Bonjour,

Beaucoup de salons refusent maintenant les auto édités. Il y en a trop avec les imprimeurs en ligne. Ils exigent un éditeur. Nous avons contourné l'obstacle en créant l'édition associative: www.chumeditions.com

Tout est gratuit, notre propos est de favoriser de bons livres afin qu'ils soient accueillis comme ayant trouvé un éditeur.
Nous sommes des auteurs et nous faisons notre promotion au travers des salons littéraires. Dès que nous annonçons que nous édités par chum éditions, le discours n'est plus le même. Ils vont sur notre site et voient notre catalogue, hélas encore trop pauvre.

Nous avons besoin d'auteurs de talent pour étoffer ce catalogue et accroitre la crédibilité des auteurs présentés, vous peut-être. Et je le répète nous ne demandons pas un sou.
Bien entendu nous sommes obligés de faire un choix parmi les textes que nous recevons, sinon, faute de ligne éditoriale et de mise en page professionnelle, nous échouerons.

Nous répondons à tous.
A bientôt ?

la chum équipe

Pas mal votre idée, je la trouve intéressante. J'ai parcouru votre site, c'est vrai que trois auteurs c'est peu et qu'ici il y a quelques perles. Par contre, je me demande pourquoi vous ne vous associez pas plus avec vos auteurs, vous pourriez par exemple faire que les auteurs fassent aussi la promo des autres auteurs de l'association, ceci afin de permettre une plus grande diffusion géographique, sinon un auteur isolé, même aidé par vos soins, risque de n'avoir qu'une diffusion régionale voire locale.
A bientôt

Bien sûr, je retiens l'idée, puisque nous sommes une édition associative. Pour le moment nous ne sommes pas assez nombreux et ensuite, pour appliquer cette idée, il faudra que tous jouent le jeu pour qu'il y ait une équité. Il ne faudrait pas promouvoir un auteur qui lui refuserait de le faire pour les autres.
Pour le moment ça se fait aui travers de notre page facebook.

Je dois aussi préciser que nous proposons nos ouvrages à des revues littéraires et en particulier à La Cause Littéraire pour laquelle je suis moi-même rédacteur. Là, la diffusion est large, ils ont une belle notoriété.
Et quand le catalogue sera étoffé nous nous adresserons à d'autres services de presse.
Pour le moment notre indigence nous pénalise un peu, mais nous sommes tout neuf.

Merci pour votre intervention

Bonjour,

Je viens vous présenter notre activité. En un mot c'est celle d'un éditeur traditionnel avec malgré tout, quelques différences. Lesquelles ?

Tout est contenu dans la distribution/promotion des livres publiés. Et, là, à moins d'être accepté chez Gallimard, Pol, Actes Sud ou d'autres, tout le monde est logé à la même enseigne: personne ne s'occupera vraiment de votre livre, alors le mieux est que vous le fassiez vous-même.

Quand on passe par un distributeur (en change d’un coût d’environ 20% de prix livre), il est livré aux libraires en vue d’être vendu. Mais quels sont les livres qui se vendent ? Le vôtre ? On vous le souhaite, mais il y a peu de chance que ce soit dans le top10, même avec  un éditeur connu, et malgré tous ses efforts pour vous vendre puisqu’il a cru en vous. Un premier roman est toujours difficile à vendre.

Il y a tellement de parutions que les libraires ne savent plus où mettre les livres, et parfois, ils les laissent dans les cartons en prévision de leur droit de retour. Bref, ce n’est pas gagné.
Reste l’auto-édition via les imprimeurs en ligne. C’est bien pour une diffusion confidentielle, mais ce n’est par ce biais que les auteurs se font connaître. Alors, ils sont comme tous, ils font les salons locaux et quelques dédicaces en librairie, parce qu’ils n’ont aucun autre moyen de vendre leurs livres. C’est là que, moi-même j’en rencontre beaucoup.

Ce qui nous différencie de l’auto-édition :
— Nous faisons le tri dans les manuscrits via notre comité de lecture.
— Nous affectons un directeur d’ouvrage aux auteurs retenus pour peaufiner leur livre.
— Nous corrigeons, nous faisons la mise en page.
— Nous affectons un ISBN éditeur.
— Nous l’inscrivons dans les bases de données pour libraire : Electre, Dilicom.
— Nous le communiquons à Cultura chez qui nous sommes référencés.

Mais surtout nous le sortons de l’isolement que représente l’auto-édition.

Ce qui nous différencie des éditeurs traditionnels :
— Nous laissons aux auteurs leur marge. Nous sommes associatifs, sans but lucratif, et donc bénévoles.
— Nous manquons de notoriété, mais ça viendra avec le temps.

[b]Et voici le point le plus important [/b]:
Chez nous les auteurs vendent leurs livres moins chers.  Nous ne nous ferons pas connaître parce que nous avons des auteurs d’exception, nous nous ferons connaitre et reconnaitre par un fonctionnement différent dans la filière du livre.
Un livre est vendu ordinairement entre 18 et 22 euros ! C’est cher, très cher, trop cher !

==> Parce que nous sommes bénévoles, la marge éditeur ajoutée à la marge distributeur est répartie entre l’auteur et le lecteur. Ainsi, un livre de 250 pages est proposé au prix de 12 euros (nous avons testé, un prix élevé est un frein sérieux) sans nuire au revenu de l'auteur.

Que cherchez-vous ?
Nous entendons, nous lisons sur les forums, un nombre majoritaire qui ne parle que de droits, d’argent. Vous êtes conscients que vous ne vivrez pas de la vente de vos livres. Dès lors, il ne s'agit pas de glaner quelques euros de plus mais d'être lu. Et aujourd'hui il faut être dans un catalogue éditeur, c'est la règle.

Voilà, nous avons décidé de sortir de l’auto-édition parce qu’elle est de plus en plus refusée, il y a trop de monde, il devient impossible de faire le tri. Les grandes maisons d’édition commencent à se tourner vers des structures comme la nôtre pour s’éviter la lecture (très partielle) des centaines de manuscrits reçus chaque mois.

Nous avons besoin d’auteurs de qualité pour étoffer notre catalogue, alors on vous espère.

Bien à vous
www.chumeditions.com
contact@chumeditions.com

Mouais, comme dit Perceval : "c'est pas faux !"
Problème, de comme je le ressens, je vois un comité de lecture flexible du moment que l'auteur vous donne l'argent et achête un bouquin de votre catalogue. Après il est vrai que les grandes maisons d'édition chopent de plus en plus des auteurs émergeant chez des petites.

Vous faites erreur, mon ami, et si je peux dire vous allez un peu vite en lecture. La petite aide (nous avons quelques menus frais, comme toutes les structures) que nous demandons à nos auteurs suppose qu'ils aient été retenus.
Pour le livre acheté au catalogue, c'est pareil et de plus, c'est l'auteur qui l'encaisse, pas nous.
Vous venez de nous faire un mauvais procès, mais je suis sûr que vous allez corriger.

Et je dois ajouter que s'il en était ainsi, nos choix se feraient sur une base financière et non sur la qualité de l'écrit. A l'opposé de notre projet. Tristesse.

Ouille ! Ouille ouille ! Quelle réponse cinglante !  

je partage à 200% les remarques et analyses de "Esaqui"

Non, il n'y a rien de cinglant, seulement une rectification. Le message de Metzquer pourrait laisser penser que nous avançons masqués, et sur la tête de mes enfants jusqu'à la 13ème génération, il n'en est rien  

Michelle, les éditions Hachette ne stipulent nulle part qu'ils demandent une participation financière de l'auteur, et pourtant, un membre de ce forum a reçu un contrat demandant la somme de 3000 euros.
Moi, j'ai déjà ma liste d'éditeurs (trop longue, d'ailleurs), et je n'ai pas besoin d'un autre.

Esaqui : Je plaisantais, voyons.

Esaqui, merci d'être précis : qu'entendez-vous exactement par "petite aide" que je suppose financière ?

je ne vous fais pas de procès, je veux simplement comprendre...

ps : pour moi, un critère pour ne pas signer avec un éditeur est la demande d'argent, néanmoins, je réitère mon avis concernant vos remarques et analyses du marché du livre à l'ouverture de votre topic

Et voilà c'est ce qu'on appelle des dommages causés sans intention de les donner. Rassurez-vous MichelleJulien: il n' y a aucune souscription à verser. AUCUNE !

Nous acceptons tous les genres. Pour la FNAC oui, pour Amazon, pour le moment j'hésite, je ne souhaite pas voir nos auteurs vendus en numérique à 0.87 centimes. Ce prix est une illusion. Mais en format papier à son prix, la porte n'est pas fermée.

Il est certain que les arguments présentés sont bons, mais effectivement, un auteur souhaite être publié pour ce qu'il écrit et non pour la somme qu'il peut donner.
Moi, par exemple. Si je dois débourser 3000 euros... D'où vais-je les sortir ?

Werewolf, désolée mais tu confonds "éditions" et diffuseur

je vois à quel topic tu fais référence, j'ai même pas réagi car ce membre savait déjà que c'était un foutage de g avant même de contacter ce prestataire à compte d'auteur, alors puisqu'elle aime perdre son temps et celui des membres de ce forum...

Esaqui, si vous me garantissez de ne pas demander d'argent, en effet votre maison semble être dans mes cordes car j'ai aimé votre argumentaire concernant le marché du livre