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 Vos mentors littéraires.

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Invité  /  Invité


Mine de rien, j'ai une sacrée liste je pense ! Dès que je voyais quelque chose, j'avais envie de le copier ! Dans le presque désordre :

- Auguste Villiers de L'Isle-Adam
- Charles Baudelaire
- Marcel Proust
- Marguerite Yourcenar
- Michel Tournier
- François-René de Chateaubriand
- Théophile Gautier
- Arthur Rimbaud
- Isaac Asimov
- Victor Hugo (qui, pour le coup, n'est arrivé qu'assez tard)

Mais bien avant ça, je crois que j'ai surtout été forgé à la Bande Dessinée, qui mine de rien compte beaucoup dans pas mal de choses que je fais aujourd'hui en littérature.
 
Bohr
   
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   Date d'inscription  :  29/05/2015
    
                         
Bohr  /  Gloire de son pair


Pour répondre à la question, et dans le bordel le plus total:
*Frédéric Beigbeder pour l'infantilisme distancié
*Pierre Drieu-La Rochelle pour l'auto-détestation
*Marc Dorcel pour
*Michel Houellebecq pour la nausée
*Michel Audiard pour le sens de la formule (ça ne veut pas dire que je lui arrive ne serait-ce qu'à la cheville)
*Howard Philips Lovecraft (se passe de commentaire, les vrais comprendront :mrgreen: )
*Jean-Pierre Andrevon pour le côté désabusé
J'en oublie certainement, qu'ils soient remerciés tout de même.
https://lestresrichesheuresdelagalaxie.wordpress.com
 
Tim
   
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   Pensée du jour  :  Oui, je connais cette théorie.
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Tim  /  Morceau de musique survitaminé


Je dirais Steinbeck pour l'incisivité des phrases. La puissance, la poésie et le détail qui peuvent se dégager d'une narration qui se perçoit pourtant comme extrêment concise.

Et aussi Philip K. Dick, pour la façon dont tous les éléments décalés et inventifs de ses univers sont distillés petit à petit sans donner d'indications directes au lecteur, qui finit quand même par percevoir un tout cohérent et compréhensible.
http://timslam.blogspot.com
 
Silence écrit
   
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Silence écrit  /  Péril 666


Dans le désordre le plus complet : Baudelaire, Herbert, Damasio, Asimov, Hugo, Tolkien, Shakespeare, Moorcock, Leiber, King... j'en oublie sûrement mais ce sont les principaux. :mrgreen:
http://silenceecrit.wordpress.com
 
Julien.diet
   
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Julien.diet  /  Clochard céleste


Alexandre Dumas pour son don des scénarios bien ficelés , Chuck Palahniuk pour son cynisme, San Antonio pour pour sa dérision et pour n'en citer plus qu'un seul: Philip K. Dick pour l'imagination .
http://www.edit-it.fr
 
Jimpol
   
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   Pensée du jour  :  J'en avais une bonne, pis je l'ai oubliée
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Jimpol  /  Barge de Radetzky


S'il y a en un à choisir, disons celui du moment : Jack London.

Martin Eden, Le Peuple de l'Abysse, le Vagabond des Etoiles... autant de livres qui m'ont beaucoup impressionné. Le bonhomme sait croquer son époque !

 
IrishSoul
   
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   Pensée du jour  :  데이비드
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IrishSoul  /  Tycho l'homoncule


Celui qui m'inspire et m'inspirera toujours:Mathias Malzieu

Après,ce n'est pas une personne mais il y a aussi la musique,qui a une place importante dans le livre que j'écris en ce moment
http://www.edilivre.com/ghost-of-you-20a630f746.html
 
Umi
   
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   Pensée du jour  :  L'espoir est plus fort que le manque, mais le manque est plus présent que l'espoir.
   Date d'inscription  :  16/10/2015
    
                         
Umi  /  Autostoppeur galactique


Pour ce qui est de mon oeuvre poétique, Baudelaire et Rimbaud pour mes vers classiques. J'ai pas de "maître" pour mes vers libres, j'aime bien ceux de Verlaine mais sans plus, pas assez pour m'inspirer.

Pour ce qui est de mon oeuvre de fantasy, Pierre Bottero, bien évidemment, pour son côté poétique, mais aussi et surtout Eiichiro Oda, qui, même s'il est un mangaka, serait un très bon écrivain si son oeuvre était entièrement écrite.
 
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Invité  /  Invité


Jadis j'aurais lancé Wilde pour l'élégance et l'esprit, Hemingway pour l'efficacité et le rythme, Kessel pour la puissance des personnages et l'intelligence des trames. A chaque période ses "mentors".

Aujourd'hui et depuis plus de 5 ans : Steinbeck.

Un auteur magnifique, aux histoires aussi sublimes dans l'esprit que le style. Le mot qui frappe juste, à chaque fois, sans jamais se départir d'une beauté du texte telle qu'elle se confond souvent avec de la poésie.

"Le" livre où il ne se passe pas grand chose et où l'on retrouve toute l'Humanité : une saison amère.

Mes ambitions littéraires sont solidement ancrées : de la justesse et de la générosité, en cela Steinbeck est mon mentor.

Et aucune biographie francophone disponible !!!
 
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Invité  /  Invité


Un de mes "mentors", c'est Le Bernin (je cherche désespérément ses poésies) ; ci-dessous, un extrait d'une lettre au cardinal Flavio Chigi alors qu'il séjournait à Paris, traduit de l'italien par Filippo Prini :

« Une invasion menace la France, mon cher Cardinal. D’où vient-elle ? De partout et de nulle part. C’est un sentiment confus, qui augmente ici, diminue là, une espèce de mélancolie et de morosité qui enfle et qui recouvre tout.
Colbert veut persuader le roi de restaurer l’identité et la culture françaises. Par quoi sont-elles menacées ? L’esprit ultramontain. Ne m’en demandez pas plus : cet esprit dérange en soufflant les perruques de ces messieurs et le drapé de leurs habits.
Comment se fait-il que, par une sorte d’ironie, les choses dont on parle le plus bruyamment sont celles que l’on connaît le plus partiellement ? Tout le monde évoque ici le génie français. On entend dire à tout moment : ceci est plus français, cela est moins français. Mais s’il vous arrive de demander à votre interlocuteur, qui se pique généralement d’architecture, de définir le goût français, on l’entend immédiatement bredouiller. Pourquoi donc y a-t-il tant de Français qui se sentent manifestement français, et si peu qui sachent ce que c’est que la France ?
Il me semble que vous souriez depuis votre palais des Saints-Apôtres et vous avez raison. Paris doit vous paraître bien loin. Vous souvenez-vous de notre discussion quand nous parlions du goût « classique » des Français ? Vous m’avez demandé pour votre palais du « pittoresque », et nous en avons ri tous deux. Eh bien, Cardinal, je crois volontiers que se prépare ici une réaction dont on n’a pas encore idée à Rome.
« Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-de-là ». Comme vous le voyez, la France est en train de se donner des limites précises. Ici l’on commence à mettre du bien et du mal partout. Il n’y a pas jusqu’à l’art du contraste, de la dissonance, de la ressemblance que l’on ne condamne comme hérésie.
Un je-ne-sais-quoi de froid et d’affecté s’est répandu sur les arts ; l’éloquence est suspecte, l’anonymat général. On veut rendre la langue scientifique ? Elle le sera. Immobile. Figée dans sa structure, définitivement. Comme la peinture ; comme l’architecture.
Jamais on n’a vu autant d’intelligences avides de se circonscrire les unes les autres. Une maxime générale semble gouverner les esprits : il ne faut point être singulier. Aussi ceux qui donnent dans ce défaut sont rares, et les autres une multitude.
Voulez-vous connaître la dernière nouveauté à Paris ? C’est un petit livre d’anglais, que l’on porte sur soi, qui est une espèce de petit vocabulaire ou plutôt de mots précieux, que l’on met à tout, et qui ne sont bons qu’à exprimer des platitudes.
Les Français ne lisent plus Rabelais. Viau, Boisrobert, Saint-Amant se sont ralliés au parti dévot. Les passions de l’homme, endormies par les moralistes, sont en train de se réfugier du côté de la science. Jamais la calomnie envers Rome n’a été poussée à un tel point. Corneille a composé un libelle insultant pour le pape et plein de basse flagornerie pour le roi de France. La Gazette accuse le pape de tous les maux. L’on vous accuse de vous engraisser du sang des Romains. Devinez comment l’on m’appelle. L’agent secret du Saint-Siège, le champion de la papauté ! Ingratitudinem superbiam invidiam, celui que ces trois chiens mordent est bien mordu.
Je commence à concevoir ici nettement ce que je n’avais pas vu à Rome. Il y a un point qu’il s’agit de réduire jusqu’à le rendre invisible. Contre mon projet du Louvre, la cabale bat son plein. Il y en a quelques-uns d’acharnés. On m’humilie un peu ; je supporte. Vous verrez comme je m’arrange de tout cela. En attendant, je tâche de me montrer au-dessus de tous les éloges et de toutes les critiques. Je travaille car l’existence n’est supportable que si l’on oublie sa misérable personne. De pane lucrando. Je gagne mes cinq louis par jour.
Sur mon compte, les rumeurs les plus contradictoires circulent. On dit que je veux démolir l’église Saint-Germain l’Auxerrois ; que je la rebâtis plus loin ; que je mets tout à terre ; que j’élève au centre de la place un rocher de cent pieds de haut, décoré de fleuves, de divinités et de tritons, surmonté d’une figure énorme de Louis XIV ! Je respecte pourtant toute la partie de Lescot et de Le Vau.
Mes élévations ne sont pas conformes aux habitudes françaises ? Que l’on me dise ce que sont les habitudes françaises ! On veut sans doute que je mette des petits toits à la française sur ma grande chapelle ovale...
J’ai peut-être commis la faute de prendre parti entre des clans rivaux. Autour de moi, mes ennemis s’activent. Perrault  a proposé pour les appartements du roi, au Louvre, un véritable microcosme ; une chambre chinoise, une autre turque, une troisième allemande, une autre à la manière du roi de Siam, et que l’on y donne de la musique, comme pour le Sophi ou le Grand Mongol. Colbert a trouvé cette pensée digne d’être exécutée. Voilà donc la manière internationale à l’oeuvre. Elle coexiste parfaitement, vous l’avez remarqué, avec le « génie » français. [...] »
 
Amour
   
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Amour  /  Pippin le Bref


Sarah-Maude Beauchesne

Parce qu'elle se permet de dépeindre son univers (montréalais, des nouveaux adultes dans la vingtaine) sans changer la réalité ou essayer de la faire entrer dans un moule de mots, un vocabulaire, un rythme, un style qui ne le reflète pas.

J'ai l'impression que c'est une amie à moi qui me parle quand je la lis et c'est ce que je cherche à dégager aussi.

Mes mots-clés : authenticité, liberté
 
Caliria
   
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Caliria  /  Autostoppeur galactique


Pour moi c'est Laurent Gounelle. J'ai tout lu je crois bien sauf le tout dernier, "L'éveil"; 

Le premier ça a été : "L'homme qui voulait être heureux". J'étais dans une période où j'avais besoin de trouver ce genre de roman, et de thématique, le développement personnel "fictionné".
Et lire certaines phrases me faisait dire "purée, mais ça pourrait être moi, là"!

Et dans plusieurs de ses romans certaines réflexions de personnages ont trouvé écho en moi, et au delà de ça j'aime sa manière d'aborder des thématiques universelles, des questionnements par lesquels on passe tous plus ou moins, avec un éclairage... éclairant! Il nous propose d'élargir notre horizon de ce que l'on connait sur les relations humaines, notre rapport à la vie, au bonheur, l'amour, voire même la religion, et nous permet de nous interroger, à travers les aventures et expériences initiatiques qu'il fait vivre à ses personnages.

Bref, je m'arrête là, vous m'aurez compris je l'adore, et sans chercher à le copier, j'ai compris que les bribes de projet d'écriture que je trainais dans un coin de ma tête, c'était dans ce style qu'il fallait que je l'écrive : une manière d'aborder des situations émotionnelles à travers des personnages, à travers un parcours dans lequel le lecteur pourra plus ou moins se reconnaître et aimera (si seulement) cheminer pour comprendre les options qu'il a pour traverser telle ou telle épreuve.
Pour ce qu'il m'a apporté personnellement, et ce que j'espère à mon tour apporter à d'autres, je le considère comme une vénérable source d'inspiration  Embarassed
 
Profsamedi
   
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   Pensée du jour  :   "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle)
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Wahhhh ! on ressort les anciens Topics (rire).
Je ne l’avais pas vu celui-ci.

Pour ce qui me concerne, je dirais Conan Doyle. Pas forcément dans les Sherlock Holmes, mais dans ses autres écrits moins populaires, ses nouvelles.
Ce que j’aime, c’est son style d’écriture, la manière de traiter les sujets.
C’est fluide, agréable, facile à lire tout en étant recherché, soutenu, épuré.
On est embarqué à sa suite dans toutes ses aventures. C’est un style immersif.
J’adore !

 
Caliria
   
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Caliria  /  Autostoppeur galactique


Et oui, je visite le forum donc je découvre ^^
 
Leah-B
   
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Leah-B  /  Blanchisseur de campagnes



Ah, mais il est intéressant ce topic !

Un mentor... Il faut commencer par nuancer "auteur qu'on aime bien" et "mentor" au sens "qui apporte de l'eau à notre moulin". ça me laisse un peu perplexe.

Car la plupart des auteurs que j'adore, Kerouac, Ginsberg, Céline, pour ne nommer qu'eux, sont pour moi loin d'être des modèles, et si leurs textes me séduisent, je n'ai pas le sentiment d'en réutiliser une cacahuète dans mes romans.

La prose éthérée de Ginsberg, j'en raffole, et j'ai une admiration profonde pour ce gars, sa vie, son œuvre. Mais de là à y voir un mentor ? Pour moi, il a écrit l'œuvre qu'il a écrit parce que c'était Allen Ginsberg. Je me sentirais bien incapable ne serait-ce que d'essayer d'écrire à sa manière, de reprendre ses principes, ses idées, ses méthodes... parce que ce ne sont pas les miennes. Ce que nous produisons n'a absolument rien à voir. Dans le même genre, Céline. Il y a à la fois de grandes leçons à prendre de sa plume, sur la spontanéité, l'authenticité... et dans le même temps, encore une fois, si ça marche, c'est parce que c'est Céline. Qui lirait un bouquin "à la Céline" aujourd'hui ?

Le parcours de Kerouac résonne déjà davantage pour moi, dans le sens ou nous avons quelques points communs ( la dimension "bâton de chaise" notamment -_-), mais, au-delà de la pure inspiration, je ne crois pas qu'il m'apporte grand-chose en terme de technicité. Ce serait même plutôt l'inverse. De nos jours et en français, qui répète vingt fois par page le verbe "dire" parce "le verbe de parole, c'est pas important, concentrons nous sur une autre chose" ?

Ce sont trois auteurs qui écrivent dans un style très oral, bien loin de ce que je recherche moi, même si je suis loin de donner dans le littéraire.

Du coup, je me gratte le crâne et me demande comment j'apprends. Qui, en réalité, me permet d'affiner ma plume ? silent Je pense que c'est la lecture en général... la lecture des bons, mais aussi (et peut-être même davantage), celle des moins bons. Donc, je ne crois pas avoir de mentor. J'aimerais bien pourtant. Peut-être trouverai-je un jour un auteur que j'aie vraiment envie de suivre pour l'utile et pour l'agréable !

 

 Vos mentors littéraires.

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