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| Ce que j'ai écrit, c'est quoi ? Ou l'éternel problème du genre | |
| | Nombre de messages : 83 Âge : 34 Date d'inscription : 23/07/2014 | Iago / Pippin le Bref Mer 6 Aoû 2014 - 9:21 | |
| Ça doit probablement être ça. Malheureusement, il n'y a pas de rayon "Contes fantastiques" dans les libraires ( pas que je sache ). Par contre tu les trouveras dans littérature générale (fr ou étrangère : Gautier, Maupassant, Poe, etc.). Et si tu compares ce genre à ton roman, je pense que tu comprendras pourquoi on trouvera ton roman plutôt dans le rayon SF (le critère de temps n'étant pas suffisant pour ne pas le catégoriser SF). |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mer 6 Aoû 2014 - 10:09 | |
| - L'ivre-Book a écrit:
- Shub, si je peux le permettre d'en rajouter.
Comment veux-tu discuter avec des éditeurs, si tu les cloisonnes toi-même dans des raisonnements sans nuance ? Comment pourrais-je éditer des auteurs si je les cloisonnais dans la seule image que tu donnes ? Désolé cher monsieur. En fait j'essaie de me faire une image la plus proche de la réalité du monde éditorial: varié, multiple, de divers horizons avec diverses personnalités et objectifs. Ceci étant dit, je m'interroge sur un dissensus un peu bizarre pour moi. Tous les gens à qui j'ai donné mon roman à lire, y compris des inconnus(es) comme une ancienne lectrice d'une grande maison d'édition aujourd'hui à la retraite ont trouvé mon roman bien et original. Peut-être leur jugement est-il faussé par le fait que ce sont soit des proches, soit des amis, soit de parfaits(es) inconnus(es) avec qui je suis rentré en contact par relations interposées ? Vous comprenez mon dilemme ? À la limite, si j'étais refusé par les éditeurs ET que les gens à qui j'ai fait lire me disaient bof, ou étaient indifférents quoique polis, je me dirais " je laisse tomber quitte à reprendre mon roman totalement différemment, sous une autre forme, ou j'en écris un autre éventuellement." Voilà je m'interroge juste sur ce dissensus en me disant qu'éventuellement, peut-être mon roman est mauvais ou pas abouti ou que sais-je encore. Bien sûr, à ce niveau-là on a tous et toutes des doutes!! Je fais part de mes doutes qui sont en fait des interrogations sur ce forum en précisant que je n'ai pas (mais vraiment pas) la réponse!! Ce n'est pas une critique du ou des éditeurs en général: ils ont leur propre goût, leur préoccupation et ce qui plait aux uns n'est pas obligé de plaire aux autres. Comprenez-vous ? Désolé si vous l'avez pris personnellement car ce n'était pas du tout mon intention. P.S. Je ne pense pas être hors sujet avec ce post car cela a à voir avec le thème principal, la question du genre. Malgré tout si on me demande de retirer ce post je le ferai bien sûr. |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Mer 6 Aoû 2014 - 10:28 | |
| N'ayant pas lu le roman, je ne peux donner d'avis. Je prends tout pour moi dans le sens ou votre jugement sur les éditeurs n'a absolument aucune nuance. Et plutôt que de résumer l'éditeur à Gallimard ou je ne sais qui, que certains d'entre vous ne vise pas plus que ça, il serait bon d'expliquer que certains petits éditeurs ont une autre politique. |
| | Nombre de messages : 1317 Âge : 30 Localisation : Toulouse Date d'inscription : 09/07/2014 | Laura Atréïdes / Tentatrice chauve Mer 6 Aoû 2014 - 10:52 | |
| - Citation :
- il serait bon d'expliquer que certains petits éditeurs ont une autre politique.
Absolument ! J'ai d'ailleurs eu à faire à des gens très gentils et ouverts dans le milieu qui m'ont aidé à progresser. |
| | | Invité / Invité Mer 6 Aoû 2014 - 16:23 | |
| - Shub a écrit:
Ceci étant dit, je m'interroge sur un dissensus un peu bizarre pour moi. Tous les gens à qui j'ai donné mon roman à lire, y compris des inconnus(es) comme une ancienne lectrice d'une grande maison d'édition aujourd'hui à la retraite ont trouvé mon roman bien et original. Peut-être leur jugement est-il faussé par le fait que ce sont soit des proches, soit des amis, soit de parfaits(es) inconnus(es) avec qui je suis rentré en contact par relations interposées ? Vous comprenez mon dilemme ?
Ça n'a rien de bizarre, les gens que l'on côtoie de près ou de loin auront rarement la dent dure, par gentillesse, politesse, ignorance, crainte, ennui, à toi de choisir. Si de plus l'interlocuteur n'est pas connu pour sa capacité à recevoir des critiques avec sang-froid, sois sûr que personne ne se mouillera et qu'ils diront exactement ce que l'auteur a envie d'entendre. L'éditeur, évidemment, n'a pas les mêmes préventions. |
| | Nombre de messages : 2522 Âge : 44 Date d'inscription : 30/04/2014 | boblafrite / Constance winner Mer 6 Aoû 2014 - 16:55 | |
| bon, je vais trancher pour toi, si tu permets, Sisbos. ton roman n'est en aucun cas un roman de SF. il s'agit d'un conte fantastique. distinguer la SF du fantastique et de la fantasy (qui sont 3 genres bien différents n'est pas très compliqué). pour reprendre un exemple connu (je sais plus d'où il vient, mais il est connu): l'histoire du chat qui parle: - si le chat parle parce qu'on a réussi par un procédé quelconque (expliqué ou pas expliqué) à le faire parler : c'est de la SF. - si le chat parle mais qu'on ne sait pas pourquoi, sans raison apparente : c'est du fantastique - si le chat parle mais qu'on s'en fout parce que c'est tout à fait normal : c'est de la fantasy.
ici, on est dans un monde parallèle dont on ne sait ni comment il existe, ni s'il existe vraiment. rien que ça le fait rentrer dans le registre fantastique.
si quelqu'un te dit que ton roman est de la SF, parce qu'il sort du cadre du réel, c'est que ce quelqu'un ne sait pas ce qu'est la SF. celle-ci est cadrée par le fait que tout ce qu'elle raconte dépend justement de son ancrage dans un réel possible (j'insiste là-dessus!), en s'appuyant sur des connaissances ou des spéculations scientifiques.
pour ce qui et du rayon SF des librairies, la plupart du temps ce rayon comporte à la fois les oeuvres SF, fantasy et fantastique. certainement faute de place, ou aussi par simplification : genres de l'imaginaire (bien que ce terme ne me convienne pas, puisqu'à moins que ce soit une biographie ou un livre d'Histoire, tous les romans sont imaginés...). du coup, beaucoup de gens font la confusion fantastique=fantasy=SF ou vice-versa. et effectivement, il y a des oeuvres relevant du fantastique que l'on retrouve dans des rayons de littérature générale. je pense entre autres à romans de Vian, comme l'arrache-coeur ou l'écume des jours. de même que d'autres contes philosophiques (fantastiques), comme le disait quelqu'un ici. |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mer 6 Aoû 2014 - 19:40 | |
| - Coline a écrit:
- Shub a écrit:
Ceci étant dit, je m'interroge sur un dissensus un peu bizarre pour moi. Tous les gens à qui j'ai donné mon roman à lire, y compris des inconnus(es) comme une ancienne lectrice d'une grande maison d'édition aujourd'hui à la retraite ont trouvé mon roman bien et original. Peut-être leur jugement est-il faussé par le fait que ce sont soit des proches, soit des amis, soit de parfaits(es) inconnus(es) avec qui je suis rentré en contact par relations interposées ? Vous comprenez mon dilemme ?
Ça n'a rien de bizarre, les gens que l'on côtoie de près ou de loin auront rarement la dent dure, par gentillesse, politesse, ignorance, crainte, ennui, à toi de choisir. Si de plus l'interlocuteur n'est pas connu pour sa capacité à recevoir des critiques avec sang-froid, sois sûr que personne ne se mouillera et qu'ils diront exactement ce que l'auteur a envie d'entendre.
L'éditeur, évidemment, n'a pas les mêmes préventions. Pardon mais c'est une vision ou conception du jugement sur le contenu littéraire qui t'appartient en propre. je me méfie car ici, souvent les gens (toi en particulier!) ont tendance à donner des réponses et conseils qui s'ils sont utiles sont pas toujours appropriés. Ou justifiés. Rapides et automatiques. Je me méfie des " ton manuscrit a été refusé parce que...". Des fois ça tombe juste et des fois les gens font preuve juste d'une courte vue et ne voient pas ou n'essaient de voir plus loin que le bout de leur nez. Se faire éditer comme fin en soi ? De mon point de vue si on pousse (seulement si on pousse!) ça peut tomber dans la prostitution. Je cherche à plaire et à rencontrer le lecteur moyen (quel est-il, tu sais ou crois savoir comme l'ivre-book?) et aux éditeurs (qui sont-ils finalement ces juges suprêmes qui ont le pouvoir de décision? c'est indéniable qu'ils ont un pouvoir colossal. Leur mérite quel est-il ? j'en sais rien.) Je crois qu'il faut prendre une certaine distance et recul par rapport au jugement des éditeurs si on veut aller plus loin. Aux jugements en général. En tout cas, je pense qu'en dernière extrémité je publierai sur Amazon. À mes risques et périls of course... Qui peut m'en empêcher? Qui peut m'empêcher de venir à la rencontre de mes lecteurs et de me confronter à leur jugement et eux seuls? La réponse est simple: personne. De toute façon c'est moi qui prendrais tous les risques alors... Sont très sûrs d'eux-mêmes tous ces éditeurs quand même!!! |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Mer 6 Aoû 2014 - 20:04 | |
| Je ne pense pas avoir dit que je pensais connaître le lecteur moyen ? Tu vois bien qu'il n'est pas possible d'avoir de discussion sérieuse avec toi, Shub, sans que cela tombe dans la caricature. |
| | | Invité / Invité Mer 6 Aoû 2014 - 22:59 | |
| - boblafrite a écrit:
- bon, je vais trancher pour toi, si tu permets, Sisbos.
ton roman n'est en aucun cas un roman de SF. il s'agit d'un conte fantastique. distinguer la SF du fantastique et de la fantasy (qui sont 3 genres bien différents n'est pas très compliqué). pour reprendre un exemple connu (je sais plus d'où il vient, mais il est connu): l'histoire du chat qui parle: - si le chat parle parce qu'on a réussi par un procédé quelconque (expliqué ou pas expliqué) à le faire parler : c'est de la SF. - si le chat parle mais qu'on ne sait pas pourquoi, sans raison apparente : c'est du fantastique - si le chat parle mais qu'on s'en fout parce que c'est tout à fait normal : c'est de la fantasy.
ici, on est dans un monde parallèle dont on ne sait ni comment il existe, ni s'il existe vraiment. rien que ça le fait rentrer dans le registre fantastique.
si quelqu'un te dit que ton roman est de la SF, parce qu'il sort du cadre du réel, c'est que ce quelqu'un ne sait pas ce qu'est la SF. celle-ci est cadrée par le fait que tout ce qu'elle raconte dépend justement de son ancrage dans un réel possible (j'insiste là-dessus!), en s'appuyant sur des connaissances ou des spéculations scientifiques.
pour ce qui et du rayon SF des librairies, la plupart du temps ce rayon comporte à la fois les oeuvres SF, fantasy et fantastique. certainement faute de place, ou aussi par simplification : genres de l'imaginaire (bien que ce terme ne me convienne pas, puisqu'à moins que ce soit une biographie ou un livre d'Histoire, tous les romans sont imaginés...). du coup, beaucoup de gens font la confusion fantastique=fantasy=SF ou vice-versa. et effectivement, il y a des oeuvres relevant du fantastique que l'on retrouve dans des rayons de littérature générale. je pense entre autres à romans de Vian, comme l'arrache-coeur ou l'écume des jours. de même que d'autres contes philosophiques (fantastiques), comme le disait quelqu'un ici. Alleluia, serait-ce un consensus ? Je crois que c'est effectivement la bonne réponse, c'est bien un conte fantastique, en tout cas c'est de cela que mon histoire se rapproche le plus. Maintenant, cela ne rend pas forcément les choses plus simples. Je suis toujours à la croisée des genres et je vais toujours devoir panacher quant au public cible. Merci des éclairages. |
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