Bonjour,
Je ne savais pas très bien où publier mon message, alors je choisis de le faire ici, cela me paraît le plus cohérent.
Je n'ai pas le nombre de messages suffisants pour ouvrir un itinéraire éditorial, et surtout je ne m'en sens pas capable (je préfère rester dans l'ombre jusqu'à une potentielle édition !), mais je tenais malgré tout à faire part de ma toute petite et récente expérience.
J'ai lu ici et ailleurs qu'il valait mieux ne pas viser le "très grosses maisons d'édition" parce que cela ne servait à rien. Je crois qu'il y a quelqu'un parmi les JE qui a déjà témoigné du contraire, avec son premier roman publié dans la Blanche
Je voudrais aussi témoigner de mon propre cas. Il y a quelques mois, j'ai terminé un premier roman, une fiction pour être précis, et lorsqu'est venu le temps des envois, je me suis interrogé sur la pertinence de l'envoyer aux grosses ME. Puis je me suis dit : après tout, pourquoi pas ?
J'ai donc envoyé patiemment mon manuscrit par voie postale, début mars, en commençant par les grandes ME. J'ai reçu mes premiers refus-type, parfois rapidement, ce qui m'a renforcé dans ce sentiment (complexe à gérer) qu'il fallait plutôt viser les moyennes voire les petites.
Et puis ce matin, j'ai reçu un appel d'une éditrice d'une grosse ME, et même si je ne souhaite pas à ce stade en donner le nom, disons qu'elle fait partie du fameux "Galligrasseuil". L'éditrice me disant que mon texte l'avait beaucoup touchée, etc., me proposant de retravailler (légèrement) certains passages pour un passage en comité de lecture à la fin de l'été/début septembre. Ne me promettant rien, mais insistant suffisamment pour me faire comprendre qu'une publication était ... disons... envisagée (je choisis volontairement des termes mesurés, essayant tant bien que mal de ne pas m'enflammer, sachant qu'à ce stade rien n'est fait).
Alors voilà. Je vais retravailler mon texte, et peut-être serai-je publié. Peut-être ne le serai-je pas. Mais ce qui compte ici, c'est que mon manuscrit est parti par voie postale, dans une enveloppe kraft. Qu'il a été lu. Ce que je veux dire, c'est tout simplement la chose suivante : la chance est infime, mais elle existe. Ne passez pas à côté, par principe, par défaitisme, par je-ne-sais-quoi. Tentez ! Si votre texte est juste, qu'il n'est pas bourré de fautes, etc., il sera lu. Grande ME ou pas. Cela ne suffira peut-être pas, mais il sera lu.
(Evidemment, je vous tiendrai au courant de la suite et du parcours éditorial de mon manuscrit !)