaires et si on les élimine et on change le verbe qu'ils accompagne à l'imparfait, ça n'as pas forcément le même sens. Pour moi, les véritables ennemis sont les verbes "faire" et "laisser".
Finalement, pour les incises, je suis d'accord de ne pas en mettre à profusion, mais les livres que je lis en comportent beaucoup et mon ancien prof en création littéraire soutenait leur utilité. Enfin, si le personnage dans le roman crie "Ta gueule", je pense que le lecteur a compris qu'il crie et qu'il est pas content. Il y a aussi le contexte. Des fois, on peut marmonner "ta gueule" pour pas se faire entendre et il serait pertinent de mentionner que c'est marmonné, puisqu'on s'attend plus à ce qu'il crie. |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Ven 23 Fév 2018 - 8:18 | |
| - Citation :
- Un truc sur lequel je suis moins d'accord: répétition des verbes "avoir" et "être". Par, exemple: J'ai un nounours dans ma chambre" peut aisément être remplacé par "Un ourson en peluche reposait sur la commode dans ma chambre". Mais des fois, "avoir" et "être" sont auxiliaires et si on les élimine et on change le verbe qu'ils accompagne à l'imparfait, ça n'as pas forcément le même sens. Pour moi, les véritables ennemis sont les verbes "faire" et "laisser".
Il faut bien différencier le verbe et l'auxiliaire. Ce n'est pas la même catégorie grammaticale C'est effectivement inévitable d'employer les auxiliaires à certains temps. Par contre, lorsqu' avoir et être sont employés comme verbes principaux, il est souvent préférable de les éviter. (Même si je ne suis pas partisane de leur exclusion absolue) De manière générale, j'évite tous les verbes faibles: dire, aller, faire, laisser, sembler,... J'aime chercher le mot le plus juste! |
| | Nombre de messages : 763 Âge : 27 Localisation : Seoul Pensée du jour : 1011000011 Date d'inscription : 05/11/2017 | Agent Seven / Blanchisseur de campagnes Ven 23 Fév 2018 - 9:05 | |
| En fait, je dois admettre que j'aime bien le verbe "dire". Il est d'une telle simplicité. Si je souhaite tout de même l'éviter le plus possible, des fois j'ai l'impression que sa simplicité fait de lui le mot juste.
Enfin, on utilise inévitablement des verbes faibles dans un premier jet. Ils sont pratiques pour faire des liaisons, si je peux dire. Si on peut tenter de les limiter à la première écriture, c'est surtout lors de la correction qu'on pourra se débarrasser de la majorité.
Par exemple, cette semaine, j'ai écrit un petit passage avec faire "fis taper le crayon contre le pupitre", quelque chose comme ça. Maintenant. je vois que je peux plutôt écrire: "Je tapai le bout de mon crayon contre le pupitre" ou quelque chose comme ça. J'ai éliminé "fis".
Dernière édition par Agent Seven le Sam 24 Fév 2018 - 11:24, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 178 Âge : 37 Date d'inscription : 19/08/2015 | Billentête / Tycho l'homoncule Sam 24 Fév 2018 - 5:34 | |
| Vous me faites peur quand je vous lis ! Je dois faire partie des écrivains hippies car je ne me fie qu’à mon instinct et la musicalité du texte (ce dernier point tout particulièrement), rien d’autre. Et en tant que lectrice je déteste que l’auteur ne me décrive pas un personnage. Je veux pouvoir me le représenter justement. Évidemment, si c’est le pouilleux du coin qu’on ne reverra jamais, je ne dis pas. Mais les recurrrents je veux pouvoir les imaginer aussi fidèlement que possible. Je suis une auteure en papier mâché, je sais |
| | Nombre de messages : 232 Âge : 32 Date d'inscription : 26/05/2017 | Sixte / Autostoppeur galactique Sam 24 Fév 2018 - 5:41 | |
| - Billentête a écrit:
- Et en tant que lectrice je déteste que l’auteur ne me décrive pas un personnage. Je veux pouvoir me le représenter justement. Évidemment, si c’est le pouilleux du coin qu’on ne reverra jamais, je ne dis pas. Mais les recurrrents je veux pouvoir les imaginer aussi fidèlement que possible.
Mon compagnon apprécie les longues descriptions, c'est une histoire de goût. Après, je n'ai pas de problèmes avec le fait qu'on me présente le physique d'un personnage dans le détail, tant que ce n'est pas "tout de go". Pour le reste, tu sais, j'écris aussi en mode hippie, c'est au moment de la relecture et la correction que je deviens sévère avec mon texte et que j'épure. |
| | Nombre de messages : 188 Âge : 42 Date d'inscription : 27/01/2018 | Hooah / Tycho l'homoncule Sam 24 Fév 2018 - 5:43 | |
| Non, mais Billentête, panique pas, hein, ce sont quelques lignes à suivre. La vérité, c'est que peu importe comment c'est écrit, tant que ça fonctionne à la lecture. Le truc, c'est que le talent brut ne suffit presque jamais. Et qu'une plume, elle se forme aussi à l'expérience. Et qu'il y a quelques "trucs" pour ça qui servent bien. Mais ça ne convient pas à tout le monde, et notamment à ceux qui n'ont pas - encore - un style à eux. Tout le monde ne peut pas écrire le Voyage au Bout de la Nuit du premier coup. Du coup, on échange des tuyaux, en attendant. Mais je serai le premier à encenser un livre bourré d'adverbes, de verbes faibles, de défauts divers, si cela donne un style unique, qui marche, qui accroche. (et je crois qu'on est tous des auteurs en papier mâché, même les noms les plus célèbres. C'est juste le degré de mâchage du papier qui change un peu ) |
| | Nombre de messages : 178 Âge : 37 Date d'inscription : 19/08/2015 | Billentête / Tycho l'homoncule Sam 24 Fév 2018 - 5:44 | |
| - Sixte a écrit:
- Billentête a écrit:
- Et en tant que lectrice je déteste que l’auteur ne me décrive pas un personnage. Je veux pouvoir me le représenter justement. Évidemment, si c’est le pouilleux du coin qu’on ne reverra jamais, je ne dis pas. Mais les recurrrents je veux pouvoir les imaginer aussi fidèlement que possible.
Mon compagnon apprécie les longues descriptions, c'est une histoire de goût. Après, je n'ai pas de problèmes avec le fait qu'on me présente le physique d'un personnage dans le détail, tant que ce n'est pas "tout de go".
Pour le reste, tu sais, j'écris aussi en mode hippie, c'est au moment de la relecture et la correction que je deviens sévère avec mon texte et que j'épure. Effectivement. Personnellement je suis une grande admiratrice de Zola et de ses descriptions à rallonge des tissus d’au bonheur des dames Autant dire que je préfère un texte bien dodu. Un écrit trop épuré me ferait penser à un sandwich sncf rogné de partout =P |
| | Nombre de messages : 178 Âge : 37 Date d'inscription : 19/08/2015 | Billentête / Tycho l'homoncule Sam 24 Fév 2018 - 5:47 | |
| - Hooah a écrit:
(et je crois qu'on est tous des auteurs en papier mâché, même les noms les plus célèbres. C'est juste le degré de mâchage du papier qui change un peu ) Punaise j’adore cette punchline |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 20/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Sam 24 Fév 2018 - 6:54 | |
| - Billentête a écrit:
- Vous me faites peur quand je vous lis !
Je dois faire partie des écrivains hippies car je ne me fie qu’à mon instinct et la musicalité du texte (ce dernier point tout particulièrement), rien d’autre. Rassure-toi, tu n'es pas le seul dans ce cas (on est au moins deux) Ceci dit, Hooah n'a pas tort : l'essentiel, c'est le produit fini. Par contre, je décris très peu mes personnages. Je ne fais pas de la BD, je veux que mon lecteur puisse se les imaginer à son image, ou presque. Qu'il les investisse de sa propre réalité, de façon à habiller de la chair de ses rêves les squelettes métaphoriques de mon récit (mince, je parle déjà comme dans une émission littéreuse à la noix ) Bon, c'est pas tout ça, j'ai une nouvelle sur les sorcières à continuer, ainsi qu'une autre sur les hérétiques, sans compter une très courte, presque finie, qu'il me faut polir jusqu'à en faire un chant... |
| | Nombre de messages : 1845 Âge : 45 Pensée du jour : "C'est cela la littérature : rendre à l'existence sa magie que la vie quotidienne semble vouloir lui refuser." R. de Muralt Date d'inscription : 05/01/2018 | la petite chose / Journal du posteur Sam 24 Fév 2018 - 10:49 | |
| - Dr Ray a écrit:
- Par contre, je décris très peu mes personnages. Je ne fais pas de la BD, je veux que mon lecteur puisse se les imaginer à son image, ou presque. Qu'il les investisse de sa propre réalité, de façon à habiller de la chair de ses rêves les squelettes métaphoriques de mon récit
J'approuve plutôt 2x qu'une. Si vous voulez avoir la bonne image, regardez un film ! Un livre me permet d'imaginer, de mettre mon imagination au travail. En tant que lectrice je saute les paragraphes descriptifs assez systématiquement. Je ne vois pas ce que cela apporte de savoir si la fille est blonde rousse ou brune. Si elle a 2 bras, 2 jambes, 2 yeux, 1 nez et une bouche, je n'ai rien à dire d'elle. Si elle est chauve, je le mentionnerai. Si ses seins sont des obus, je le dirai. Si elle a un piercing, un tatouage, une balafre, vous le saurez, si cela est un élément conséquent pour l'histoire. Si elle est belle, il y a bien un autre personnage, qui lui fera un compliment. Si elle est moche, quelqu'un détournera le regard, ou alors elle évitera les miroirs. Mais je n'ai pas besoin d'un pavé de 14 lignes pour me dire qu'elle est comme l'une des femmes que je peux croiser dans la rue, plutôt celle du trottoir d'en face ou celle derrière moi ? je m'en fous ! |
| | Nombre de messages : 178 Âge : 37 Date d'inscription : 19/08/2015 | Billentête / Tycho l'homoncule Sam 24 Fév 2018 - 12:52 | |
| - la petite chose a écrit:
- Dr Ray a écrit:
- Par contre, je décris très peu mes personnages. Je ne fais pas de la BD, je veux que mon lecteur puisse se les imaginer à son image, ou presque. Qu'il les investisse de sa propre réalité, de façon à habiller de la chair de ses rêves les squelettes métaphoriques de mon récit
J'approuve plutôt 2x qu'une. Si vous voulez avoir la bonne image, regardez un film !
Un livre me permet d'imaginer, de mettre mon imagination au travail. En tant que lectrice je saute les paragraphes descriptifs assez systématiquement.
Je ne vois pas ce que cela apporte de savoir si la fille est blonde rousse ou brune. Si elle a 2 bras, 2 jambes, 2 yeux, 1 nez et une bouche, je n'ai rien à dire d'elle. Si elle est chauve, je le mentionnerai. Si ses seins sont des obus, je le dirai. Si elle a un piercing, un tatouage, une balafre, vous le saurez, si cela est un élément conséquent pour l'histoire.
Si elle est belle, il y a bien un autre personnage, qui lui fera un compliment. Si elle est moche, quelqu'un détournera le regard, ou alors elle évitera les miroirs.
Mais je n'ai pas besoin d'un pavé de 14 lignes pour me dire qu'elle est comme l'une des femmes que je peux croiser dans la rue, plutôt celle du trottoir d'en face ou celle derrière moi ? je m'en fous ! Une description peut apporter des informations implicites. Par exemple, je travaille sur une dystopie, les premières descriptions des personnages me permettent de distiller des éléments de l’histoire primordiaux (un jeune - le plus jeune de la communauté - crasseux et mal fagoté à la peau mate : pourquoi est il dans cet état, ? N’a t il pas accès à l’eau potable ? qu’est ce que ça induit pour ce « monde » que je n’ai pas encore présenté ? pourquoi est il le plus jeune alors qu’il a déjà une quinzaine d’annees ?) Voilà comment juste en décrivant le personnage on peut lui donner une dimension différente. Un tel paragraphe bien utilisé peut être tellement plus qu’un catalogue d’adjectifs. Une description physique systématique, non évidement. Mais sauter des passages entiers de description c’est un peu prendre l’auteur pour un con je trouve Je me souviens encore de certaines descriptions de JKR. Quand elle parle de notre cher directeur la première fois elle insiste sur ses lunettes en demi lunes et son nez aquilin. Ces paragraphes ne sont pas là pour ennuyer le lecteur mais au contraire pour le prendre par la main, l’inviter dans un univers. Et donner de la profondeur à un personnage évidemment |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Sam 24 Fév 2018 - 18:19 | |
| J'ai l'impression que vous dites la même chose, de manière différente. La description doit être utile et mentionner les détails notables, comme quand on croise quelqu'un dans la rue. On remarque quelques éléments. Écrire vingt lignes pour décrire un perso de pied en cap n'a que peu d'intérêt en l'état. Quant aux descriptions du Bonheur des dames : 💙💚💙💚💙💚💙💚💙💚💙 |
| | Nombre de messages : 1845 Âge : 45 Pensée du jour : "C'est cela la littérature : rendre à l'existence sa magie que la vie quotidienne semble vouloir lui refuser." R. de Muralt Date d'inscription : 05/01/2018 | la petite chose / Journal du posteur Sam 24 Fév 2018 - 20:34 | |
| Florence C a raison, nous disons la même chose. - Billentête a écrit:
- Une description physique systématique, non évidement. Mais sauter des passages entiers de description c’est un peu prendre l’auteur pour un con je trouve
Je suis d'accord avec toi. Mais j'ai sauté des paragraphes entier de Zola. Mais j'invoque les droits du lecteur - Daniel Pennac a écrit:
- 1. droit de ne pas lire
2. droit de sauter des pages 3. droit de ne pas finir un livre 8. droit de grapiller - Billentête a écrit:
- un jeune - le plus jeune de la communauté - crasseux et mal fagoté à la peau mate : pourquoi est il dans cet état, ? N’a t il pas accès à l’eau potable ? qu’est ce que ça induit pour ce « monde » que je n’ai pas encore présenté ?
Ton exemple de description n'aborde que les points qui apportent quelque chose à l'histoire. Tu décris ce qu'il le différencie d'un jeune de base. Tu ne parles pas de la couleur de ses yeux, de sa peau, de ses cheveux... Ta description, moi je la lirais. Quand tu dis ça - Billentête a écrit:
- Je veux pouvoir me le représenter justement
j'imagine que ta description du même jeune serait: - Citation :
- Un gosse de 15 ans, les oreilles décollée, un petit nez en trompette, des yeux verts brillants comme des billes, pas 1 poil sur le menton, des cheveux roux ébouriffés, quelques tâches de rousseur sur le visage, revêtu de sac de jute déchiré, ses ongles sont longs et noirs, ses pieds emballé dans des sacs plastiques émanent une odeur pestilentielle, ses jambes fines recouvertes de griffures, ...
(mouais, je suis nulle pour décrire des gens normaux: je finis toujours par parler de ce qu'il le différencie d'un humain lambda) Par contre, j'apprécierais + ces infos si elles sont distillées dans le texte: - Citation :
- un jeune mal fagoté entre dans le bar. Ses yeux verts me fixent quelques instants avant qu'il me commande un coca. Je pose le verre à coté de sa main et je remarque ses ongles noirs. Quand il rejoint la table, j'entends le bruit de ses chaussures en plastique. Je recommence à respirer, la mauvaise odeur se dissipe.
Vois-tu ce que je veux dire ? Ma conclusion personnelle sur le sujet, c'est que sur les longues descriptions, il y a deux publics: ceux qui les aiment et ceux qui ne les aiment pas. Tant mieux, car il y a 2 catégories d'auteurs: ceux qui font des pavés avec talent et ceux qui ne se concentre pas sur l'aspect physique des personnages. Pour l'exercice, je vais essayer de décrire mon mari (avec une photo sous le nez) - Spoiler:
Un homme d'une quarantaine d'année, de stature moyenne, un visage plutôt carré, des sourcils touffus, des cheveux noirs et un peu bouclé, coupés assez courts, des yeux brun vert, sans lunette, pas rasé, des oreilles collées par la chirurgie, trois grandes rides horizontales sur le front. Il porte une chemise en coton et un jeans noir. A son annulaire gauche, une alliance en titane formée de 3 anneaux vissés ensemble. Ses ongles sont rongés. Il est très poilu, même sur les phalanges.
C'est bon, vous avez l'image ? Par contre, si j'écris: "Mon mari m'attend sur un banc. Je le rejoins, l'embrasse et nous partons ensemble... Vous avez aussi l'image. 5 lignes / 1 mot
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