Je ne suis pas pour le pseudo en écriture. Mais j'en ai un, au cas ou, mais davantage pour le fun.
Je n'ai guère envie d'être lu par les personnes de mon entourage. Il y a un trop grand abime entre mes apparences et ce que j'écris.
De toute façon, mon entourage se réduit à trois personnes
Deux collègues, une qui est ma correctrice et ma bêta lectrice, et une autre qui corrige mes traductions littéraires, lisent ce que je fais. Il en est de même pour une autrice que j'ai rencontrée via ce forum et un autre, et qui est une personne formidable, humaine et pétrie de qualités ( )

Une fois, une connaissance m'a demandé s'il pouvait lire ce que je faisais. J'étais gêné de refuser, alors j'ai écrit rapidement, tout exprès, un petit texte intitulé " L'herméneutique Aristotélicienne au risque d'une conception Freudienne de la métacognition en physique statistique : prolégomènes à une redéfinition de l'étant". Curieusement, il ne m'a jamais plus demandé de lire mes productions...

moi ils le savent, ils ne lisent absolument rien, et une seule amie m'en parle, mais j'en ai fait un point d'honneur de le dire au gens. j'ai longtemps ressenti de la honte sur le fait d'écrire et d'inventer des mondes imaginaires dans ma tête. je gardais ça précieusement comme un très gros secret. mais avec le temps j'me suis dis qu'il fallait mieux changer pour évoluer. j'me prétends à rien, et j'écris pas de romans, plus des pensées qui ressortent en jolies textes.
en tout cas je sais combien c'est une question compliqué, lorsque l'on décide d'écrire, et j'suis ravie de pas être la seule à me la poser.

Bohr a écrit:

Du coup, j'en viens à me demander si, plus un écrit est personnel, plus la connaissance et la connivence installées entre nous et nos proches ne fonctionnent pas comme un filtre et/ou un parasite sur leur appréciation de nos torchons.

Même sans que l'écrit soit particulièrement personnel, je crois que c'est très dur pour un proche de nous lire sans ce filtre. Lorsque j'ai fait lire le premier chapitre de mon roman à mon compagnon, il m'a confié avoir eu beaucoup de mal à dissocier l'héroïne de ma personne : alors que pourtant, son histoire n'est pas du tout la mienne, et n'a rien d'autobiographique. Mais il me connaît trop bien, ainsi que ma sensibilité, d'où le fait d'avoir des difficultés à "m'oublier" dans les mots.

Bonjour à tous,

pour ma part, mon entourage proche le sais, sans forcément faire partit de mes bêtas lecteurs. Certains m'ont demandé de lire mes écrits, d'autres pas du tout. Cependant, je suis connu de mon entourage pour être rêveur et plein d'imagination ^^.

Bonne journée à tous

Pour ma part, je tendrai à dire que tout le monde dans ma famille est au courant que j'écris, ou du moins que j'écrivais.
Durant mon enfance, j'étais véritablement passionné d'écriture (cette relative passion m'a depuis quitté, au profit d'autres activités moins exigeantes intellectuellement parlant   ) et partout où j'allais, un cahier de brouillon et un stylo plume me suivaient toujours. Et j'écrivais, j'écrivais, j'écrivais. On me demandait donc  parfois ce que je faisais et moi dans toute ma naïveté d'enfant de 10/11 ans je répondais "je rédige un roman pour ensuite me faire publier". Je me rappelle encore, à l'occasion d'un dîner de famille, avoir lu devant tout le monde mon récit. En y repensant, ce devait être un véritable moment de malaise, au vu d'une plume certainement médiocre et des textes bourrés de fautes que je couchais sur papier.
Et le même "cirque" se répétait au collège. Quand j'étais au C.D.I, je sortais mon brouillon, en étude rebellote et même en classe. Je me souviens encore de ce moment très gênant où un professeur m'avait surpris, avait lu et m'avait dit "Plutôt que de raconter des histoires, tu ferais mieux d'écouter".  
Maintenant, je suis beaucoup plus "pudique", n'écrivant finalement que très rarement. Et depuis quelques temps (années), les seuls récits que je daigne rédiger sont des réponses sporadiques à des roleplay, soit des textes contextuelles, n'ayant aucun intérêt spécifique à être lu si ce n'est l'aspect stylistique (et comme je ne prétends pas avoir une belle plume, l'intérêt y est au final quasi inexistant).
Et puis, il est vrai que dans mes récits, sans pour autant livrer des textes très intimistes, on peut facilement retrouver une part de moi-même. Néanmoins, je pense que le moment voulu, quand j'écrirai enfin quelque chose de construit et de relativement sérieux (peut-être jamais qui sait), je n'aurai aucun mal à le faire lire à mes proches (du moins ceux qui peuvent s'y intéresser et étant assez impartiales pour me livrer une impression dégagée de toute empathie et avec une certaine neutralité, soit très peu de personnes).
Je pense malheureusement que de faire lire à un entourage proche n'est pas le bon moyen si on escompte avoir des retours véritablement tangibles. Le jugement de ceux qui nous aiment étant justement souvent biaisé par l'affection dont ils débordent en notre égard.

Mes proches le savent Comme j'ai commencé ma série pour mon homme qui voulait lire ''uniquement un livre fini''.

Cependant, aucun d'entre eux n'a lu mes romans, sauf mon mari, ils ne se sentent pas concernés ou emballés, et l'idée de me soutenir ne leur vient à l'esprit... et je leurs cours pas après non plus, et c'est très bien haha.

[Ce sont des moi-je qui compare constamment]

Tant de personnalités différentes, il est intéressant ce sujet !
J'ai longtemps caché que j'écrivais et je trouve beaucoup plus confortable d'être lue par des inconnus. Seul mon mari suit de près mes avancées, il commente peu mais son soutien m'encourage.
Parfois les amis demandent "Alors, t'écris toujours ?" ça me met mal à l'aise parce que j'entends "Alors, toujours pas publiée ?" J'ai peur de leur faire un peu pitié.

Voila un sujet qui me parle.
Je n'ai pas l'impression de mettre tellement de moi dans ce que j'écris et pourtant j'ai toujours eu beaucoup d'inhibition à en parler. Et puis finalement j'ai un peu dépassé ça, j'en ai parlé à une amie et je lui ai même fait lire quelques textes. En fait c'est plutôt plaisant d'en parler

A mes parents ou mon frère je n'en parle pas encore, même si l'autre jour j'ai dit à ma mère que j'avais participé à un atelier d'écriture...

Pour ma part seulement une partie : des personnes qui m'ont lu par exemple. Mais beaucoup de gens l'ignore et ne me voit pas du tout la dedans.
Je sais pas, je calle pas ça dans une conversation hyper facilement.

Comme je n'ai encore jamais été publié, il n'y a que ma famille qui sait que j'écris, quelques amies proches et ma partenaire.
C'est pas évident à dire et puis je trouve que les gens ne réagissant pas toujours hyper bien, à moins de rencontrer des personnes qui partagent ta passion.

Mes proches le savent mais je n'en parle pas trop alors que l'écriture a une place très importante dans ma vie. Je suis un peu pudique je pense et j'ai peur de ne pas être prise au sérieux^^.

La famille proche (parents et fratrie/sororité) et amis. Mais si je leur ai déjà présenté mes écrits, peu trouvent le temps (ou l'envie) de me lire
J'en parle pas vraiment en dehors mais c'est pas grave. Avoir des gens que tu aimes qui te lisent c'est vraiment un beau cadeau, et aussi un encouragement supplémentaire.

Moi aussi peu de proches ont pris le temps de me lire. C'est sur que ca fait plaisir quand ils nous lisent =).

En ce qui me concerne, mes parents le savent (je crois?), mais ils m'ont clairement dit qu'ils ne liraient pas, parce que le sujet ne les intéressait pas.

Kuro, ça t'a pas vexé? Tu le comprends?