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 Un éditeur, ça sert à quoi ?

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L'ivre-Book
   
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L'ivre-Book  /  Tapage au bout de la nuit


Et si je peux me permettre.
Vous autres auteurs, vous savez écrire... je pense que vous savez donc lire !

Alors, par pitié, allez sur le site de ces éditeurs et lisez les conditions générales, les mentions légales...

Vous verrez tout de suite que quelque chose ne va pas.
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SergentMajor
   
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


TheSFReader a écrit:
SergentMajor a écrit:

L'éditeur ne gagne pas beaucoup plus que l'auteur et il doit payer toutes ses charges (salaires, loyer, factures, corrections, mise en page, impôts) avant de gagner son premier euro. Il ne faut pas confondre chiffre d'affaires et bénéfices.
Oui. Et l'auteur se posera toujours la question de pourquoi des salaires "temps pleins" sont garantis par les éditeurs à leurs employés, alors que lui, auteur, ne peut vivre de son écriture...

La question est ouverte. personne n'en a la réponse...

C'est parce que les salaires des employés sont compris dans les charges fixes pas dans les bénéfices. Si un patron attendait ses bénéfices pour payer ses employés tu imagines:
"Heu, je sais pas si vous serez payés ce mois-ci, ni combien, les mecs! Ca dépendra si le dernier titre de SergentMajor se vend...croisez les doigts :mrgreen: "

Les droits d'auteur par contre sont payés à partir des ventes et varient selon le chiffre d'affaires réalisé. Comment prévoir combien on vendra de bouquins? C'est impossible.

Les droits d'auteur ne sont pas un salaire calculé à l'avance et prévu dans les charges fixes.

Pour l'auteur publié et correctement diffusé en librairie, s'il ne peut pas vivre de son écriture...peut-être que c'est parce que le public n'accroche pas, va savoir!
Il ne faut l'oublier le public, c'est lui qui fera d'un livre un succés...ou pas! Wink

Si tu gagnes 1€ par livre vendu et que tu en vends 23 tu auras 23€ et la secrétaire de l'éditeur, elle aura ses 1200€ net prévu dans son contrat.
Si tu vends 2 millions de livres, tu auras 2 millions d'euros et la secrétaire de l'éditeur aura ses 1200 euros net prévu par son contrat.

C'est ça la différence entre un salaire et des droits d'auteur.



Dernière édition par SergentMajor le Mar 11 Juin 2013 - 16:47, édité 3 fois
 
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TheSFReader  /  Clochard céleste


Perso, lisant exclusivement numérique, je trouve avantageux la nouvelle possibilité de l'auto-publication pour les auteurs. Parmi les avantages, celui de pouvoir diffuser à moindre frais ses oeuvres.

A une condition toutefois : celui de pratiquer l'auto-publication, et non l'auto-édition.

Remarque, tout comme les maisons d'éditions fantaisistes disparaitront au bout de 6 mois, il en sera sans doute de même pour les auto-éditeurs, croulant sous les remarques désobligeantes et l'ignorance générale...

Note : Il faut boien voir que dans ce cas, l'auteur porte 2 casquettes : auteur, et publieur. Et que si le premier ne doit rien verser pour la commercialisation, il n'est pas anormal que le second engage quelques frais... Schizophrénie contrôlée ;P
 
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Si l'auteur devait être payé pour son écriture uniquement, on aurait droit à un à-valoir (assez lourd pour ceux qui prennent plus de temps à écrire que d'autres) (je suis fichue à l'avance) et le droit d'auteur passe à la trappe. Genre : tu as écrit ton roman pendant 50 heures (j'exagère, ou pas, mais c'est pour aller au plus basique), tu as corrigé pendant 100 heures. Super, 150 h * 10 € (un chiffre aléatoire, hein) → 1 500 €. Super. C'est beau, c'est un salaire.
Maintenant, tu arrives à vendre quelques centaines d'exemplaires et, si tu as de la chance, tu en vends régulièrement et l'argent tombera et tu pourras acheter le beurre pour les épinards. Mais s'il faut payer uniquement ton travail sur le roman, garde l'à-valoir et au prochain.
Sérieux, je préfère les droits d'auteur, on pourrait avoir des surprises. :mrgreen:
 
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Float  /  Tapage au bout de la nuit


Un éditeur joue le rôle du Lapin blanc dans Alice au pays des merveilles. C'est lui qui a la clé (ou la montre) pour nous faire entrer dans le monde enchanté du Livre.

Le premier devoir du Lapin blanc est de choisir la bonne Alice. Vous imaginez ce qu'aurait pu donner Gargamel au pays des merveilles ?^^ C'est bien le Lapin blanc qui trouve son Alice. C'est sûr qu'on voit beaucoup de Lapin gris éditer des Jean, François, Paul ou d'autres surtout quand ils sont déjà au pays des merveilles. Mais pour ce qui est des rares Lapin blanc, ils sont bien à la recherche de cette Alice capable de défier la Reine de Cœur et le Roi Hannibal Lecteur. Parce que n'importe quel Lapin gris, lui, se contentera d'une victime prise au hasard dans un jardin et se fera payer à l'entrée du terrier, qui se révèlera en fait plutôt le terrier d'une fouine ou d'un blaireau. Adieu le monde enchanté du Livre. Si on a rien d'Alice, c'est peine perdue, inutile d'espérer le Lapin blanc.

On reconnaît le plus souvent le Lapin blanc à son gilet, à son gousset au bout duquel il tient les clés du terrier menant au monde merveilleux du Livre ; il est souvent méticuleux, bon conseillé et... toujours en retard (c'est qu'il a des obligations de sorties).

Lapin blanc a également le devoir de présenter Alice au Chapelier fou qui se chargera de questionner la logique de son roman, en déceler les coquilles, les incohérences, et finira par la rendre folle à force de questions dont elle ne verra pas toujours le sens. Bref, à défaut de lui tailler un costume, il se chargera de montrer à Alice comment un lapin blanc peut tout autant émerger d'un terrier que... d'un haut-de-forme. -- Comment ça n'a rien à voir ? Au contraire, c'est toute la question ! Non ? -- Encore un peu de thé ?

Un Lapin gris, une fouine ou un blaireau, se contenteront d'inviter leur Gargamel à prendre le thé, loueront la beauté de ses couettes et s'engageront à le faire traverser cet obscur terrier pour en faire la promotion dans les égouts ou les décharges publiques. Et comme toute chose a un prix, même un simple thé, ce sera toujours aux mêmes de payer la note. L'effort est partagé : si Gargamel doit payer la note, le Lapin gris aura choisi le salon de thé où dépouiller son hôte.

Une fois passé entre les mains du Lapin blanc et du Chapelier fou, restera donc à affronter l’impitoyable Reine de Cœur et le Roi Hannibal Lecteur. Et là, tout dépendra du jeu qu'on pourra leur opposer. Il ne suffit plus d'être Alice, d'avoir du talent, d'avoir quelque chose à dire. Il faudra aussi un peu de chance pour éviter un fatal "qu'on lui coupe la tête !" lancé par la critique.

Mais avoir l'honneur des critiques (de la Reine, du Roi, ou de toute autre carte à jouer) ce n'est une chose offerte que quand on a suivi le Lapin blanc. A nous de ne pas nous laisser flatter par un éditeur Lapin qui n'aura d'éditeur de Lapin que le nom. Le choix est facile pour nous autres qui trainons désespérément avec notre tignasse blonde et nos souliers trop petits pour notre âge dans l'espoir de voir passer un lapin blanc : soit on est ridicules avec nos rubans dans les cheveux et on a toujours l'alternative du livre numérique pour entrer dans le monde merveilleux du Livre, soit on a tout d'Alice et le Lapin blanc nous fera passer de l'autre côté du terrier.

Il n'y a pas d'alternative. Les Lapins gris qui prétendent nous ouvrir les portes veulent surtout ouvrir celle de notre compte en banque, quitte à en forcer le verrou en jouant de notre crédulité. Ils ne connaissent aucun réseau de terriers capables de nous amener au monde merveilleux du Livre. Si toutefois le Lapin blanc manque son heure et nous laisse à la porte du terrier, la solution du livre numérique est tout à fait acceptable. Parce que si notre roman est de qualité, il sera lu et reconnu pour ce qu'il est. Le Lapin blanc pourra toujours repasser, parce qu'il ne voudrait pas rater son rendez-vous avec une Alice. Mais si on s'enquiquine avec un lapin gris, une fouine ou un blaireau, on est bon à être enterrés.

Internet facilite aujourd'hui les choses. Même si beaucoup de monde se précipite à l'entrée du terrier et si Lapin blanc peine à faire le tri, reste cet outil formidable donnant accès à un autre monde, celui-ci virtuel. Ce qui fait la valeur d'un roman, au départ, c'est tout de même ce que l'auteur y met. S'il y a quelque chose dedans ça finira par se savoir. Les Lapin gris sont des leurres et se nourrissent de tout. Soit on fait confiance aux meilleurs dealers qui peuvent nous donner accès à la meilleure marchandise, soit on consomme l'herbe qu'on fait soi-même pousser. Mais on ne sert pas de mule à un blaireau.

(je dis tout ça en référence à l'autre fil, bien sûr -- sinon on pourrait croire que j'ai abusé du thé)
 
SergentMajor
   
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Et joyeux non-anniversaire à tous! Laughing
 
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TheSFReader  /  Clochard céleste


@Float : Félicitations :-)

En fait, en empruntant ton analogie, Internet c'est l'ouverture de pleins de nouvelles entrées secondaires, par lesquels tous et n'importe qui peut aller demander audience au Roi Hannibal Lecteur.

Bien entendu, tous ceux qui auront oublié de se saper correctement se verront refuser audience (au mieux) et couper la tête (au pire).

Et pour se saper correctement, pas forcément besoin de passer par le Lapin blanc pour discuter fripes avec le Chapelier Fou et tous ses confrères Chapeliers.

En attendant, vous reprendrez bien de ce petit gateau là, hein !
 
Marc Anciel
   
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Float, on vient d'autoriser les médicaments à base de cannabis, pas les infusions. ^^
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Float  /  Tapage au bout de la nuit


Aïe !^^ Et les tartes ?


« La Reine de Cœur fit des tartes,
Un beau jour de printemps ;
Le Valet de Cœur prit les tartes,
Et s’en fut tout content ! »

(...)
« De quoi les tartes sont-elles faites ? »
« De poivre principalement ! » dit la cuisinière.


Ahah, mensonge.

(désolé, hs) Merci à l'éditeur de Lewis Caroll de l'avoir déniché de son terrier. Good job.
 
Marc Anciel
   
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Float a écrit:
Aïe !^^ Et les tartes ?

Verboten!
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Laska  /  Barge de Radetzky


Le_conteur a écrit:
- Un éditeur qui limitera le contrat au roman en question.
L'inverse est illégal à priori.
Jo Ann v. a écrit:
Si l'auteur devait être payé pour son écriture uniquement, on aurait droit à un à-valoir (assez lourd pour ceux qui prennent plus de temps à écrire que d'autres) (je suis fichue à l'avance) et le droit d'auteur passe à la trappe. Genre : tu as écrit ton roman pendant 50 heures (j'exagère, ou pas, mais c'est pour aller au plus basique), tu as corrigé pendant 100 heures. Super, 150 h * 10 € (un chiffre aléatoire, hein) → 1 500 €. Super. C'est beau, c'est un salaire.
Maintenant, tu arrives à vendre quelques centaines d'exemplaires et, si tu as de la chance, tu en vends régulièrement et l'argent tombera et tu pourras acheter le beurre pour les épinards. Mais s'il faut payer uniquement ton travail sur le roman, garde l'à-valoir et au prochain.
Sérieux, je préfère les droits d'auteur, on pourrait avoir des surprises.  :mrgreen:
Ce que tu décris, c'est un forfait ; plutôt de l'arnaque à priori (sauf éventuellement pour des textes courts publiés dans une anthologie à petit tirage).
Un à-valoir est une avance sur les droits d'auteur. En gros, un à-valoir de 1500 euros, ça veut dire qu'on t'avance le paiement de tes premiers 1500 euros de droits d'auteur. Si plus tard, ils dépassent ce chiffre, l'éditeur te devra à nouveau le montant correspondant. Donc un à-valoir, c'est bien, très bien pour l'auteur ! Cool
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Je sais bien ce qu'est un à-valoir. ;-) Je fais référence à ceux qui veulent absolument être payés pour le temps qu'ils ont mis sur leur roman. S'ils ne veulent que ça, ils ne verraient jamais un centime de droits d'auteur.
 

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