| Invité / Invité Ven 1 Nov 2013 - 17:53 | |
| - Citation :
- Je ne veux pas casser le moral de Sahazephiria mais j'ai tendance à croire que beaucoup de maisons d'éditions ne lisent pas les manuscrits ou quelques lignes ( surtout les grandes ).
Je pense avoir été lue par la majorité des petites qui m'ont répondu. Pour les grandes c'est partagé, certaines ont lu, au moins un bon tiers (Grasset, Gallimard), d'autres clairement non (Flammarion, Albin Michel). C'est peut-être une loterie dans les grandes maisons, mais comme le dit Stoni, ça dépend vraisemblablement du premier lecteur, qui transmet plus haut, ou non. Et là, si on part du principe que le manuscrit est présentable (ce qui n'est pas le cas de la majorité) et dans la ligne éditoriale, ça dépend de je ne sais quoi, de l'humeur du lecteur, du nombre de manuscrits qu'il a déjà lus dans la journée, de sa motivation, bref, de facteurs, je pense, assez humains. Pour l'anecdote, Gallimard reçoit actuellement 6 000 manuscrits par an, mais dans les années 50, c'était 10 000 ! Ça laisse à penser. |
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Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Ven 1 Nov 2013 - 17:56 | |
| Et Gallimard jeunesse 5500 de plus ! |
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Nombre de messages : 414 Âge : 58 Date d'inscription : 20/11/2011 | valaire / Pour qui sonne Lestat Ven 1 Nov 2013 - 18:01 | |
| Cà fait cogiter comme tu écris,
Les chiffres que vous donnez me donnent le tournis ...
Car, bien- sûr, il faut les moyens de traiter tous ses manuscrits. |
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Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Ven 1 Nov 2013 - 18:09 | |
| Et on a été sympa : Audace donne 6300 pour Gallimard. |
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Nombre de messages : 414 Âge : 58 Date d'inscription : 20/11/2011 | valaire / Pour qui sonne Lestat Ven 1 Nov 2013 - 18:10 | |
| A croire qu'il y a plus d'écrivains que de lecteurs |
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Nombre de messages : 269 Âge : 43 Date d'inscription : 24/08/2013 | Violine / Autostoppeur galactique Ven 1 Nov 2013 - 20:39 | |
| C'est ce que déplorent les éditeurs... |
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Nombre de messages : 251 Âge : 28 Localisation : Montpellier Pensée du jour : "Je n'écris pas pour vivre. Je vis pour écrire." Date d'inscription : 16/10/2013 | SashaZephiria / Autostoppeur galactique Ven 1 Nov 2013 - 22:48 | |
| valaire > Ne t'en fais pas, j'ai appris à me passer de ma naïveté, par exemple pour une aussi prestigieuse maison que Gallimard, j'ai quasiment la preuve qu'ils n'ont pas lu sérieusement mon manuscrit (au vu du délai de réponse : à peine 3 semaines... le délai moyen étant de plusieurs mois).
Beau débat en tout cas ♪ Forcément, l'éditeur sera toujours gagnant de toute façon. perso, je ne veux pas me faire publier pour l'argent. On va dire que mon but, c'est en tout cas de ne pas en perdre... Et de faire plaisir aux lecteurs évidemment. ^^ |
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| Invité / Invité Sam 2 Nov 2013 - 0:18 | |
| j'ai la même optique Sashazephiria !! c'est pour ça qu'un grand éditeur au final, ça ne me botte pas du tout ( ils m'ont refusés de toute façon ) et qu' un plus petit passionné me conviendrait parfaitement. |
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| Invité / Invité Sam 2 Nov 2013 - 9:42 | |
| - SashaZephiria a écrit:
Forcément, l'éditeur sera toujours gagnant de toute façon. perso, je ne veux pas me faire publier pour l'argent. On va dire que mon but, c'est en tout cas de ne pas en perdre... Et de faire plaisir aux lecteurs évidemment. ^^ J'écris aussi (voire surtout) des albums pour enfants et je me suis aperçue récemment d'un autre paramètre à prendre en considération. Je vous fais un copié-collé pour que vous compreniez le problème (c'est un message récurrent, que je lis pratiquement chaque jour) : - Citation :
- Je me permets de donner mon avis concernant l'avaloir : si certains n'en demandent pas, ou acceptent de signer un contrat sans avaloir, encore une fois c'est toute la profession qui en subit les conséquences.
De fait, des auteurs/illustrateurs vivent de cette profession (écrivain) et sont fermement attachés à l'à-valoir. D'autres auteurs veulent seulement être publiés. Les premiers rappellent aux seconds les dégâts causés à l'échelle collective. C'est un vaste débat. Je ne pense pas que ça concerne la poésie parce que le jour où un poète recevra un à-valoir... Mais dès qu'on écrit des romans, des livres pour enfants? qu'on cultive un genre moins touché par la crise , la question se pose aussi par rapport aux conditions "salariales" de l'ensemble des auteurs. On ne joue pas une partition solo. |
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