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| Délimiter ses chapitres ! | |
| | Nombre de messages : 1290 Âge : 37 Date d'inscription : 06/12/2013 | Inigo / La fantasy, c'est pas de la littérature Mer 16 Juil 2014 - 19:10 | |
| Ca me dérange pas de mettre des chapitres (je le fais à chaque fois mais j'essayais de proposer une alternative à Plumy ) mais leur donner un nom, je ne suis pas forcément pour. |
| | Nombre de messages : 81 Âge : 28 Localisation : Lyon Date d'inscription : 06/07/2014 | zoug / Pippin le Bref Mer 16 Juil 2014 - 22:18 | |
| Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit (même si vous vous contredisez). Il y a autant de manières différentes d'envisager la chose que d'écrivains. Pour ma part je regroupe en chapitres une fois une grosse partie écrite et pas avant. Je sais que c'est plutôt bizarre comme manière de procéder mais ça a fonctionné plus ou moins sur les trois romans que j'ai achevé. L'avantage c'est qu'on sait "où on va", qu'on peut donc gérer le découpage en fonction, et que ça m'aide aussi beaucoup à la réécriture.
Bon, malgré tout, je sais pas trop Flora les énormes différences de longueur de chapitres dont tu parles. Pour moi le chapitre reste une sorte de brique du roman, et je me vois mal construire une maison avec tour à tour des briques standard et d'autres de 4 mètres sur deux. Mais je suis curieux de voir ce que ça donnerait. |
| | Nombre de messages : 7672 Âge : 36 Date d'inscription : 11/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Mer 16 Juil 2014 - 22:28 | |
| zoug > En réalité, mes chapitres de 500 mots et mes chapitres de 20 000 mots ne se trouvent pas dans le même roman Ce que je voulais dire, c'est qu'on ne peut pas dire " Un chapitre doit faire x mots" ou " Un roman doit être découpé en x chapitres" car tout est possible... Actuellement, je bosse sur deux romans : - Le Chant d'Espérance, avec des chapitres réguliers mais plutôt volumineux : 15 000 à 20 000 mots chacun. - Le Projet X9-0, avec des chapitres de 500 mots et d'autres qui varient entre 4000 et 7000 mots. Je jongle entre trois narrateurs (un par chapitre, et je change à chaque chapitre) et l'un d'eux a un esprit simple, des actions simples et donc des interventions courtes (mais régulières). Jusque là, aucun commentateur n'a été choqué par le passage des mini-chapitres aux blocs de 7000 mots |
| | Nombre de messages : 134 Âge : 42 Date d'inscription : 20/05/2014 | Clownface / Barge de Radetzky Mer 16 Juil 2014 - 22:58 | |
| J'ai un système très simple, comme mon histoire est très scénarisée, chacun de mes chapitres doit apporter un élément à l'intrigue. En gros chaque chapitre est une mini résolution. A chaque chapitre mon ou mes personnages sortent d'une situation difficile, créé une alliance, résolvent un problème technique. Pour le moment, ça me donne des chapitres assez réguliers d'après ce que j'ai put voir. La plupart du temps ça répond à une unité de lie, mais ça c'est plutôt un hasard. Mais je me suis rendu compte que j'avais du mal à raconter les trajets de mes protagonistes parce que généralement il ne s'y passe pas grand chose, voir même rien. Généralement, j'essaie de créer une attente pour le prochain chapitre, annoncer l'action à venir, ou la sous-entendre pour amener le lecteur à tourner la page. |
| | Nombre de messages : 156 Âge : 32 Localisation : Dans les étoiles Pensée du jour : envoi de mon premier roman aux éditeurs. Que de stress à attendre !!! Date d'inscription : 22/08/2013 | Raphaël Thomas / Tycho l'homoncule Dim 20 Juil 2014 - 8:07 | |
| - Duvodas a écrit:
- Evidemment que chaque chapitre doit comporter une sorte de finalité, mais pour que le lecteur continue, il faut toujours que cette fin se soit pas suffisante. Après, toute la subtilité de la chose est de ne pas rendre chaque fin de chapitre décevante, mais bien insuffisante concernant les questions soulevées par l'intrigue.
Exactement. Un chapitre qui répond déjà à tout ou qui donne trop d'indices met en l'air un roman à mon humble avis. Concernant le nombre de page ou de mots, cela dépend de ta façon de construire un roman, de ton style, etc. Exemple qui montre qu'il n'y a pas de longueur fixe : Le père de nos père de Bernard Werber. Pour ceux qui l'auraient lu, un chapitre fait parfois une ligne pour vous dire. Mais l'effet est là... Personnellement : les chapitres de mon premier roman font maximum 20 pages word en taille 12. MAIS chaque chapitre à un début et une fin qui fait avancer l'intrigue ou des sous(intrigues participant à l'intrigue principale |
| | Nombre de messages : 17 Âge : 35 Date d'inscription : 20/07/2014 | acTWD / Homme invisible Dim 20 Juil 2014 - 8:21 | |
| Personnellement, un peu comme fat_jesus, je voix un peu mes chapitres comme des épisodes d'une série. Je m'amuse d'ailleurs souvent à chercher une musique qui accompagnerait bien la fin. Je crois que la pire chose c'est de précipiter la fin d'un chapitre parce qu'on le trouve trop long, ou même au contraire de l'étirer parce qu'on le trouve trop cour.
Ma recette perso pour un bon chapitre, un personnage psychotique, de l'action, de la perfidie, et un twist de la mort qui tue. Sans oublier quelqu'un qui meurt, j'adore tuer mes personnages. |
| | Nombre de messages : 83 Âge : 34 Date d'inscription : 24/07/2014 | Iago / Pippin le Bref Jeu 31 Juil 2014 - 0:43 | |
| Je rejoins les remarques perspicaces de Duvodas. Un chapitre ne doit jamais laisser de répit au lecteur, il ne devrait jamais se terminer de façon à permettre au lecteur de se dire qu'il va enfin pouvoir dormir ! Dans un monde parfait et rigide, un chapitre correspondrait à une seule scène avec, comme on l'a dit plus haut, un début, un milieu et une fin. Mais cette fin de chapitre ne doit pas forcément être une action dramatique ! De manière générale, elle est tout ce qui peut produire chez le lecteur un choc émotionnel. Enfin, comme Clownface l'a dit, chaque chapitre doit apporter un élément de résolution, tout en suscitant chez le lecteur une question du type "Le héros va-t-il surmonter l'obstacle qui approche sur sa route ?". |
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