|
|
| | Nombre de messages : 674 Âge : 45 Date d'inscription : 12/07/2016 | Valéry K. / Hé ! Makarénine Jeu 8 Fév 2018 - 16:31 | |
| Perso, plus ça va, plus je n'ai qu'une règle : alléger. Aérer, enlever le superflu, l'inutile, le répété... J'ai eu des périodes de traque frénétique des verbes faibles qui me faisaient finir par alourdir mes phrases. J'ai eu des périodes de traque frénétique des répétitions qui me faisaient finir par alourdir mes phrases. J'ai eu des périodes de traque frénétique des adverbes... Bref, il faut faire tout ceci, certes, mais aussi apprendre à lâcher. Oh et à rechercher la musicalité, aussi. Alléger, centrer sur l'utile/le percutant, et chercher la musicalité. |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 8 Fév 2018 - 17:24 | |
| - Citation :
- J'ai eu des périodes de traque frénétique des verbes faibles qui me faisaient finir par alourdir mes phrases. J'ai eu des périodes de traque frénétique des répétitions qui me faisaient finir par alourdir mes phrases. J'ai eu des périodes de traque frénétique des adverbes...
Bref, il faut faire tout ceci, certes, mais aussi apprendre à lâcher. Justement, je trouve que les verbes faibles et les répétitions alourdissent les phrases et c'est la recherche du mot juste qui permet d'alléger Je n'ai encore jamais eu à regretter d'avoir alourdi mon texte en cherchant à ôter un problème. Mais peut-être que tu veux dire qu'il faut se méfier des périphrases maladroites qui tentent de contourner un problème pour mieux en créer un? C'est clair qu'alors il vaut mieux ne rien changer du tout... |
| | Nombre de messages : 1024 Âge : 26 Localisation : le plus près possible d'une forêt Date d'inscription : 01/12/2016 | Aquae / Amazone du Dehors Jeu 8 Fév 2018 - 17:32 | |
| Je fais aussi la chasse aux adverbes. Mais parfois, oui, c'est bête de vouloir en supprimer un alors qu'il apporte une nuance intéressante. Dans ces cas-là, pour éviter les adverbes patauds en -ment, on peut utiliser des locutions adverbiales et autres compléments circonstanciels, qui sont plus fluides. Par exemple : rapidement --> avec rapidité tendrement --> avec tendresse Par contre, ça rajoute des mots, donc c'est plutôt à éviter dans le cadre d'un concours avec une limite. Sinon, je rajouterais à ta liste "éviter les séries de plus de deux adjectifs (trois grand maximum)". On a tendance à en mettre beaucoup pour se faire plaisir, mais ils alourdissent les phrases et en tant que lectrice je sais que ça me demande un effort d'imagination d'ajouter une troisième caractéristique à un nom. Ce qui me fait faire une pause et coupe le fil du récit. J'ai horreur de ça ^^ Voilà voilà |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 8 Fév 2018 - 17:38 | |
| Les adverbes apportent toujours une nuance à la phrase, mais je pense qu'instinctivement, on en met trop. C'est comme pour les descriptions ou tout le reste, rien n'est vide de sens mais il faut savoir quand décrocher et laisser de l'espace aux mots et à l'imagination - Citation :
- "éviter les séries de plus de deux adjectifs (trois grand maximum)
J'approuve à 100%!! Je suis en train de relire un texte qui me fatigue incroyablement où l'auteur met les adverbes par série de six ou sept... Certes, les mots sont beaux et bien choisis, mais trop difficiles à conceptualiser. |
| | Nombre de messages : 341 Âge : 35 Localisation : France Pensée du jour : Terre. Brûlée. Au vent. Date d'inscription : 18/01/2017 | Tiphs / Tapage au bout de la nuit Ven 9 Fév 2018 - 10:07 | |
| - fleur-de-lyss a écrit:
-éviter les répétitions de prénoms
Ça me paraît compliqué si on veut éviter de désigner ses personnages par trouze mille termes différents, type le jeune homme, le capitaine, le brun, etc. (chose que je déteste) sans les confondre. D'autant plus s'il y en a beaucoup. Des conseils pour éviter ces répétitions sans dépasser deux dénominations par personnage ? Sinon, perso dans mes textes je traque les "qui" et les "que", lourds au possible quand il y en a trop (et parfois habilement remplacés par un participe présent tout aussi lourd). |
| | Nombre de messages : 503 Âge : 39 Date d'inscription : 03/07/2014 | Sème-Lys / Sanskrit boi Ven 9 Fév 2018 - 10:21 | |
| - Valéry K. a écrit:
Oh et à rechercher la musicalité, aussi. Alléger, centrer sur l'utile/le percutant, et chercher la musicalité. THIS. This. Sérieusement. La musicalité ça fait tout. Le rythme, la façon dont les mots "sonnent", c'est hyper important à mon sens. Indispensable, même. Perso je passe beaucoup de temps à me relire à haute voix, ce qui me permet de repérer les faiblesses de structure, de rythme et de ton. Quant aux répétitions, il est possible de jouer dessus aussi : il n'est pas utile de toujours les éviter. Au contraire, on peut les rechercher pour obtenir certains effets (une atmosphère lancinante, un motif obsessionnel, etc). |
| | Nombre de messages : 3718 Âge : 35 Pensée du jour : "Le génie de Mozart, de Picasso, de Joyce, d'Einstein réside dans la multiplication d'une manie, l'amplification d'une tare." ANISSA CORTO - YANN MOIX Date d'inscription : 16/01/2011 | Thomas / Sang-Chaud Panza Ven 9 Fév 2018 - 10:47 | |
| - Citation :
THIS. This. Sérieusement. La musicalité ça fait tout. Le rythme, la façon dont les mots "sonnent", c'est hyper important à mon sens. Indispensable, même. Perso je passe beaucoup de temps à me relire à haute voix, ce qui me permet de repérer les faiblesses de structure, de rythme et de ton. Quant aux répétitions, il est possible de jouer dessus aussi : il n'est pas utile de toujours les éviter. Au contraire, on peut les rechercher pour obtenir certains effets (une atmosphère lancinante, un motif obsessionnel, etc).
Sème-lys, tu me manques! |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Ven 9 Fév 2018 - 20:39 | |
| - Citation :
Ça me paraît compliqué si on veut éviter de désigner ses personnages par trouze mille termes différents, type le jeune homme, le capitaine, le brun, etc. (chose que je déteste) sans les confondre. D'autant plus s'il y en a beaucoup. Des conseils pour éviter ces répétitions sans dépasser deux dénominations par personnage ? C'est clair que c'est difficile et on est d'accord: la traque ne peut pas être aussi sévère que pour les autres répétitions. Une première manière est d'éviter les incises dès que possible. J'évite aussi les scènes avec de trop nombreux personnages, je les trouve vraiment difficile à écrire (il y en aura forcément dans le roman, mais j'essaye de les limiter). Souvent, je dois retravailler la phrase entière pour la tourner différemment et j'ai tendance à faire beaucoup parler les corps (Ex: "ses yeux fouillèrent la pièce", plutôt que "Machin fouilla la pièce du regard") pour pouvoir éviter quelques lourdeurs, mais c'est vraiment au cas par cas. J'essaye aussi de ne pas mentionner deux prénoms dans la même phrase, je trouve ça un peu lourd. Mais c'est peut-être un ressenti personnel plus qu'une règle objective. Je préférerai par exemple "Arthur prit la main de la jeune fille" à "Arthur prit la main de Clara". Mais je suis d'accord avec toi, les appositions, périphrases et autres peuvent être vraiment pénible donc je m'en tiens à des classiques :p (jeune homme/jeune fille, ça passe, soeur/mère/cousin/parrain/ami, c'est ok, éventuellement le métier mais je suis déjà plus prudente. Les trentenaire/brunette/aîné, je déteste ) |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 19/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Sam 10 Fév 2018 - 10:20 | |
| Eviter certaines répétitions, oui. Mais, surtout, traquer la bête : l'erreur orthographique. Ensuite, pour les adverbes... chacun son style, j'ai envie de dire. La "mode" est aux phrases courtes, simples. On la suit, ou on la précède |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Sam 10 Fév 2018 - 11:37 | |
| - Citation :
- Ensuite, pour les adverbes... chacun son style, j'ai envie de dire.
La "mode" est aux phrases courtes, simples. On la suit, ou on la précède Il ne s'agit pas vraiment de prôner les phrases courtes (l'idéal reste à mon goût une juste variation des structures, qui donne un rythme agréable au lecteur), mais d'instinct, nous abusons presque tous d'adverbes, donc les traquer peut permettre de faire un état des lieux de notre style. Après on décide si on garde ou non... Personnellement, je me méfie des adverbes car ils peuvent relever de la fainéantise. J'aime réfléchir à d'autres manière de faire passer l'information. Les adverbes sont souvent plus dans le "tell" que dans le "show", pour reprendre la théorisation habituelle. On est toutefois d'accord pour dire que se passer complètement de cette catégorie du vocabulaire serait une perte affreuse |
| | Nombre de messages : 51 Âge : 31 Date d'inscription : 25/01/2018 | Mary P.C / Clochard céleste Sam 10 Fév 2018 - 11:54 | |
| Hello, j'viens apporter mon grain de sel. ( Et me faire quelques ennemis, mais bon )
Concernant l'utilisation des adverbes, oui et non. Tout va dépendre du style de l'auteur, pour commencer. Bien entendu, cinquante mille adverbes en un court laps de mots, ce n'est pas forcément toujours lisible, et sans doute est-il possible de couper un peu dedans. Toutefois, si quelqu'un a l'habitude de les utiliser, je ne vois pas pourquoi les traquer pour les dégager. C'est avant tout une façon d'écrire et, à l'instar des descriptions, certains aiment, d'autres non. Le tout est de ne pas forcer l'utilisation ou la non utilisation : ça se voit, et c'est moche. De tout façon, si on devait plaire à tout le monde, autant arrêter d'écrire. *hausse les épaules*. Personnellement, quand je vois que les adverbes sont absents, je stoppe systématiquement ma lecture. On apprécie ou non, mais c'est une chose parfois importante pour la musicalité – vu que vous en parliez plus haut -, mais également nécessaire pour donner du rythme et un ton au texte, notamment. Parce que « non nécessaire » c'est vague vous voyez, ce qui peut être considéré superflu pour quelqu'un peut ne pas l'être pour un autre. Ce n'est pas forcément de la fainéantise, bien au contraire : c'est tellement plus facile de dire "avec-ci, avec ça, de cette manière-ci, de cette manière-là etc etc - [Puisque je l'ai vu passer dans les commentaires... cette méthode-là n'est en rien une solution valable | durable de remplacement, puisque cela favorise les répétitions et rend les phrases particulièrement lourdes ]. Honnêtement, lire un texte dépersonnalisé au possible, c'est non. Donc je vais faire ma lourde du jour et radoter un coup : tout dépend du style de l'auteur, et de la maîtrise qu'il a.
Concernant le style saccadé | court, j'ai tendance à être très chiante là dessus. Parce que la plupart des gens utilisent cela à tort et à travers, sans même comprendre que ce style ne se limite pas à couper ses phrases ici et là, mettant cinquante mille points au passage. C'est juste être illisible, ça. Le style saccadé, c'est avant tout une structure existante - bien qu'effectivement particulière, piochée notamment sur l'exemple de certaines langues. C'est également une structure qui permet une insertion plus aisée de certaines figures de style. Donc c'est très différent de ce que la plupart des gens pensent faire, malheureusement. D'autant plus que c'est quelque chose fait également pour donner un certain rythme et donc à ne pas forcément utiliser H24. Et, connaissant particulièrement bien le style et sa structure d'origine, ça me tue de voir un tel massacre...
Maintenant, puisqu'il est question de « traquer » des choses dans les textes, on pourrait également parler des phrases de cinquante kilomètres, avec une trentaine de virgules. Celles qui font parfois perdre le fil. Mais bon, je pars du principe que tout est une question de point de vue, donc à partir de là, difficile de dire « Ouais, il faut virer ça ». |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Sam 10 Fév 2018 - 12:11 | |
| - Citation :
- Concernant l'utilisation des adverbes, oui et non. Tout va dépendre du style de l'auteur, pour commencer.
Pour avoir corrigé de très nombreux manuscrits, il y a des choses subjectives et d'autres non. Certes, chacun écrit comme il veut, mais à partir du moment où on envoie à une maison d'édition, c'est qu'on veut être lu et il faut donc penser au plaisir du lecteur et non seulement à notre plaisir d'écrire et de revendiquer un style ou un autre. Quand je dis qu'il s'agit parfois de fainéantise, ce n'est pas pour remplacer "timidement" par "avec timidité", mais par "elle baissa les yeux", "avec un rougissement",... Ce que je reproche aux adverbes, c'est qu'ils peuvent tout dire ou presque et cela à deux effets dangereux : 1) expliquer la scène plutôt que de la faire ressentir 2) recourir à un mot usuel par défaut sans réfléchir à d'autres structures, figures de style ou tournures plus élégantes et figuratives. Certes, cela dépend donc de la maîtrise de l'auteur. Quand on ignore son niveau de maîtrise, il vaut mieux effectuer ce que j'appelle des "traques" pour se diagnostiquer. Qu'il s'agisse de supprimer ou non, l'important n'est pas là et c'est personnel. Le but est plutôt de réfléchir à ce que l'on pourrait ne pas voir sur son texte et qui pourrait peut-être être problématique chez certains. Comme je dis toujours, il n'y a pas de recettes miracles pour réussir un roman, mais il y a des recettes miracles pour le rater! |
| | Nombre de messages : 51 Âge : 31 Date d'inscription : 25/01/2018 | Mary P.C / Clochard céleste Sam 10 Fév 2018 - 12:49 | |
| - Citation :
- Certes, chacun écrit comme il veut, mais à partir du moment où on envoie à une maison d'édition, c'est qu'on veut être lu et il faut donc penser au plaisir du lecteur et non seulement à notre plaisir d'écrire et de revendiquer un style ou un autre.
Malgré tout, cela n'empêche en rien la subjectivité de la chose - à mon sens. Parce que certaines maisons d'éditions préfèrent que cela soit de telle manière, tandis que d'autres voudront que cela soit autrement. En somme, ledit texte trouvera un public différent. Que cela soit les correcteurs, les maisons d'éditions, les lecteurs et autres personnes ou institutions, tout dépend d'une part des goûts en matière de lecture, mais également des normes | standards instaurés et pratiqués par les institutions à ce niveau-là. Notamment en raison d'un public ciblé, par exemple.
D'autre part, pour être également une grosse lectrice, je peux t'assurer que lire un texte dépersonnalisé et dépossédé du style de l'auteur, c'est totalement inintéressant. Disons que cela apporte une certaine insatisfaction... C'est un peu comme boire un soda lorsqu'on cherche une boisson fraîche désaltérante : on a la sensation que quelque chose manque. Et ça peut vite devenir dérangeant. En outre, je pense très sincèrement que, si un auteur de prend pas de plaisir à écrire son livre, cela se ressent à la lecture. Très honnêtement, c'est la première chose que je regarde en librairie, et qui me fait reposer le livre directement. Ce n'est pas une généralité, bien entendu, juste un avis personnel de lecteur. Le diminuer un peu, pourquoi pas, ça pourrait être legit. Mais le reléguer au rang d'inutile parce qu'il faut que ce soit lu, pas convaincue. Ça aurait probablement plus l'effet inverse, je pense. Il suffit de voir les "grands auteurs", qui ont des lecteurs fidèles au fil des années. Les histoires sont parfois intéressantes, et il est vrai qu'on les lit pour cette raison-là. Mais c'est également parce que les gens retrouvent l’authenticité que l'on a pas forcément avec des écritures qui ressemblent les unes aux autres. En somme, c'est comme tout : faut savoir doser
- Citation :
- 1) expliquer la scène plutôt que de la faire ressentir
2) recourir à un mot usuel par défaut sans réfléchir à d'autres structures, figures de style ou tournures plus élégantes et figuratives. Là, je te rejoints totalement. C'est effectivement le risque, et c'est très exactement pour cela que je parlais de maîtriser un peu plus tôt. La maîtrise passe également par le fait de savoir choisir à quel moment on estime bon de placer un mot, et c'est également valable pour les mots utilisés afin d'éviter les répétitions, d'ailleurs ! Il faut savoir être pertinent. Mais si c'est pas trop mal utilisé, cela peut aider à faire ressentir également.
Pour le deuxième point, j'avoue ne pas avoir pensé à cela. Parce qu'à mon sens, l'utilisation des adverbes ne bloquent en rien les figures de style et autres tournures, et peuvent même s'accorder dans certains cas. Cependant, si effectivement les gens usent des adverbes à répétition pour éviter d'autres tournures pouvant être plus adéquates sur l'instant, on peut tomber dans la facilité.
- Citation :
- Le but est plutôt de réfléchir à ce que l'on pourrait ne pas voir sur son texte et qui pourrait peut-être être problématique chez certains.
Dans ce cas-là, nous sommes d'accord. De toute manière, il faut toujours réfléchir sur son texte... Ne pas le faire, c'est le meilleur moyen de se planter. Ou l'un des meilleurs, tout du moins.
- Citation :
- Comme je dis toujours, il n'y a pas de recettes miracles pour réussir un roman, mais il y a des recettes miracles pour le rater!
Et c'est pas faux |
| | Nombre de messages : 388 Âge : 63 Localisation : valbonne (06) Pensée du jour : Pourquoi j'écris? Parce que je veux vivre ! Zorg, "37.2 le matin" Date d'inscription : 18/11/2012 | Evorli / Tapage au bout de la nuit Lun 12 Fév 2018 - 15:30 | |
| DSL, ceci est tape sur clavier US qui ne gere pas les accents ^^
Pour moi, il y a 2 points majeurs a verifier et re-verifier : clarte, et fluidite.
En ce qui concerne la clarte, c'est difficile pour l'auteur d'en juger, car il connait son univers et ses personnages parfaitement. Il faut confier cet examen a des primo-lecteurs de confiance... et leur faire confiance ! c'est a dire etre capable parfois de remettre en cause tes "fausses bonnes idees"... pas toujours facile.
Pour la fluidite : relectures (oui , au pluriel !) a voix haute, chasse aux phrases a rallonge, recherche du mot precis (tres important, la precision !).
Si ton texte est a l'imparfait, juguler au maximum les auxiliaires : etait/avait, et ne les utiliser comme verbe principal qu'en derniere extremite, il y a souvent une solution alternative + signifiante. |
| | Nombre de messages : 201 Âge : 61 Localisation : Marseille Pensée du jour : Mon avatar est un jeune ocelot Date d'inscription : 11/02/2018 | Chmike / Autostoppeur galactique Lun 12 Fév 2018 - 18:05 | |
| Je suis néophyte, donc ignorez moi si j'écris une bêtise.
Si on fait abstraction du fait qu'en théorie n'importe quoi peut se faire au principe de la liberté créative, j'ai lu sur des sites anglophones de formation à l'écriture qu'il serait plutôt recommandé de montrer plutôt que dire (show, don't tell). Lorsqu'on utilise des adverbes on dit, on ne montre pas. Exemple "Toto répondit aimablement ...".
J'ai l'impression que les adverbes sont un étiquetage émotionnel. En utilisant plutôt les paroles et les actes, comme le déroulé d'un film, on renforcerait la représentation visuelle de l'action dans l'esprit du lecteur et ainsi son immersion dans l'action. J'ai l'impression que le conseil d'éviter les adverbes vient de là, en plus d'éviter une lourdeur syntaxique qui freine également l'interprétation du texte et donc l'action.
Ais-je dit une bêtise ? |
| | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|