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 [Avis ME] Comptes d'auteur : est-ce que ça vaut le coup d'accepter ?

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MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Pour la poésie, pas vraiment.
C'est plus facile de faire éditer un roman à compte d'editeur qu'un recueil. Rimbaud serait peut-être encore édité à compte d'auteur en 2017...et Proust ? En fait...sûrement aussi. Smile (Parce que ses romans ne sont pas commerciaux et qu'après un refus de Gallimard, il n'hésiterait pas à puiser dans ses finances personnelles... je ne pense pas qu'il en irait différemment aujourd'hui. Smile )
 
Valéry K.
   
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Tiens, j'ai toujours eu notion d'auto-édition initiale, pour Proust, mais je viens de faire une recherche internet pour vérifier le truc et, effectivement, M. Wikipédia assimile plutôt sa démarche à de l'édition à compte d'auteur... Mais, en effet, une "forme particulière" de cette idée, oui. Smile
http://www.baran-tiefenbrunner.com/
 
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Coline a écrit:
Citation :
Je ne sais pas.. l'édition à compte d'auteur peut être une alternative, déjà peut-être pour encourager les vrais éditeurs à publier, car ces derniers semblent ne pas vouloir être le premier éditeur à quelqu'un

Une première édition à compte d'auteur aura un effet rédhibitoire sur un éditeur à compte d'éditeur.

Il y a beaucoup de premiers romans édités correctement. Si tu ne reçois que des refus, sans explications personnalisées, de la part d'éditeurs sérieux, c'est peut-être que ton roman n'est pas publiable en l'état.

Encore une fois, on ne doit pas payer pour être édité. Ça ferme plus de portes que ça en ouvre.

Merci pour ce conseil, j'y pensais pas de ce point de vue mais tu as peut-être raison.
Mais en fait, je n'ai reçu aucun refus ! J'ai envoyé mon manuscrit à pluuusieurs maisons et je n'ai reçu pour l'instant que des réponses de maisons qui éditent à compte d'auteur, toutes positives au nombre de 9.
J'essaie en fait de prévoir ce qui se passera dans le cas où je serai refusée par celles qui peuvent vraiment financer le projet.
J'avoue ça me ferait trop de peine de ne pas voir ce roman publié, je finirais par céder et le financer si je ne trouve pas de preneur.
C'est le premier manuscrit que j'ose envoyer et j'avoue que depuis que c'est fait, je m'impatiente un peu trop.. des fois je rêve de courriers et de mails jamais positives ou négatives. c'est toujours la même histoire, on me demande de retravailler des parties et de le renvoyer, sans pour autant me promettre une publication !! :bummies: :bummies:  drôles de rêves, et le dernier c'était de Belfond


Dernière édition par Mami inès le Ven 20 Jan 2017 - 16:17, édité 1 fois
 
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Coline a écrit:
Puis avec ça, tu ne t'es toujours pas présentée. Je te suggère de filer en section Accueil réparer ce que j'imagine être un oubli.
C'est fait ! :nyancat:
 
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Il va te falloir apprendre la patience... Pour un premier roman, un oui d'une maison sérieuse peut prendre du temps. Et c'est souvent plusieurs dizaines d'éditeurs à compte d'éditeur qu'il faut contacter...

Quelles maisons as-tu contactées (hors comptes d'auteur, qui te répondront toujours oui, quelle que soit la qualité de manuscrit) ?

Citation :
c'est toujours la même histoire, on me demande de retravailler des parties et de le renvoyer, sans pour autant me promettre une publication !!

Honnêtement, si Belfond te répond de façon personnalisée pour te demander de retravailler tel ou tel passage, c'est déjà une très bonne performance, même si finalement ils ne te publient pas !

Mais pourquoi payer pour te faire éditer ? Si tu veux absolument publier ce roman, passe par l'autoédition. Tu économiseras de l'argent, et ne vendras probablement pas moins !
 
Florence_C
   
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Coline a tout dit.
J'ai payé pour mon 1er (très cher), car personne à l'époque m'avait dit de ne pas le faire.
12 ans plus tard , je le regrette encore.
Je nuance par contre l'aspect impact négatif. Pour moi, un bon manuscrit trouvera toujours preneur. Pas forcément dans la maison de ses rêves, pas forcément tout de suite. Mon roman à compte d'auteur est ressorti 10 ans plus tard sous forme de série dans une vraie maison numérique après 2 réécritures. Et il ressortira en papier et numérique cette année dans une 3e maison (après un nouveau travail éditorial).
Si personne ne veut de ton manuscrit, j'opterais plutôt pour un tiroir. Et écrire autre chose. Ensuite, si l'autre est pris, le ressortir. Mais ça, c'est avec le recul...
http://fcochet.wix.com/fcochet
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Florence_C a écrit:

Je nuance par contre l'aspect impact négatif. Pour moi, un bon manuscrit trouvera toujours preneur. Pas forcément dans la maison de ses rêves, pas forcément tout de suite. Mon roman à compte d'auteur est ressorti 10 ans plus tard sous forme de série dans une vraie maison numérique  après 2 réécritures. Et il ressortira en papier et numérique cette année dans une 3e maison (après un nouveau travail éditorial).

J'ai acheté il y a un an un roman jeunesse paru à compte d'auteur (aux éditions Amalthée). La couverture me plaisait beaucoup, j'ai été étonnée qu'il soit paru dans une ME à compte d'auteur :rain: , j'ai discuté sur FB avec l'auteur...et ma fille l'a beaucoup aimé donc m'a réclamé le tome 2 puis le tome 3.
J'ai appris que ce roman va être réédité à compte d'éditeur, cette fois.  [Avis ME] Comptes d'auteur : est-ce que ça vaut le coup d'accepter ? - Page 2 770102 (Et ça me fait plaisir !)

Donc je confirme ce que tu écris : un bon manuscrit trouvera toujours preneur, même s'il est déjà paru à compte d'auteur.
Mais autant ne pas perdre des milliers d'euros... À la rigueur, Librinova en attendant le compte d'éditeur, il me semble que c'est gratuit
 
Kamaji
   
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Kamaji  /  Gloire de son pair


[Mode je raconte ma vie : ON]
Il y a de cela quelques années en arrière, alors que je ne connaissais rien au monde de l'édition et que j'écrivais de temps en temps (très rarement), juste pour le plaisir, je suis tombé sur un auteur en dédicace dans un Cultura. Comme c'était la première fois de ma vie que j'étais face à un auteur, que je rêvais d'être écrivain depuis le collège, j'y suis allé, j'ai discuté et j'ai acheté mon exemplaire signé.
Le roman s'est avéré sympathique mais quand même assez light, et bourré de coquilles et fautes d'orthographe. Quand je dis bourré, je n'exagère pas. J'ai alors pensé que j'étais capable de produire un récit de cette qualité, et je suis passé à autre chose car à l'époque je n'avais aucune volonté.

Quand je me suis remis à écrire et que j'ai intégré ce forum, que j'ai vu qu'il y avait des gens réceptifs à mon travail (je remercie au passage tous les JE qui m'ont aidé), je me suis intéressé au monde de l'édition et j'ai cherché à comprendre (compte d'auteur, compte d'éditeur, ...). Mon roman une fois terminé, j'ai dressé une liste des ME (uniquement à compte d'éditeur) à contacter. Du coup j'ai repensé à mon livre dédicacé qui dormait dans la bibliothèque. L'idée que j'avais en tête : "J'aurais toutes mes chances dans cette maison !". Je me suis saisis du livre, j'ai regardé et... oh, les éditions Amalthée. Tout est alors devenu clair.
[Mode je raconte ma vie : OFF]

Tout ça pour dire que non, pas d'édition à compte d'auteur. Il vaut mieux de l'auto-édition, quitte à payer un freelance ou je ne sais qui pour un travail de correction/mise en page et pour une couverture.
 
Duvodas
   
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Duvodas  /  Buffalo Bic


Il me semble qu'historiquement, plus que du compte d'auteur ou d'éditeur, c'était le compte participatif qui prévalait. L'auteur et l'éditeur se partageaient à parts égales les coûts et les gains, et cela trouvait une relative viabilité dans le sens où l'on s'encombrait de beaucoup moins d'intermédiaires.
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Je savais déjà que le compte d'éditeur était à éviter quand j'avais 15 ans, que je voulais devenir écrivain et que mon père se moquait des éditions La Pensée Universelle.
Ça a toujours été un de mes critères en tant que lectrice : ne jamais lire de roman édités à compte d'auteur (et je n'ai jamais acheté le moindre roman édité à compte d'auteur avant l'an dernier).
Idem pour les romans Edilivre : prix de vente élevé, les fautes d'orthographe en prime. C'est dissuasif (pour les lecteurs. Je sais que les romanciers édités par Edilivre peuvent payer l'option "correction", et certains ne font peut-être pas de fautes, mais comment distinguer le bon grain de l'ivraie ? Et en tant qu'acheteur, difficile de dépenser 29 euros pour un roman de 400 pages rempli d'erreurs...)

Lors d'une dédicace dans une bibliothèque, j'avais discuté avec un enseignant agrégé, maintenant retraité, dont tous les romans sont parus aux éditions du Net. Il en est très content. Je ne sais pas ce que ça vaut mais il me disait qu'il touchait plus de DA sur chaque livre vendu qu'avec un contrat à compte d'éditeur classique.
Il me semble que c'est un peu comme Edilivre, etc ? (Etant donné qu'il était professeur de lettres, formateur à l'IUFM, etc. je pense qu'il pouvait se passer des corrections orthographiques.)

Pour toutes ces questions (j'avais lu l'article, très complet, sur Edilivre), je vous conseille ce blog : https://dragonaplumes.fr/2014/05/12/les-editions-du-net-moins-de-souci-du-profit-mais-plus-de-brouillard/
 
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Coline a écrit:


Honnêtement, si Belfond te répond de façon personnalisée pour te demander de retravailler tel ou tel passage, c'est déjà une très bonne performance, même si finalement ils ne te publient pas !

Mais pourquoi payer pour te faire éditer ? Si tu veux absolument publier ce roman, passe par l'autoédition. Tu économiseras de l'argent, et ne vendras probablement pas moins !

:woowoo:  Mais non je n'ai reçu des réponses positives que de la part de maisons qui éditent A COMPTE d'AUTEUR j'avais dit ! Toutes celles qui sont à compte d'EDITEUR je n'ai pas reçu leurs réponses.. les courriers et les mails de leur part dont j'ai parlé ce sont des rêves, j'ai bien précisé ! Je n'ai strictement aucune réponse pour l'instant de la part de : Actes sud, Belfond, Gallimard, JC Lattès, Flammarion, Fayard... etc

EDIT 16:32
C'est vrai il y a des auteurs qui méritent de se faire publier absolument par des gros éditeurs mais les éditeurs apparemment ça ne lit pas trop tout ce qu'on leur envoie. En fait j'ai lu quelques témoignages dans leurs livres  (Stephen King dans Mémoires d'un métier, L'intro des fourmis de Bernard Werber, Mes hommes par Malika Mokeddem... etc) que quelques gros écrivains n'arrêtent pas de balayer les refus alors que c'est une évidence qu'ils auraient dû être pris au premier coup.. ok au deuxième si on est bambin...

Chiado Editeur ne me demande pas du tout de l'argent mais il veut que je l'aide à vendre 16% de la première impression, quelqu'un peut me renseigner ?
Merci bisoux et licornes

Doubles posts réunis ; merci de les éviter
 
Mikaroman
   
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Mami inès a écrit:
Mais non je n'ai reçu des réponses positives que de la part de maisons qui éditent A COMPTE d'AUTEUR j'avais dit !

Mami inès a écrit:
C'est vrai il y a des auteurs qui méritent de se faire publier absolument par des gros éditeurs mais les éditeurs apparemment ça ne lit pas trop tout ce qu'on leur envoie.

Ceux à compte d'auteur, oui. Wink

Quand à l'éditeur qui te demande de vendre 16 % du tirage, il te promet quel volume de tirage ? Quel moyen as-tu de vérifier qu'il ne compte pas imprimer que les exemplaire que tu auras vendus  pour lui ? En gros, après avoir écrit le livre, lui avoir cédé tes droits dessus, il faut que tu le vendes à sa place ?

Ensuite, un délais de réponse de dix jours maximum pour avoir une réponse chez Chiado... laisse tomber.

Ensuite on peut faire une analyse cynique (ou expérimentée, à toi de voir) de leur page web :

 

Spoiler:
Source : https://www.chiadoediteur.com/envoi-des-travaux


Dernière édition par Mikaroman le Lun 23 Jan 2017 - 19:15, édité 4 fois
http://romainmikam.free.fr/ En ligne
 
MaddyForeigner
   
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Il y a de petits et de moyens éditeurs qui pratiquent le compte d'éditeur (et certains d'entre eux lisent tout ce qu'on leur envoie. Le Lamantin, par exemple.)
 
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Mikaroman c'est vrai que c'est bizarre c'était en 8 jours que j'ai eu leur réponse.. mais ils m'ont lue car on a pu un peu échanger sur mon roman et ils n'étaient pas perdus
 
Mikaroman
   
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Si je te fais la même performance en moins d'une heure, tu arrêtes de croire qu'ils ont réellement lu ton livre ?

On fixe une heure et une date, tu m'envoies le texte, et au bout d'une heure nous parlons de ton roman comme si je l'avais lu en entier. Chiche ? Tu as skype ?

La technique :
Lire l'introduction (en zappant les descriptions) pour repérer les personnages principaux.
Lire la fin, pour repérer quel personnage arrive au bout et ce qu'il lui arrive (et en déduire qui il faut suivre dans l'histoire)
Lire le titre des chapitres s'ils en ont, ou lire quelques bouts vers le milieu du livre. (Sinon, tu peux utiliser la technique consistant à lire les dernières lignes de tous les chapitres : les romanciers ont le bon goût de souvent y placer les twist important)
À partir de là, il est possible de déduire l'histoire de la quasi totalité des romans.

Mais ce sera faux : je n'aurai pas apprécié le roman, je n'aurai pas pris le temps d'aimer le style, les choix que tu as fait pour raconter l'histoire, la subtilité des interactions entre les personnages. Et ce sera dommage, sans doute.
http://romainmikam.free.fr/ En ligne
 

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