J'ai trouvé une édition bilingue dans la collection Orphée.

J'aime beaucoup. C'est une poésie minimaliste, assez difficile à définir pour moi, car il y a peu d'équivalent en français (je crois). ça me fait penser à Celan. Elle doit avoir 20 ans de moins que lui, à peine.


Merci Quod. Ces deux auteurs me sont totalement inconnus ... Anglo-saxons, j'imagine?

Je recherche désespérément Invité  . Savez-vous si on peut trouver cette charmante personne sur ce forum ? J'ai deux mots à lui dire ...

cathyfou a écrit:

J'ai trouvé une édition bilingue dans la collection Orphée.

J'aime beaucoup. C'est une poésie minimaliste, assez difficile à définir pour moi, car il y a peu d'équivalent en français (je crois). ça me fait penser à Celan. Elle doit avoir 20 ans de moins que lui, à peine.


Merci Quod. Ces deux auteurs me sont totalement inconnus ... Anglo-saxons, j'imagine?

Oui, Black est anglais et Pinsky américain.

ok merci, je vais regarder ce que je peux trouver.

Salut,

Shub a écrit:

Je recherche désespérément Invité  . Savez-vous si on peut trouver cette charmante personne sur ce forum ? J'ai deux mots à lui dire ...

Je ne pense pas qu'il s'agisse de mon pseudo, en m'inscrivant j'ai lu des mentions de ce nom en signature de certains membres mais je n'ai pas poussé ma curiosité par là. Comme il en est question, peut-être que quelqu'un pourra nous éclairer ?

Sinon, je suis vivant et j'ai des vers par là

Mais bon, poète c'est comme assassin, ça peut s'autoproclamer

Pour ne pas finir sur un hors sujet, Poezibao est très bien pour découvrir des poèmes d'auteurs vivants, français ou étrangers avec des traductions. C'est une revue sur la poésie éditée uniquement, s'il est besoin de le préciser.

Darid a écrit:

Je ne pense pas qu'il s'agisse de mon pseudo, en m'inscrivant j'ai lu des mentions de ce nom en signature de certains membres mais je n'ai pas poussé ma curiosité par là. Comme il en est question, peut-être que quelqu'un pourra nous éclairer ?

C'est une balise qui affiche automatiquement le pseudo de la personne qui visionne la page.

À ce propos, le gag commence à sentir la poussière. En signature, passe encore, mais les habitués ont fait le tour de la blague depuis longtemps et les nouveaux ont probablement autre chose à faire que de se demander si, oui ou non, on leur adresse bien la parole.

Jaccottet? Surtout les poèmes de maturité.

Pattes de Renard, lis un peu plus haut, il s'agit d'un username. Les inscrits sur ce forum verront apparaître leur pseudonyme dans un post si on met les balises Invité (cf "citer" pour vérifier). C'est un "attrape-nouveaux" et une manière de faire sa promo en impliquant le lecteur.

Pourquoi des poètes vivants ?

PENTTI HOLAPPA
Adonis

mais surtout le premier

"Pourquoi des poètes vivants ?"

Parce que les poètes morts trichent

En littérature, au-delà même de la poésie, la notoriété la plus grande est réservé aux auteurs  ayant braver "l'épreuve du temps", la succession des générations. Si on est lu après sa mort, ça voudrait dire que l'écrit à une valeur qui dépasse la mode de ses contemporains.

Je crois qu'il y a des exemples d'auteurs boudés de leur vivant mais célébrés quelques générations plus tard, d'où le mythe de "l'écrivain/poète/etc. maudit", le génie ne pouvant être crédible que lorsque d'autres générations que celles de l'auteur (génération au sens d'individus contemporains, pas au sens familial, joyeux noël) le reconnaissent.

Du coup, "grands auteurs morts" flirtent avec le pléonasme, alors que grands auteurs vivants introduit une nuance importante, il me semble.

@ Darid: d'accord avec ce que tu dis.


Nuno Júdice, poète portugais.

Claude Vigée


Pentti Holappa c'est classe :

"L'amour parle sous tant d'apparences.
Un train illuminé traverse la chair de la nuit sans bruit,
le ciel se voûte à l'invisible,
la terre gorgée d'eau halète sans relâche,
les étoiles frissonnent,
une ville flamboie au centre névralgique de l'âme.
Un cri solitaire est emprisonné derrière les dents,
Il descend la gorge en tourbillonnant puis il arrache les ellules
dans sa bourrasque, jusqu'à l'explosion.
Ensuite, il pleut, dans l'espace planétaire,
la poussière, le silence."

(Cinquante deux, 1979)


"DEPUIS LE RIVAGE

Semant ses bienfaits un nuage vole
puis un aigle, messager.
Seules les îles gémissent vers le rivage à leur départ,
quand le vent sous le gel se fige, pleurant sur leur sort.
Et la mort du nuage
et la fin de l'aigle
et le dernier cri
sont une suffisante genèse.
Les lueurs de l'Est ne dorent pas les eaux du rivage,
et les lumières de l'Ouest ne recouvrent pas l'homme qui regarde.
Seul jusqu'au destin du rivage résonne le chant de ceux qui s'en vont :
Adieu, étranger aux visages enfouis."


(Le fils de la terre 1953)

On cherche le Juanito apparemment...

je suis plus attirée par les poètes vivants que morts. Et surtout des poètes vivants sur qui je mets un visage et une voix.
j'ai apprécié Lucie Spède, Alain Danthine, Dom Massaut, Nicolas Ancion et Jean-Louis Collaux au succulent recueil "je hais les poètes (vivants) !" d'ailleurs ^^ Y a aussi Théophile de Giraud, bien que ses thèmes soient parfois bien trash ^^

Jean-Claude Pirotte.

Edit : Triste nouvelle, il a quitté ce monde le 24 mai...