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| [Inspiration] Besoin de conseils pour se remettre à l'écriture | |
| | Nombre de messages : 75 Âge : 33 Date d'inscription : 05/08/2017 | Sun-Na / Pippin le Bref Lun 6 Nov 2017 - 15:56 | |
| Bonjour à tous chers JE,
Je viens vers vous car j’ai besoin de conseils. La jeune adulte que je suis n'arrive plus à écrire. Ado, j'écrivais régulièrement des petits textes, mais aujourd'hui plus rien.
J'ai envie d'écrire un roman et j'ai l'intrigue principale de celui-ci. Cependant, c'est tout ce que j'ai. Impossible d'écrire quoi que ce soit. N'arrivant pas à écrire, je me suis dit que j'allais commencer par faire un document où je décrirai chaque scène du roman. Le but est d'avoir une trame pour ensuite écrire. Mais là aussi je bloque.
Bien que j'ai l'intrigue principale en tête, je n'ai pas encore tous les moments clef du roman et une vision claire et précise de chaque scène. Je reste donc devant ma page blanche, même mon imagination n'y met pas du sien. Il faut dire que j'ai très peu de temps pour me poser au calme, et donc mon esprit est aussi parasité par tout un tas de trucs extérieurs. Et plus je me dis "il faut que je pense à mon intrigue, à mes personnages", moins j'arrive à quoi que ce soit.
Avez-vous donc des conseils, des astuces qui pourraient m'aider à avancer ? A éviter la page blanche ? A pouvoir retrouver l'inspiration ?
Merci par avance (je trouve ce petit koala trop mignon)
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| | Nombre de messages : 190 Âge : 34 Localisation : Los Angeles Pensée du jour : "You are what you love, not what loves you." Date d'inscription : 10/04/2014 | Joe monsters / Tycho l'homoncule Lun 6 Nov 2017 - 17:47 | |
| Ma technique est assez dure... Je me force à écrire au moins une page par jour. Parfois, je n'ai aucune inspiration et ça ne mène nulle part. D'autres, je me surprends moi-même et j'en écris beaucoup plus. Je suis d'avis qu'il ne faut jamais trop attendre l'inspiration. Parfois, il faut passer à l'action pour qu'elle arrive. L'autre chose que je te conseille, c'est de ne pas trop réfléchir lors de ton premier jet. En pensant trop à la technique, tu bloques l'inspiration et te focalise trop sur les détails. En général, j'écris d'abord d'une traite en pensant surtout à des choses que j'ai envie de dire puis, une fois tout terminé, je me relis pour ajouter de la cohérence et, surtout, de la structure. La dernière chose (mais ça ne concerne que moi) : je n'aime pas avoir un schéma trop précis sinon ça m'empêche d'avancer. Je ne m'amuse pas du coup. Ce que j'aime faire est écrire le début et bien réfléchir à ma fin (voire l'écrire d'avance). Comme ça j'ai une base solide et, même si j'ai la possibilité d'un peu improviser par la suite, je sais où je me rends. Voilà. En espérant que ça puisse t'aider un peu. Forcément, c'est ma façon de travailler et je me doute qu'elle ne correspond à tout le monde. |
| | Nombre de messages : 664 Âge : 124 Date d'inscription : 05/02/2017 | OrsonWilmer / Hé ! Makarénine Lun 6 Nov 2017 - 18:06 | |
| J'ai identifié chez moi plusieurs raisons au syndrome très désagréable de la page blanche :
1. Une incohérence pas forcément bien identifiée dans l'intrigue qui bloque consciemment ou inconsciemment mon imagination. Un peu comme s'il y avait un mur invisible issu de la logique inconsciente que je ne voyais pas mais qui me bloquait dans la rédaction.
2. Trop de trous dans l'intrigue pour que mon cerveau fasse le lien entre les différentes étapes. Pour y remédier, je bosse davantage mon plan.
3. Mon histoire, ou un passage de mon histoire, n'est tout simplement pas assez originale pour moi. Je l'ai déjà lu ou vu quelque part, du coup ça ne me motive pas de faire l'effort de l'écrire. Parce qu'écrire, c'est très long et difficile, pour moi. Du coup, la solution, trouver autre chose de plus original pour me redonner envie d'écrire. Plus facile à dire qu'à faire cependant.
4. L'histoire est parfois tout simplement trop longue à raconter, ce qui est décourageant. Il vaut mieux écrire une histoire plus courte que ne pas finir une histoire longue. J'ai récemment eu à raccourcir une histoire sur laquelle j'étais bloqué pendant une semaine, et grand bien m'en a pris puisque ça m'a ouvert de tous nouveaux horizons. En raccourcissant la fin, en la modifiant substantiellement, mon histoire est devenue beaucoup plus cohérente et la tension dramatique plus intense. Ça m'a clairement remotivé et inspiré. |
| | Nombre de messages : 190 Âge : 34 Localisation : Los Angeles Pensée du jour : "You are what you love, not what loves you." Date d'inscription : 10/04/2014 | Joe monsters / Tycho l'homoncule Lun 6 Nov 2017 - 18:19 | |
| Il y a un truc très intéressant dans ce que tu dis Orsonwilmer, notamment sur l'incohérence. Je me souviens d'un professeur de scénarios qui nous avait dit que le syndrome de la page blanche venait du fait que notre histoire ne collait plus avec notre background. Donc, dans le sens où, comme tu le dis si bien, on se crée un mur invisible parce que ce qu'on raconte ne colle plus à notre univers d'une façon ou d'une autre. En général, le mieux, dans ce cas, est de revenir en arrière pour voir comment on s'est bloqué. C'est pour ça qu'en général, j'aime prendre du temps pour bien poser mon intrigue. Comme ça, je suis sûr que tout coulera par la suite. Et des fois, tout de même, ça foire d'ailleurs... Faut être pointilleux en tout cas. |
| | | Invité / Invité Lun 6 Nov 2017 - 18:29 | |
| Essaye, peut-être, d'écrire autre chose pour voir si le problème vient de cette histoire ou de toi. Essaye l'écriture automatique, ou quelque chose qui s'en rapproche. J'ai découvert il y a peu l'exercice des 366 réels à prise rapide de Queneau où, avec un sujet donné (par exemple : "Aujourd'hui, bleu") tu dois écrire 100 mots sans réfléchir sur un truc de ta journée en rapport avec le thème.
Et surtout, ma méthode préférée pour tout mettre en ordre dans sa propre tête : parler. Parle à voix haute de ton histoire, explique presque comme si tu expliquais à un journaliste pendant une interview. Généralement tout se met en ordre assez facilement parce que comme l'a écrit Louis XIV "l'esprit achève sa propre pensée en la mettant au dehors". |
| | Nombre de messages : 905 Âge : 35 Pensée du jour : Pantagruélisme : vous entendez que c'est certaine gaieté d'esprit confite en mépris des choses fortuites Date d'inscription : 01/08/2015 | Nedjma / Bile au trésor Lun 6 Nov 2017 - 18:34 | |
| Alors, comme tu vas voir immédiatement, tout le monde a des méthodes différentes : je m'apprêtais à te conseiller exactement l'inverse de Joe Monsters Pour ma part, je ne m'installe jamais devant ma page sans savoir déjà à peu près ce que je vais écrire : je rêvasse à ma scène en amont, quand j'ai du temps libre, dans la voiture, par exemple. J'ai aussi un plan précis (toujours) parce que le moment de la rédaction est consacré à chercher le mot juste, ce qui mobilise absolument toute ma capacité de concentration (je dois être un peu limitée, je sais pas ). J'écris lentement, je ne me force jamais à écrire telle ou telle quantité parce que ça tue mon envie. C'est un peu laborieux, j'aime être contente d'une phrase avant de passer à la suivante. La satisfaction que ça me procure me donne confiance pour avancer. Je n'aime pas écrire vite et mal, puis avoir mille choses à reprendre après. (Bon l'idéal serait d'écrire vite et bien mais je ne sais pas faire ) J'ai aussi un cahier où je note des mots qui me plaisent, je dessine des décors... Je réfléchis beaucoup avant d'écrire, en amont. |
| | Nombre de messages : 763 Âge : 27 Localisation : Seoul Pensée du jour : 1011000011 Date d'inscription : 04/11/2017 | Agent Seven / Blanchisseur de campagnes Lun 6 Nov 2017 - 18:45 | |
| J'ai suivi un cours de deux ans en littérature comme études supérieures (pour m'épargner le sport, la philo, le français, l'anglais, etc. pendant mon cours de radiodiagnostic) et on faisait plusieurs petits ateliers, les professeurs (dont j'acceptais peu l'autorité, haha) nous donnaient des explications et des trucs.
Par exemple, parfois on est bloqué parce qu'on en a trop à écrire et on veut l'écrire en même temps. Personnellement, c'est presque toujours mon cas. C'est d'ailleurs ce que je vis en ce moment. Il faut que mon personnage apprenne à utiliser son pouvoir, mais ça n'arrive pas d'une shot, il faut que mon personnage découvre le monde dans lequel il vient d'atterrir et ça, ça prend du temps. Je peux expliquer certaines choses, mais pour d'autres il faut lui faire vivre. Il faut aussi que mon personnage découvre que l'homme qui a pris soin d'elle pendant l'été était en fait son oncle, pis là elle va faire le lien entre lui et son frère qui boivent souvent de l'alcool. Écoute, ça s'arrête plus! Hahaha!
Il y a aussi la problématique de tu sais ce que tu veux raconter, mais tu ne sais pas comment l'écrire. Ça aussi ça m'arrive. D'ailleurs, ça m'arrive avec les scènes que j'attends avec impatience et là je suis devant une impasse, parce que je sais ce que je veux raconter et j'anticipais avec joie, mais je ne sais pas comment le mettre en mots. Dans ces cas-là, je ferme mon document et j'y pense. Habituellement, je retourne écrire le lendemain.
Ensuite, tu peux te forcer à écrire, t'ouvres un autre document en parallèle à celui de ton roman pis t'écris. Ça va sûrement être de la bull****, mais peut-être que ça va te donner un élan pour écrire dans ton roman. Perso, ça ne fonctionne pas pour moi, mais ça ne veut pas dire que ça ne marchera pas pour toi.
Enfin (faites que mon message ne disparaisse pas!), tu peux te placer devant un paysage ou un objet. Nous, dans un atelier, on s'était placé devant un mur de brisques disparates, au début c'était difficile, mais ensuite je peux t'affirmer que pour moi, ça a grimpé l'inspiration! Sinon, moi je suis installée devant la fenêtre, pis quand il vente, j'ai toujours de l'inspiration, à cause des feuilles qui tombent des arbres, de la pluie, de la neige en hiver, des orages en été. Sérieusement, devant une fenêtre, il y a de quoi faire!
Voilà! Je ne sais pas si ça va t'aider, mais au moins j'aurais essayé! |
| | | Invité / Invité Lun 6 Nov 2017 - 19:15 | |
| - Citation :
- Bien que j'ai l'intrigue principale en tête, je n'ai pas encore tous les moments clef du roman et une vision claire et précise de chaque scène.
J'écris sans plan, avec une vague idée de l'intrigue, et une idée encore plus vague du point d'arrivée. Je pars des personnages, en fait, de ce qu'ils ont à dire. Je les suis, et ils me racontent leur vie. J'ai en tête une trame légère et des thèmes à traiter, mais j'ai surtout des personnages. En leur donnant corps et esprit, ils me donnent une histoire à écrire. Pendant longtemps, j'ai cru que je ne pourrai pas écrire de roman parce que je n'avais pas d'histoire précise en tête avant de démarrer. Puis je me suis aperçue que ce n'était juste pas ma façon d'écrire. J'avance de scène en scène, l'intrigue se tricote au fur et à mesure, parfois il faut revenir en arrière pour corriger des points, mais à l'arrivée, j'ai un roman qui tient debout. Il faut que tu trouves quelle est ta façon d'écrire, sans idée préconçue de ce qui devrait être.
Dernière édition par Coline le Lun 6 Nov 2017 - 19:32, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Lun 6 Nov 2017 - 19:31 | |
| Je suis assez d'accord ! Comme disait Nedjma tout le monde a une méthode différente ; parce que nous sommes tous différents. Je ne fais pas de plan non plus, ça tue complètement ma liberté, ce n'est pas du tout un cadre rassurant pour moi. quand j'écris je sais d'où je pars, je sais où je veux aller (des fois c'est qu'une image d'une scène finale, sans dialogues ni rien, des fois c'est même pas la fin en tant que telle puisque c'est une idée de l'épilogue), je sais ce que je veux raconter (ce que je veux dire, les thèmes, quoi) et j'ai quelques scènes et à partir de là je navigue à vue, j'ai pas de boussole, pas la carte des étoiles, juste mes yeux !
Chacun a une méthode différente. Essayes-en plusieurs, tu trouveras vite la tienne je pense ! |
| | Nombre de messages : 81 Âge : 45 Date d'inscription : 26/09/2017 | Evanore / Pippin le Bref Lun 6 Nov 2017 - 20:28 | |
| Il y a une dizaine d'années, j'avais un peu le même problème. J'avais des idées de nouvelles, mais je n'arrivais pas à les écrire. Je rédigeais quelques pages puis m'arrêtais.
Il y a bientôt trois ans, j'ai eu une sorte de déclic, ayant trouvé un début de scénario m'inspirant énormément. Je ne savais pas du tout comment cela allait évoluer, j'avais simplement deux fils directeurs, et c'est un peu comme si les personnages m’entraînaient dans l'histoire, comme si je regardais un film.
Cependant, n'ayant pas fait de plan, je me suis retrouvée bloquée au milieu du roman, après la rédaction d'une centaine de pages. Je l'ai abandonné pendant deux ans. Cette année, après l'avoir relu, j'ai compris ce qui me bloquait: j'avais résolu un conflit entre deux personnages et l'histoire était devenue complètement plate. En restaurant le conflit, et effaçant plusieurs pages, j'ai repris l'écriture de plus belle et ai pu la terminer il y a quelques semaines.
Je dirais que l'écriture, c'est un peu comme inventer une recette de cuisine, il faut faire quelques essais, regarder le résultat, puis savoir modifier les ingrédients et l'assaisonnement.
Lance-toi, sans trop réfléchir, change de scénario s'il ne t'inspire pas assez. Ce qui m'a aidée aussi, c'est de ne pas trop prêter attention au style, ni au formatage. L'inconvénient est de devoir tout reprendre à la fin, c'est long, mais au moins l'histoire est là. Bon courage ! |
| | Nombre de messages : 75 Âge : 33 Date d'inscription : 05/08/2017 | Sun-Na / Pippin le Bref Mar 7 Nov 2017 - 11:01 | |
| Bonjour ,
Merci à tous pour vos réponses, je ne m'attendais pas à avoir autant de réponses détaillées . Je n'ai pas le temps de vous répondre à tous individuellement, mais je vous remercie vraiement pour tous vos conseils. En consciencieuse JE que je suis, j'ai pris des notes sur tout ce que vous avez dit .
Je pense que je vais tester plusieurs méthodes pour voir celle qui me convient.
- Agent Seven a écrit:
- Sinon, moi je suis installée devant la fenêtre, pis quand il vente, j'ai toujours de l'inspiration, à cause des feuilles qui tombent des arbres, de la pluie, de la neige en hiver, des orages en été. Sérieusement, devant une fenêtre, il y a de quoi faire!
C'est vrai qu'à la réflexion les fenêtres et les paysages ont tendance à m'inspirer. Malheureusement mon bureau n'est pas à côté de la fenêtre et je ne peux pas le déplacer :S. Je pense que je vais devoir malheureusement faire sans...
- Nedjma a écrit:
- je rêvasse à ma scène en amont, quand j'ai du temps libre, dans la voiture, par exemple.
C'est ce que j'ai tendance à faire aussi. J'ai remarqué que ce qui me donne le plus d'idées généralement c'est lorsque je suis sous la douche (un des seuls moments dans la journée où je peux me poser seule avec mes pensées). Mais pour le bien de mon porte-monnaie et de l'environnement, je ne peux pas rester y des heures juste pour trouver l'inspiration . Il va donc falloir que je trouve en complément une autre source d'inspiration. Je passe beaucoup de temps dans les transports, mais c'est difficile de réfléchir lorsqu'on est comprimé dans le métro (les parisiens qui connaissent la ligne 13 comprendront ^^).
- Melgane a écrit:
- J'ai découvert il y a peu l'exercice des 366 réels à prise rapide de Queneau où, avec un sujet donné (par exemple : "Aujourd'hui, bleu") tu dois écrire 100 mots sans réfléchir sur un truc de ta journée en rapport avec le thème.
Merci pour cette découverte, je ne connaissais pas du tout cet exercice ! J'ai juste peur que le thème du jour ne bloque si je ne trouve rien à raconter. Je pourrai toujours essayer de le faire à ma sauce .
Si d'autres personnes ont d'autres conseils, n'hésitez pas . |
| | | Invité / Invité Mar 7 Nov 2017 - 11:51 | |
| Je suis en M2 Création littéraire au Havre et j'écris depuis l'âge de 8 ans.
J'ai tout testé: écrire le matin, le midi, le soir, la nuit, en pijama, tout nu, habillé et propre, a peine réveillé, avec un café, en baissant les volets, avec musique, sans musique, affamé, bourré de bouffe, pendant une heure avec pzause, sans pzause, par tranches d'un quart d'heure, etc etc etc.
J'ai lu tous les guides: King, Kavian, Bukowski, les sites internet etc j'en passe.
J'ai lu tous les trucs de DP: Miracle Morning, how to be focused, the flow etc et lu UN MILLION d'ARTICLES sur l'inspiration la routine etc
J'ai consulté les routines d'écrivains connus et moins connus
J'ai écouté les vieux de la vieille décrire leurs méthodes.
ET...
Ya pas de solution. La tienne à la rigueur si tu trouves.
Le seul truc à faire c'est de se mettre assis et d'écrire.
Ya ni raccourci, ni idée géniale, ni déclic lié à ton introspection (crois moi j'ai discuté avec moi même des heures), pas de psy, rien.
Assis, écrire. Ca viendra en le faisant, fautr se forcer.
Depuis, régulièrement, je fais du mille mots/heure. Parce que si tu veux être pro, et finir des projets, l'inspiration c'est toi qui la chope et pas l'inverse.
Tous les jours j'ai peur que ca ne vienne pas, et tous les jours ca part, ça file et je suis soulagé. Faut se forcer. |
| | Nombre de messages : 905 Âge : 35 Pensée du jour : Pantagruélisme : vous entendez que c'est certaine gaieté d'esprit confite en mépris des choses fortuites Date d'inscription : 01/08/2015 | Nedjma / Bile au trésor Mar 7 Nov 2017 - 12:16 | |
| - Fabre a écrit:
J'ai tout testé: écrire le matin, le midi, le soir, la nuit, en pyjama, tout nu, habillé et propre, a peine réveillé, avec un café, en baissant les volets, avec musique, sans musique, affamé, bourré de bouffe, pendant une heure avec pzause, sans pzause, par tranches d'un quart d'heure, etc etc etc.
Excellent, je me reconnais bien là-dedans. |
| | | Invité / Invité Mar 7 Nov 2017 - 17:36 | |
| Faut se forcer, faut se forcer... faut surtout trouver ce qui fonctionne pour soit à mon avis ! Ce qui est parfaitement susceptible d'évoluer ! Avant j'écrivais sans musique, un jour j'avais plein de choses à dire, mais je bloquais. J'ai tenté avec de la musique, ce qui a occupé mon inconscient pendant que j'écrivais, donc je pensais pas à 150 000 choses à la fois. Depuis je l'utilise régulièrement. On peut aussi couper internet pour pas être tenté... mais je pense que la concentration vient plutôt de l'intérieur que de l'extérieur. |
| | | Invité / Invité Mar 7 Nov 2017 - 17:57 | |
| C'est surtout qu'une fois qu'on se force c'est plus facile.
Un peu comme les heures de lever/coucher.
Je crois plus du tout à l'inspiration/état d'esprit propice.
C'est sûr, c'est plus facile bien nourri et l'esprit clair
Mais j'ai fait mon taf fatigué, encombré par une peine de coeur, un décès, enrhumé, en colère, triste, heureux, etc.
Ca marche. Faut juste y aller. |
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