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| [Avis ME] Rebelle éditions, un avis ? | |
| | Nombre de messages : 36 Âge : 20 Date d'inscription : 11/08/2024 | Aicha / Petit chose Ven 13 Sep 2024 - 14:48 | |
| Elles survivent grâce à une poignée d'auteurs phares qui font leur promo eux-même, mais ce qui me fait peur c'est que l'éditrice n'aurait pas de formation dans l'édition. Est-ce que les livres sont de qualité d'un point de vue de l'édition ? Les fautes sont nombreuses ? J'ai souvent entendu dire que les forts en math étaient nuls en français. Si c'est vrai qu'elle est comptable d'origine, on peut donc s'interroger sur son niveau en français et la qualité de ses éditions. Avez-vous déjà lu un livre édité dans cette ME pour vérifier cela ? |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Ven 13 Sep 2024 - 14:52 | |
| - Aicha a écrit:
- Elles survivent grâce à une poignée d'auteurs phares qui font leur promo eux-même, mais ce qui me fait peur c'est que l'éditrice n'aurait pas de formation dans l'édition.
Est-ce que les livres sont de qualité d'un point de vue de l'édition ? Les fautes sont nombreuses ? J'ai souvent entendu dire que les forts en math étaient nuls en français. Si c'est vrai qu'elle est comptable d'origine, on peut donc s'interroger sur son niveau en français et la qualité de ses éditions. Avez-vous déjà lu un livre édité dans cette ME pour vérifier cela ? Bah, on peut feuilleter (voir les exemplaires sur Amazon par exemple ou bien ailleurs), moi je ne l'ai pas fait (feuilleter pour avoir un aperçu), mais c'est à faire, en effet. Après, si la ME a un correcteur correct, qu'importe si l'éditrice est comptable de formation. Si elle fait tout elle-même et n'en a pas les qualifications, alors là oui, c'est un énorme problème. |
| | Nombre de messages : 180 Âge : 45 Date d'inscription : 12/03/2024 | Caius Pertinax / Tycho l'homoncule Ven 13 Sep 2024 - 14:58 | |
| - Aicha a écrit:
- J'ai souvent entendu dire que les forts en math étaient nuls en français. Si c'est vrai qu'elle est comptable d'origine, on peut donc s'interroger sur son niveau en français et la qualité de ses éditions.
J'ai rarement vu autant de poncifs en si peu de mots. - Non, les forts en maths ne sont pas nécessairement nuls en français. Et vice-versa. - La comptabilité et les maths sont deux choses bien distinctes, et les études de comptabilité n'ont à peu près rien à voir avec les études de mathématiques. - Je ne connais pas l'éditrice en question, mais elle peut très bien mener sa barque sans pour autant être agrégée de lettres modernes. |
| | Nombre de messages : 118 Âge : 33 Date d'inscription : 28/08/2023 | Hibiscus / Barge de Radetzky Ven 13 Sep 2024 - 17:39 | |
| Le background professionnel des éditeurs, je suis d'avis qu'on s'en fiche un peu du moment que les résultats sont là. Le sont-ils dans le cas présent, je n'en sais rien, je n'ai jamais rien lu de chez eux. - Digression:
Après, si on part du principe que la formation initiale de l'éditeur est essentielle et déterminante dans le choix d'une ME, j'aurais limite tendance à me diriger vers une ME dont la tête est comptable (imaginant peut-être naïvement qu'elle a de ce fait des compétences entrepreneuriales bien utiles, surtout dans un secteur aussi délicat que l'édition où les faux pas pardonnent peu) qu'à la même ME dirigée par un master lettres. On peut être passionné par la littérature et par les livres, avoir un niveau de langue excellent et un certificat Voltaire en poche, et aucune foutue idée des moyens de rendre une entreprise rentable - et donc pérenne. Or, si les bouquins sont magnifiques, avec un travail éditorial de qualité, mais que personne ne les achète, que la boîte ne passe pas l'année, et que l'auteur se retrouve avec un texte qui sera virtuellement impossible à replacer ailleurs car déjà publié (si tant est qu'il arrive à en récupérer les droits, apparemment c'est parfois compliqué), bon, c'est dommage. J'ai également l'impression (fondée sur rien du tout ) qu'il est plus facile de déléguer ou de faire appel à des prestataires externes pour la correction/relecture que pour le business plan. Dans tous les cas j'espère que les gens qui ont suivi des formations dédiées aux métiers du livre (pas un master lettres donc, hormis je crois certaines spécialités) maîtrisent les deux panels de compétences !
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| | Nombre de messages : 7661 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Ven 13 Sep 2024 - 17:56 | |
| Je ne sais pas pour sa formation, mais je sais que ce n'est pas elle qui corrige.
Par contre, comme d'autres l'ont dit, on peut avoir un parcours non littéraire et être très bon en français... Personnellement, je suis diplômée en biologie et je n'ai pas l'impression d'être nulle en orthographe, au contraire. |
| | Nombre de messages : 105 Âge : 54 Date d'inscription : 11/07/2024 | Octave / Barge de Radetzky Ven 13 Sep 2024 - 17:59 | |
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Dernière édition par Octave le Jeu 10 Oct 2024 - 20:13, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 1277 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Ven 13 Sep 2024 - 18:10 | |
| - Citation :
- J'ai souvent entendu dire que les forts en math étaient nuls en français.
Je sais que beaucoup ont rebondi dessus mais... pourquoi ce serait le cas ? |
| | Nombre de messages : 36 Âge : 20 Date d'inscription : 11/08/2024 | Aicha / Petit chose Ven 13 Sep 2024 - 22:09 | |
| Quel rapport avec Rebelle ? Vous faites du hors sujet. |
| | Nombre de messages : 7661 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Ven 13 Sep 2024 - 22:30 | |
| C'est toi qui as demandé si elle était comptable, en disant que du coup, elle ne devait pas être bonne en français... On te dit donc que c'est hors sujet : les matheux peuvent être excellents en français et, de toute manière, ce n'est pas elle qui corrige. |
| | Nombre de messages : 36 Âge : 20 Date d'inscription : 11/08/2024 | Aicha / Petit chose Sam 14 Sep 2024 - 0:41 | |
| J'en savais rien que ce n'est pas elle qui corrige. Elle a un poste d'éditrice mais a une formation de comptable. Je posais la question de la qualité des manuscrits afin d'avoir des avis dessus. Un ancien garagiste qui ouvre une boulangerie est supposé faire de bonnes pâtisseries et du bon pain s'il n'a jamais pris de cours de cuisine ? Dans une filière comptable, il y a très peu de français, c'est surtout des maths, d'où mon questionnement sur la qualité de ses éditions. |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Sam 14 Sep 2024 - 1:13 | |
| - Citation :
- Un ancien garagiste qui ouvre une boulangerie est supposé faire de bonnes pâtisseries et du bon pain s'il n'a jamais pris de cours de cuisine ?
Oui, sans souci, tant que ce n'est pas lui qui fait le pain mais un boulanger embauché pour le faire. Si l'ancien garagiste gérait son garage à la perfection et qu'il ne fait que gérer sa boulangerie, en principe tout ira bien. (sinon, "la cuisine" et "la boulangerie + pâtisserie", ce n'est pas la même chose mais passons... ) |
| | Nombre de messages : 322 Âge : 29 Pensée du jour : Gnothi seauton Date d'inscription : 13/04/2023 | Aconitum / Tapage au bout de la nuit Sam 14 Sep 2024 - 9:42 | |
| - Aicha a écrit:
- J'en savais rien que ce n'est pas elle qui corrige. Elle a un poste d'éditrice mais a une formation de comptable. Je posais la question de la qualité des manuscrits afin d'avoir des avis dessus.
De plus, ta réponse semble témoigner d'une méconnaissance du monde de l'édition. L'éditeur, même dans les petites ME, n'est jamais celui qui s'occupe des corrections syntaxiques, orthographiques, grammaticales etc d'un manuscrit. Les ME engagent des correcteurs professionnels pour chaque manuscrit édité. Ce que l'éditeur fait, ce sont des corrections éditoriales : il s'agit d'améliorer le contenu du manuscrit en tant que tel (structure et cohérence du récit, dialogues, style parfois, etc...). C'est davantage en lisant beaucoup de livres et en s'interrogeant sur ce qui les rend bons ou mauvais plutôt qu'en assistant à des cours de français en Bac + X qu'on apprend à faire ça. (Source : J'ai testé pour vous les deux pratiques) Et newsflash, je pense pouvoir affirmer sans trop prendre de risques qu'il y a des comptables qui sont également de grands lecteurs Et au delà de ça, être éditeur c'est aussi beaucoup de travail administratif et procédurier où il faut être très carré, et ça une comptable sait très bien le faire. Sinon, sur les maths et sciences en général VS l'écriture, je te conseille de te renseigner sur la vie d'Isaac Asimov. |
| | Nombre de messages : 1277 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Sam 14 Sep 2024 - 10:27 | |
| - Aicha a écrit:
- J'en savais rien que ce n'est pas elle qui corrige. Elle a un poste d'éditrice mais a une formation de comptable. Je posais la question de la qualité des manuscrits afin d'avoir des avis dessus.
Un ancien garagiste qui ouvre une boulangerie est supposé faire de bonnes pâtisseries et du bon pain s'il n'a jamais pris de cours de cuisine ? Dans une filière comptable, il y a très peu de français, c'est surtout des maths, d'où mon questionnement sur la qualité de ses éditions. Tu dois être jeune pour avoir une vision aussi tranchée de la chose ! La dichotomie scolaire entre lettres et sciences n'a pas grand sens, en réalité. La frontière entre les deux est perméable, et de très nombreux auteurs puisent une force de leur formation scientifique pour construire leurs récits. L'écriture est, le plus souvent, apprise en auto-didacte. Les cours de lettres, s'ils enseignent la théorie et permettent d'acquérir une vraie culture, ne sont pas ce qui forge le style de l'écrivain. Tu t'en rendras vite compte si tu progresses dans ce milieu, mais c'est vrai que, les gens appréciant bien les étiquettes, on a tendance à séparer ces deux univers. Le plus souvent à tort. Pour en revenir à Rebelle, j'en ai un a priori assez tiède de par les propos tenus par l'éditrice sur les réseaux sociaux. Mais mon expérience se limite à ça. |
| | Nombre de messages : 2338 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Sam 14 Sep 2024 - 11:09 | |
| Sur thread, un.e auteurice (j'ai oublié qui) a posté un screen d'une question qu'une ME pose quand on envoie notre manuscrit : pourquoi VOUS et pas un autre ? Vous l'avez dans le mile : c'est Rebelle édition qui pose cette question. Je trouve que c'est très problématique. C'est une question qu'on déteste tous déjà en entretien d'embauche alors pour un manuscrit... Ça signifie que notre personnalité et nos goûts vont influencer la prise de décision, alors que seul notre manuscrit devrait être jugé ? Même si je comprends que une ME ne veuille pas travailler avec un auteur problématique... mais je me dis aussi que c'est la porte ouverte à la discrimination. Quelqu'un de timide, qui n'ose pas se mettre en avant, ou quelqu'un qui n'a jamais appris à se vendre parce qu'il n'a pas fait d'études, n'a pas de travail ou que sais je, ne saura pas répondre à cette question. Je sais que cette question n'est pas obligatoire, on peut ne pas y répondre pour envoyer son manuscrit. Mais on sait tous très bien qu'y répondre va jouer dans la prise de décision. Pour moi, c'est comme à l'école : on nous apprend un cours mais si on veut 20/20, il faut mettre des connaissances qu'on apprend pas en cours. Un capital culturel. C'est discriminant envers les élèves qui viennent d'une famille pauvre et qui ne peuvent pas avoir énormément de capital culturel. Bref c'est un classique en Sociologie. Pour moi, cette question, c'est la même problématique
Qu'en pensez vous ? Peut être que j'exagère... |
| | Nombre de messages : 318 Âge : 33 Localisation : Allemagne Date d'inscription : 22/12/2022 | Alacala / Tapage au bout de la nuit Sam 14 Sep 2024 - 11:16 | |
| Je te rejoins tout à fait.
J'ajouterais seulement que je trouve la question pertinente plus tard dans la collaboration. La ME croit au manuscrit, l'auteur/l'autrice à signé et on se rencontre (pas pour la première fois) pour réfléchir à la meilleure promotion ou à des réponses à des questions pour journaliste ou sur des salons. Alors je trouve qu'on peut apprendre à connaître la personalité, les motivation ou ce qu'on pense être ses points forts. Car oui, on ne vend pas que l'oeuvre, on vend aussi un artiste avec.
Je préfère les formulaires qui de demandent quels sont les points fort et quels sont les point faibles de votre texte d'après vous. |
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