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| Scènes d'action et de combats | |
| | Nombre de messages : 1369 Âge : 27 Localisation : Perdue dans le Neverland Pensée du jour : Passer ses journées en pyjama Date d'inscription : 29/07/2013 | Cidylee / Constance killer Jeu 2 Jan 2014 - 21:10 | |
| Salut Guardian !
En fait, ce n'était pas pour une scène en particulier, plus pour toutes celles à venir !
J'écris à la première personne, alors c'est un peu plus compliqué de dire ce que les autres font, mais je pense à la faire parfois. J'aime ça, car ça donne de l'importance aux personnages secondaires.
Sinon, merci à tous ceux qui ont répondu ! Et je pense que ce topic sera utile à d'autres qui éprouvent les mêmes difficultés que moi !
D'ailleurs, j'ai commencé une scène d'action, et en usant des conseils qui m'ont été donnés, j'ai été fière de ma scène. Elle est courte (en même temps, elle ne fait que courir), mais je prévois une vrai belle scène de combat pour plus tard. Et à la toute fin de mon roman, là où s'enchaîneront divers combats, je saurai quoi rajouter grâce à vous !
Merci ! |
| | Nombre de messages : 65 Âge : 33 Localisation : Pas loin de son clavier. Date d'inscription : 26/12/2013 | Natsu / Clochard céleste Jeu 9 Jan 2014 - 10:24 | |
| J'ai souvent écrit des scènes d'actions ayant fait un combattant en personnage principal d'un de mes récits inachevés et quand je relis mes débuts, je ne faisais que décrire globalement sans trop détailler. Puis, je me suis mis à poser le décor entre deux, trois passes d'armes pour finalement m'attarder sur le ressenti des personnages. Un conseil ? Essayer de trouver un équilibre et éviter de se répéter. Un autre conseil plus pratique ? Essayes de faire des fiches techniques de combat avec les attaques/défenses des personnages, parfois ça aide vachement à mieux visualiser.
Bien à toi, |
| | Nombre de messages : 47 Âge : 40 Localisation : Nantes (ou presque) Date d'inscription : 20/11/2013 | Gulix / Petit chose Jeu 9 Jan 2014 - 16:27 | |
| Pour ma part, un story-board, même sommaire, m'aide bien. Ou alors (ça m'est arrivé une fois), simuler avec des figurines le combat, histoire de ne pas perdre de vue la position des protagonistes, leur environnement proche, etc ... |
| | Nombre de messages : 162 Âge : 36 Date d'inscription : 22/12/2013 | thibz / Tycho l'homoncule Jeu 9 Jan 2014 - 20:09 | |
| Je suis d'accord avec Revan,
S'il s'agit d'une scène de bataille, là deux pages ça parait court mais pour une escarmouche, un duel, une "bagarre", c'est très appréciable.
Maintenant, ça peut paraître bête mais si tu entends pas 2 pages, des pages word "par défaut", en livre ça représente bien 3 pages et demi voire même 4 pages ou plus selon le format sur lequel tu te bases en référence.
Pour ma part, les plus grosses scènes de combat dans mon premier livre opposent quelques dizaines de personnes et ne font pas plus de 4-5 pages dans un livre grand format (format type Bragelonne pour donner une idée). Sinon, dès qu'il n'y a pas plus d'une dizaine de personnes, je ne dépasse pas les 3 pages. Tout dépend de l'issue du combat, de l'impact qu'il doit avoir sur l'intrigue générale, etc. |
| | | Invité / Invité Ven 10 Jan 2014 - 11:46 | |
| Il faut décrire ce qui entoure. Normalement, il faut être sur lieu pour écrire des tonnes, ensuite tu imagines une guerre de poings, en échange entre les deux artistes. |
| | Nombre de messages : 300 Âge : 37 Localisation : Entre 2 sapins et un trou béant Pensée du jour : La mort se couche lorsque je me lève Date d'inscription : 14/12/2013 | Luos / Tapage au bout de la nuit Jeu 16 Jan 2014 - 13:28 | |
| Un truc que j'utilise et que j'affectionne particulièrement, c'est d'y aller avec les 5 sens. Que voient-ils? Qu'entendent-ils? Que goûtent-ils? etc... En fait, ce truc est bon pour tout décrire! Peu importe la scène! Reste juste à rajouter leurs ressentiments intérieurs, une bonne description de l'endroit et tout ce qui entour et c'est dans la poche!
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| | Nombre de messages : 5431 Âge : 29 Localisation : L'Essone résonne, vide de ma Normandie natale... Date d'inscription : 30/05/2012 | Duvodas / Buffalo Bic Jeu 16 Jan 2014 - 13:40 | |
| Sinon, il y a un classique : t imagine ce que toi tu ressentirais en ayant de la terre, du sang (le tiens ou celui d'un autre, c'est très différent^^), dans la bouche... Que ressens-tu quand tu constates qu'il te manque un bout de corps ? de la peau, un doigts, une tranche de jambon, etc... Quand la poussière tourbillonne devant toi, que tu n'y voie rien, que ça te pique les yeux, et que tu stress un max parce que tu sais qu'il y a, dans ce nuage de poussière, plusieurs hommes qui veulent ta mort. Tu sais pas ou frapper, tu sais pas ou te protéger, tu sais pas quoi faire, donc tu fonces, mais tu ne sais pas ou tu vas... désagréable, hein ? Et bien c'est typiquement ce qu'on ressent dans les combats, pour le peu que j'en sais.
Après, le truc c'est que tu peu te battre avec un fusil, une épée ou un cure-dents, cette situation, tu la vivra quand même, donc ça ne s'adresse pas qu'aux auteurs de fantasy, mais à tus ceux qui comme moi, dans leur folie, veulent créer une guerre, dans toute sa folie et son absurdité. \o/ |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 16 Jan 2014 - 15:08 | |
| - Duvodas a écrit:
- Sinon, il y a un classique : t imagine ce que toi tu ressentirais en ayant de la terre, du sang (le tiens ou celui d'un autre, c'est très différent^^), dans la bouche... Que ressens-tu quand tu constates qu'il te manque un bout de corps ? de la peau, un doigts, une tranche de jambon, etc... Quand la poussière tourbillonne devant toi, que tu n'y voie rien, que ça te pique les yeux, et que tu stress un max parce que tu sais qu'il y a, dans ce nuage de poussière, plusieurs hommes qui veulent ta mort. Tu sais pas ou frapper, tu sais pas ou te protéger, tu sais pas quoi faire, donc tu fonces, mais tu ne sais pas ou tu vas... désagréable, hein ? Et bien c'est typiquement ce qu'on ressent dans les combats, pour le peu que j'en sais.
c'est pour moi l'évidence même qu'il faut être dans cet état d'esprit tout le long de l'écriture. Je n'ai d'ailleurs jamais eu trop de soucis à écrire des scènes d'action efficaces. Même s'il faut parfois relire plusieurs fois une scène pour mieux l'intérioriser et l'améliorer
Dernière édition par QuillQueen le Jeu 16 Jan 2014 - 18:26, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 5431 Âge : 29 Localisation : L'Essone résonne, vide de ma Normandie natale... Date d'inscription : 30/05/2012 | Duvodas / Buffalo Bic Jeu 16 Jan 2014 - 16:58 | |
| Oui, ça me semble évident aussi, mais comme j'ai parfois l'impression de ne lire que des description détachées de ce qui devrait être intense et très accès sur les personnages, plutôt que sur les coups d'épées ou les tirs de mitraillettes, je préfère le re-souligner, on ne sait jamais. Ce qui est évident pour certain l'est moins pour d'autres et inversement. |
| | Nombre de messages : 542 Âge : 48 Localisation : Morbihan Date d'inscription : 16/01/2014 | Kamandi / Gloire de son pair Mer 22 Jan 2014 - 12:19 | |
| - Revan a écrit:
- (...)ajoute maintenant le fait que tu ne frappes pas toujours de la bonne manière, que tes coups peuvent être dévier, que tu dois te protéger d'une contre-attaque. Rajoute les esquives. Et ensuite, rajoutes les conditions de combat : l'air de haute montagne, la chaleur écrasante (une armure devient un véritable four), les difficultés pour respirer, pour reprendre son souffle. Le poids d'une armure, le poids de l'arme, la sueur qui coule dans les yeux, la poussière soulevée par les combattants, le soleil qui peut aveugler. Les flèches qui passent au-dessus de la tête. Le vacarme des armes et les cris autour de soi. Les ordres qui fusent. L'horreur du combat, les cris d'appel de tes camarades blessés, le fait de patauger dans le sang. (...) Après, tout dépend de quel combat il s'agit. Tu ne te bats pas de la même manière dans une armée compacte et organisée comme une légion romaine et dans un raid viking.
Excellente intervention, merci pour cette analyse. J'ai un certain nombre de scènes d'action basées sur des combats à l'épée ou à main nue et c'est vrai que ce n'est pas facile à décrire. Moi par exemple, j’essaie de visualiser dans mon esprit ou de penser à certaines scènes de film pour m'aider. D'un côté il faut être suffisamment explicite et réaliste dans la retranscription des actions, des coups... Mais de l'autre, plus on décrit, moins la scène est "rapide". C'est vraiment une question d'équilibre. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Mer 22 Jan 2014 - 13:58 | |
| J'en ai pour environ 2000 mots (trois pages sur word taille 12), avec pourtant des détails et dans une grosse bataille. Ce n'est pas toujours basé sur le nombre. Il est évident que le choix des mots doit être très réfléchi, car le but est d'arriver à faire du "show don't tell" avec le moins de temps de lecture possible. Sauf bien sûr si le héros se retranche et attend des heures, mais en plein combat, tout va très vite et en même temps tout se passe. On peut décrire beaucoup d'éléments, en peu de mots. La difficulté est là, il faut perdre l'idée que les "détails" ne peuvent figurer que dans un récit très long. Et ça ne dépend pas du nombre de combattants. Exemple (ceci représente seulement dix lignes, on est bien d'accord ?) : - Citation :
- Alors que certains tentent quand même de tirer, Anité guide une partie du groupe dans une ruelle annexe, approchant des adversaires, jusqu’à les voir presque de profil. Tous visent les flancs et les têtes qui s’écroulent avec les corps, laissant debout seules les femmes en haillon qui hurlent de terreur, leur peau ruisselante de sueurs froides. Mais d’autres ont compris l’astuce, quatre hommes restant plaqués contre le mur avec leurs boucliers humains. Anité peste contre ces barbares. Il prend le temps de viser la tempe du mercenaire le plus proche, toujours en biais à son insu. Le type tente de répliquer encore à des tirs face à lui. Anité tire : la première lame le touche mortellement au cou et la seconde atteint l’épaule de la brunette qui s’effondre en larmes près du cadavre. Ni une ni deux, Anité rejoint la femme, dont le visage est taché de sang et le cou rougi par les strangulations.
Détails, actions multiples, beaucoup d'acteurs, et ça ne gêne pas la brièveté. |
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