Bonsoir ou bonjour !

Quand j'écris des scènes d'action ou de combats, j'éprouve beaucoup de difficultés à faire plus de deux pages... et c'est déjà peu ! Dans certains romans, ce genre de scènes durent jusqu'à vingt pages... Je ne m'attends pas à ça, mais j'aimerais atteindre un objectif de 5 pages pour les scènes d'action ou de combats. Ça serait déjà pas mal ! Bref, avez-vous des trucs pour écrire ces scènes, les faire durer longtemps sans que ça devienne ennuyeux ? C'est important pour moi, car je trouve que 2 pages ce n'est pas assez pour le lecteur de s'imprégner de la nouvelle ambiance de feu !

Si ce n'est pas assez clair ou que vous voulez des précisions, demandez tout simplement ! Ça me fera un plaisir de vous préciser, puisque c'est pour m'aider !

Merci à ceux qui répondront !

Bonjour,
Personnellement, trop de scènes de ce genre, c'est pas si facile a écrire encore et puis .. c'est difficile de ne pas ennuyer le Lecteur.
Je pense que pour faire durer ce genre de scènes, il faut des détails ( pas excessivement non plus ! ) sur l'endroit, les sentiments des personnages en gros, tous ce genre de détails qui nous aide a visualiser la scène. Si un personnage se fait mal ( ou peut importe l'événement ), décrire tout ça.
Voilà ! Ça répond a ta question ?

Merci bien ! Oui, ça m'aide ! Je n'avais pas penser à tout ça ! D'habitude, je signale seulement si le personnage se blesse. C'est vrai qu'il faut penser au reste !

Merci encore, DaLindsey !

Quand on écrit, on a l'image en tête, et cette image ( ou le film ), tu dois la (le) décrire.
Eh bien, de rien ! Ravie d'avoir pu t'aider !

Le voir comme un film et décrire ce que voit la caméra

Bien sûr ! J'ai les idées, mais les visualiser dans ma tête... je suis capable, mais je ne pense jamais à le faire !

Merci idmuse ! Et à toi aussi, DaLindsey, pour ton autre réponse !

Trop faire durer la scène d'action, c'est mauvais. Tu dois tenir le lecteur en haleine. Regarde au cinéma : les scènes d'action répétitives, trop longues, trop nombreuses finissent par lasser le spectateur. On retrouve les mêmes mécaniques dans un roman, et le format rend la chose encore plus compliqué à maîtriser. Ecrire une scène d'action, ça reste très difficile.
La faire durer, c'est lui faire perdre de son impact. Une scène d'action, ça dure quelques secondes, quelques minutes. Point. Si tu fais une scène d'action qui se veut réaliste. Un tir, moins d'une seconde. Un combat à l'épée, quelques passes d'armes au maximum, moins d'une minute.
Donc comment la faire durer ? En passant par le psychologique, la phase de préparation. L'état d'esprit du personnage pendant l'action. Son ressenti avant et après.
Si tu as une écriture cinématographique, tu décris ce qui se déroule. Personnellement, j'aime bien rajouter le ressenti. Cependant, je ne m'attarde pas. Je préfère privilégier l'impact de la scène plutôt que de la voir traîner en longueur. Surtout que j'écris pas mal de scènes d'action, donc pour qu'elles touchent au but, il vaut mieux qu'elles soient pertinentes, courtes mais percutantes. Tenir le spectateur en haleine, pas l'ennuyer.

Pour t'aider davantage, il nous faudrait un contexte, un extrait, une scène. Je posterai bien une de mes scènes pour étayer mes propos, mais ça risque d'être différent de ta propre scène.

Revan a raison (toujours   ).

Blague à part, c'est étrange de prévoir un nombre de pages pour une scène d'action. Décris la scène, donne-lui du rythme et de l'impact, ne quantifie surtout pas.

Une scène d'action qui dure, c'est une guerre à grande échelle, un combat qui implique de nombreux personnages, et donc des changements de points de vue qui te permettent de dépeindre la scène sous des angles différents.
Sinon, ton texte peut vite tourner à l'étalage de beurre sur une tartine trop grande.

Orcal et Revan, vous avez raison !

Oui, d'un côté, c'est bizarre de quantifier, je le sais, mais quand je me relis, je suis comme : Hein ? Juste ça ? Il pourrait tellement y avoir d'autres choses...

Et, ce que je voulais dire, ce n'est pas seulement le combat en lui-même... parce que parer un coup d'épée, en esquissé un pendant cinq pages... non, pas envie de faire ça. Alors, c'est un peu les conseils sur les autres éléments d'un combat donnés par vous et par les autres que je m'attendais.

Donc, merci à tout le monde ! ^^

Cidylee a écrit:

Orcal et Revan, vous avez raison !  

Oui, d'un côté, c'est bizarre de quantifier, je le sais, mais quand je me relis, je suis comme :  Hein ?  Juste ça ?  Il pourrait tellement y avoir d'autres choses...

Et, ce que je voulais dire, ce n'est pas seulement le combat en lui-même...  parce que parer un coup d'épée, en esquissé un pendant cinq pages...  non, pas envie de faire ça.  Alors,  c'est un peu les conseils sur les autres éléments d'un combat donnés par vous et par les autres que je m'attendais.

Donc, merci à tout le monde ! ^^

Les autres éléments ? Il faut pratiquer un sport de combat pour se faire une idée. La fatigue s'impose d'elle-même. Un combat dure rarement très longtemps, parce qu'un des deux combattants finit par abandonner. Une minute de combat à mains nues, ça te lessive. Bon, on ne lutte pas à mort, mais l'idée est là. Dans les combats antiques et médiévaux, les passes d'armes se résument au strict minimum ; il faut prendre l'ascendant dans les premiers coups, sinon ça ne sert à rien. Notre prof' de karaté disait : le premier coup doit mettre hors de combat.
Quand on regarde les Romains combattre, c'était un coup de bouclier pour désorienter, l'adversaire ouvre sa garde, le légionnaire frappe d'estoc puis se protège de son bouclier. Le tout en formation, contre une marée ennemie qui se presse ... Et il faisait des roulements pour éviter de voir des hommes s'évanouir d'épuisement.
L'épuisement joue vraiment. Pour avoir manier une hache contre un arbre (qui ne rend pas les coups, n'esquive pas, ne bouge pas), ça devient vite épuisant, alors que j'ai quelques muscles à faire valoir !
Rajoute maintenant le fait que tu ne frappes pas toujours de la bonne manière, que tes coups peuvent être dévier, que tu dois te protéger d'une contre-attaque. Rajoute les esquives. Et ensuite, rajoutes les conditions de combat : l'air de haute montagne, la chaleur écrasante (une armure devient un véritable four), les difficultés pour respirer, pour reprendre son souffle. Le poids d'une armure, le poids de l'arme, la sueur qui coule dans les yeux, la poussière soulevée par les combattants, le soleil qui peut aveugler. Les flèches qui passent au-dessus de la tête. Le vacarme des armes et les cris autour de soi. Les ordres qui fusent. L'horreur du combat, les cris d'appel de tes camarades blessés, le fait de patauger dans le sang. Tu peux aller très long dans la description ; tu te rapprocheras de quelque chose de plus réaliste et de moins épique. Les scènes de bataille dans le roman "la Religion" sont criantes de vérité et témoignent de la brutalité et la barbarie humaine lors des combats (et ça se passe au XVIème siècle, pendant le siège de Malte).

Après, tout dépend de quel combat il s'agit. Tu ne te bats pas de la même manière dans une armée compacte et organisée comme une légion romaine et dans un raid viking.

Encore des détails auxquels je n'avais pas pensé !

Bon, effectivement, ça dépend des combats...  un combat comme tu décris, ça ne dure pas longtemps.  Des fois, j'écris des combats magiques, qui dure plus longtemps.  Par contre, ça dépense l'énergie, alors ils ont besoin de beaucoup manger avant.  Si, par exemple, mon personnage ne mange pas assez, son adversaire prendra le dessus.

Je pratique le taekwondo, et je sais pourquoi un combat ne peut pas durer plus que deux minutes.  Bon, c'est certain, mes persos sont d'une autre nature,ils ne sont pas tout à fait humains, mais ils ne sont pas (encore) des Dieux pour autant.

Merci encore, Revan !

Edit : Wow... j'étais sûre d'avoir fait une erreur à taekwondo, et d'avoir écrit "takwando"...

Pour narrer des scènes de combat, je regarde des films où on trouve le genre d'affrontement que je veux raconter. ça donne une idée des possibilités, des techniques et des difficultés. C'est un moyen d'étoffer ta vision de l'affrontement, qu'il soit psychologique ou physique (ou les deux) et donc d'en écrire plus sur ce que tu aimes.

Sinon, il te faut aussi le vocabulaire approprié, ce qui te permettras de construire des phrases précises, descriptives (sur ce point, c'et souvent par manque de vocabulaire qu'on s'abstient), etc...

Mais par exemple, si tu veux écrire une scène d'action qui dure, tu peux aussi faire parler tes personnages durant el combat, les faire se reposer déplacer, parler de leur environnement :
- environnement proche : influence sur le combat, comme la boue au sol qui est glissante, une pierre pointue qui peut servir d'arme en ultime recours, etc...
- environnement éloigné qui sert de cadre et qui peut aussi être décrit en fonction de l'état d'esprit ou l'état physique de ton personnage.

Il y a encore beaucoup de procédé qui te permettent d'étoffer des scènes d'action sans que sur le plan diégétique elle durent deux plombes.

J'espère t'avoir aidé moi aussi. Et sinon, je suis entièrement d'accord avec Orcal et Revan. S'ils ne l'avaient pas dit, je l'aurai sans doute fait.

Personnellement, le vocabulaire n'est pas mon problème, alors c'est déjà bien !^^

Et j'aime bien ton truc sur l'environnement !

Et en même temps, c'est vrai, les scènes d'action de ne doivent pas durer trop longtemps ! J'ai déjà lu un livre où c'était 200 pages où ils étaient dans une bataille. J'étais comme : Allez-vous passer à autre chose ? Et ce accompagné de mauvais mots que les québécois disent... Voilà pourquoi je pense que cinq pages, environ, c'est parfait ! Du moins, quand je lis, quand les actions s'enchaînent pendant sept pages, j'aime bien, mais faut pas que ça se résume à un combat à l'épée... faut étoffer ça un peu avec d'autres actions !

Bref, merci Duvodas !

En fait, le problème c'est que tu ne nous donnes pas d'informations sur ton combat. C'est un duel ? Une bataille ? A l'épée ? A quelle personne est ton récit ? Parce que tu n'écriras pas la même chose si c'est à la première du singulier que si c'est à la troisième, forcément.
La plupart des choses que j'allais te dire sont déjà énoncés. Comme Duvodas et d'autres l'ont dit, le fait de voir des films avec de combats permet de visualiser la scène et ainsi, tu arrives plus facilement à l'écrire.
Après, comme tu l'as dit, ça ne sert pas à grand chose de dire qu'il esquive, qu'il attaque ... pendant cinq pages. Tu pourrais, par exemple, donner les pensées internes des personnages, ce qui les empêche de se concentrer sur le combat, ce qu'ils comptent faire pour gagner ... Mais surtout, décris les sensations des personnages. S'ils sont fatigués, si leurs blessures les font souffrir, l'adrénaline qui monte en eux...
MEts-toi dans le bain. Ecoute de l'épic music tout en visualisant la scène, ça va venir tout seul

Bon courage pour la suite.

Sinon, je ne pense pas que le fait qu'elle nous informe sur sa scène soit important pour le topic. Le truc, c'est de trouver des conseils à donner pour n'importe quel combat, pour savoir comment s'y prendre pour aborder ce genre de scène, plutôt qu'un cas particulier qui ne servirai qu'à Cidylee. Mais oui, l'epic music, c'est cool pour l'inspi.