L'eau semble être une "solution" pour les héroïnes (pauvre Ophélie).
Et, déjà, Virginia Woolf avait compris l'intérêt de s'éditer soi même...
Réincarnation, disions nous...

L'auto-édition avant l'heure, c'est tout à fait ça ...
C'est même encore mieux, car ils ont publié beaucoup de leurs amis...

Pas taper. C'est parce qu'il me manque un Leonard Woolf et du coup, je suis une réincarnation toute seule à pédaler (dans la semoule).

Ou alors je suis bien en couple avec un Leonard Woolf, mais il n'a pas la faculté "editing" intégrée.

Bref, il ne me reste plus qu'à aller à Paris demander aux éditeurs s'ils veulent se marier avec moi.
Ah non, ça, c'est Nathalie Reims, c'est pas Virginia Woolf.

Je n'ai encore jamais été éditée, mais effectivement je pense que chaque maison d'éditions laisse une bonne ou une mauvaise impression aux auteurs qu'elles publient

C'est comme les boîte de chocolats dans Forrest Gump, sauf que je finis par ne plus aimer le chocolat éditorial.
Crise de foi.

Le plus souvent, d'ailleurs, avec les maisons d'édition, nous en restons à la première impression.
Elles ont tendance à me virer avant le second tirage. Alors je me tire ailleurs, mais en bonne tirailleuse, je sens que je vais bientôt avoir la main primée à force de m'imprimer.

(edit : je suis en forme ce soir. )

L'inspiration te visite, vite, au clavier, l'artiste, tes personnages t'implorent pour prendre vie, chair et consistance sous tes doigts ailés...

En fait, c'est l'inverse. J'ai écrit un début de chapitre ce matin, ce qui est peu, mais c'était la première fois depuis... le 4 novembre.

Je suis de retour... pour vous jouer un mauvais tour...

On t'a reconnu Team rocket !

T'es tout content de signer un contrat et tu te retrouves à traquer le Pikachu pendant 20 ans pour le compte d'un éditeur mafieux qui n'en a rien à faire.
Et si t'as 10% de bénéfices sur ton propre travail pour payer tes défraiements, t'es bien content.
M'enfin, comme tout écrivain ou presque, tu as un chat.

Et sinon, on essaye un tout petit peu d'éviter le hors sujet, merci. Le bac à sable peut servir de défouloir, au besoin.

MaddyForeigner a écrit:

M'enfin, comme tout écrivain ou presque, tu as un chat.

C'est bizarre le nombre de chats chez les écrivains

smicky a écrit:

C'est bizarre le nombre de chats chez les écrivains

... qui comme eux sont frileux et comme eux solitaires...

Bonjour,
Vous êtes plusieurs a dire que l'idéal, ce sont les ME moyennes. Mais, en fait, c'est quoi (c'est qui ?) une ME moyenne ?

Bon, ben je t'explique.
- Les grandes maisons, c'est Galligrasseuil. Tu les trouves partout, ils publient de tout, ils possèdent d'autres éditeurs plus petits, ils ont leur propre diffuseur et sont à tu et à toi avec les internationaux de style harpers Collins ou Pinguin.
- Les petites maisons, ce sont des éditeurs "locaux", mal distribués, sur la corde raide financièrement, avec l'espérance de vie d'un nouveau né au début du vingtième siècle. Ils sont parfois spécialisés dans les histoires de zombies, ou de concombres mutants. Tout est possible. S'ils te publient, c'est bien, tu auras un livre papier. Tu n'en vendra aucun, ils ne feront aucune promotion et ton oeuvre restera totalement inconnue. Inutile de dire que jamais ton bouquin ne pointera le nez en librairie. Dans cette nébuleuse se trouve les éditeurs "pourrito" ces à ce bon Stoni.

Les maisons moyennes sont... entre ces deux extrêmes. Elles ont les moyens d'être bien distribuées, ton bouquin aura sa chance d'être promu et même s'il ne rencontre pas le succès, cette expérience restera valorisante et valorisable. Quelques exemples de ME : Zulma, le dilettante, les ed. du Rouergue...

J'ai un ami qui a été publié euh l'année dernière du coup chez Calmann-Lévy. Vu le style de son manuscrit, et le fait que ça soit basé sur du vécu, c'est pas vraiment étonnant qu'il ai trouvé preneur même si, mon ami en question est un illustre inconnu mais son bouquin n'est pas dans le fantastique ou l'irréel qui à mon avis est très peu vendu par ces grosses maisons d'éditions (comme pour le cinéma français, je crois qu'ils ne croient pas que ce genre soit sérieux du coup, ils balisent). Il m'a dit être très content de sa ME. Mais bon il a déjà un bon réseau du fait de ses précédents boulots dans des festivals de cinéma et de musique. Donc je pense qu'il gère sa com' assez bien.

Après faut pas se leurrer ces grosses maisons d'éditions ne publient pas de livres de SF ou alors de gros cartons, de fantastique ou alors des trucs ultra classiques. Si on fait un roman réaliste, un tant soi peu engagé, ou qui a une résonance avec notre époque je pense que ça peut carrément plaire à ces grandes maisons et du coup être vendu, faut tenter sa chance. Mais si on écrit de la science fiction, de l'horreur ou de la fantasy c'est même pas la peine de leur envoyer le manuscrit, à mon avis. J'suis pas experte évidemment.

Par contre pour réagir à ce qui a été dit précédemment, les grosses ME peuvent donner une réponse rapide, positive comme négative, je pense qu'ils ont un comité de lecture plus costaux que les petites maisons qui souvent se base sur des bénévoles ou quasi.