Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Mar 11 Juin 2013 - 15:13 | |
| @Marc Anciel Merci ! En plus, ça s'adapte pas si mal au numérique... Je m'en vais le placer dans mes "ressources" pour le retrouver. |
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Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Mar 11 Juin 2013 - 15:28 | |
| - Le_conteur a écrit:
- Je te trouve bien injuste, l'auteur est bien le dindon de la farce. D'un côté, l'éditeur fait son petit marché parmi une grande quantité d'auteurs (travaillant gratuitement).
Cet intermédiaire (l’éditeur) entre l’auteur et le lecteur se fait payer bien cher. Il est légitime qu’aucuns frais ne soient supportés par l’auteur, une fois ses droits cédés. Il ne faut pas voir l'éditeur comme un requin assoiffé d'argent et de pouvoir exploitant les pauvres auteurs. D'aprés le Syndicat Nationnal de l'édition (Eh, je fais les chose bien, hein!) Pour un livre vendu 10 € il y a 1€ pour l'auteur 1,50€ pour l'éditeur 1,50€ pour l'imprimeur 1,70€ pour le diffuseur 3,80€ pour le libraire 0,50€ de TVA C'est là qu'on s'apperçoit que l'éditeur n'est pas le seul intermédiaire entre l'auteur et le lecteur et que les plus gourmands sont le diffuseur et surtout le libraire! L'éditeur ne gagne pas beaucoup plus que l'auteur et il doit payer toutes ses charges (salaires, loyer, factures, corrections, mise en page, impôts) avant de gagner son premier euro. Il ne faut pas confondre chiffre d'affaires et bénéfices. D'accord les gros qui éditent des titres par milliers gagnent trés bien leur vie, mais il existe un tas de petits éditeurs qui tirent la langues. L'auteur aprés impôts, ce sera pour sa poche et sans avoir investi 1 centime. En fait, si on pouvait se passer du libraire, et l'auteur et l'éditeur gagneraient beaucoup plus!
Dernière édition par SergentMajor le Mar 11 Juin 2013 - 15:32, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Mar 11 Juin 2013 - 15:32 | |
| - TheSFReader a écrit:
- @Marc Anciel Merci ! En plus, ça s'adapte pas si mal au numérique... Je m'en vais le placer dans mes "ressources" pour le retrouver.
Tout le plaisir est pour moi. C'est toujours utile de l'avoir sous la main. |
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Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Mar 11 Juin 2013 - 15:33 | |
| Il n'y a pas la même chose pour "Qu'est-ce qu'un écrivain" ? |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Mar 11 Juin 2013 - 15:37 | |
| - L'ivre-Book a écrit:
- Il n'y a pas la même chose pour "Qu'est-ce qu'un écrivain" ?
T'as qu'à poser la question... ;P |
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Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Mar 11 Juin 2013 - 15:39 | |
| Encore une fois, la matière première (le texte) semble ne pas être prise en compte. Que SEUL le producteur (l'auteur) ne puisse pas vivre de son travail (le roman) ne semble perturber personne. - Citation :
- L'éditeur ne gagne pas beaucoup plus que l'auteur et il doit payer toutes ses charges (salaires, loyer, factures, corrections, mise en page, impôts) avant de gagner son premier euro. Il ne faut pas confondre chiffre d'affaires et bénéfices
Mais l'auteur a lui aussi l'ensemble de ces dépenses. - Citation :
- L'auteur aprés impôt, se sera pour sa poche et sans avoir investi 1 centime.
L'auteur a investi plusieurs années d'écritures, lectures et corrections! |
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Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Mar 11 Juin 2013 - 15:42 | |
| J'aimerais que tout le monde vive de son travail mais certains en vivent mieux que d'autres |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Mar 11 Juin 2013 - 15:43 | |
| - SergentMajor a écrit:
- [...]les plus gourmands sont le diffuseur et surtout le libraire! [...]
En fait, si on pouvait se passer du libraire, et l'auteur et l'éditeur gagneraient beaucoup plus!
En numérique, y'en a qui essaient. Et ça marche pas. Pour PLEINS de raisons, mais la plus simple est celle-là : On veut du choix, beaucoup de choix. Et du service, beaucoup de service, et du conseil, beaucoup de conseil... Et ça, les auteurs et éditeurs ne peuvent pas le fournir. Pareil pour le papier, d'ailleurs. |
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Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Mar 11 Juin 2013 - 15:44 | |
| - L'ivre-Book a écrit:
- Il n'y a pas la même chose pour "Qu'est-ce qu'un écrivain" ?
Si, si, tout ce forum. ^^ |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Mar 11 Juin 2013 - 15:45 | |
| - SergentMajor a écrit:
L'éditeur ne gagne pas beaucoup plus que l'auteur et il doit payer toutes ses charges (salaires, loyer, factures, corrections, mise en page, impôts) avant de gagner son premier euro. Il ne faut pas confondre chiffre d'affaires et bénéfices.
Oui. Et l'auteur se posera toujours la question de pourquoi des salaires "temps pleins" sont garantis par les éditeurs à leurs employés, alors que lui, auteur, ne peut vivre de son écriture... La question est ouverte. personne n'en a la réponse... |
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Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Mar 11 Juin 2013 - 15:49 | |
| C'est pourça que je ne veux pas d'employé |
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Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Mar 11 Juin 2013 - 16:00 | |
| - Le_conteur a écrit:
- Citation :
- L'éditeur ne gagne pas beaucoup plus que l'auteur et il doit payer toutes ses charges (salaires, loyer, factures, corrections, mise en page, impôts) avant de gagner son premier euro. Il ne faut pas confondre chiffre d'affaires et bénéfices
Mais l'auteur a lui aussi l'ensemble de ces dépenses.
- Citation :
- L'auteur aprés impôt, se sera pour sa poche et sans avoir investi 1 centime.
L'auteur a investi plusieurs années d'écritures, lectures et corrections! Quand je parle des charges de l'éditeur je veux bien sûr parler de ses charges dans son entreprise pas de son loyer et de ses factures perso! Un auteur n'a donc pas les mêmes charges puisqu'il ne doit pas faire tourner une entreprise. Et il n'attend pas son chèque de droits d'auteur pour vivre, il a généralement un boulot à côté (les petits éditeurs aussi d'ailleurs). Un auteur vivant de sa plume c'est une exception, même dans les grandes maisons d'édition. Pareil pour l'investissement, je parlais d'argent pas du temps et du talent. |
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Nombre de messages : 474 Âge : 41 Date d'inscription : 11/09/2012 | Pêche Melba / Pour qui sonne Lestat Mar 11 Juin 2013 - 16:02 | |
| Qu'un auteur ne vive pas pleinement de sa plume ne me choque guère, moi non plus. Après tout, quand tu écris un truc dans ton coin, personne ne t'a rien demandé. Tu ne réponds à aucune demande, aucun besoin. Il est donc normal d'être rétribué en fonction de son succès, puisque dans ce cas, on a contribué à faire marcher tout un commerce. La tromperie, c'est justement de croire qu'à partir du moment où on met du cœur et du talent dans un projet, cela suffit à transformer le tout en billets. Certains y parviennent, mais ils sont l'exception et non la règle, comme le dit SG. C'est le jeu, ma pauvre Lucette ! L'éditeur (quand il est digne de ce nom) dirige une entreprise dont le but est d'être rentable. Le mieux est d'entrer dans une relation gagnant-gagnant. Ce n'est ni un mécène, ni un mec sympa. C'est quelqu'un qui croit à fond qu'il pourra vendre le bouquin. C'est normal, car c'est cette activité qui lui permet de payer ses factures à la fin du mois. Malgré tout, il y a un hic. Je ne vise personne en particulier, mais je m'étonne du nombre bourgeonnant de nouvelles maisons qui apparaissent sur la toile avec des contrats ou des conditions toujours plus farfelus, souscriptions, financement collaboratif, comités citoyens et j'en passe... Dans plusieurs sujets du forum, il y a également des personnes qui, même si elles sont bien intentionnées, se manifestent avec des "projets inédits"et donnent le sentiment s'improviser éditeurs ou quelque chose d'approchant. Je m'inquiète tant pour elles que pour ceux qui leur feront peut-être confiance. |
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Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Mar 11 Juin 2013 - 16:05 | |
| Tu regardes déjà au bout de six mois ou un an les "éditeurs" qui resteront de tout ceux qui se présentent aujourd'hui, et notamment chez JE. A l'auteur de ne pas se faire avoir devant ces soit-disant projets d'envergure tout neufs, inédits et mondiaux... |
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Nombre de messages : 474 Âge : 41 Date d'inscription : 11/09/2012 | Pêche Melba / Pour qui sonne Lestat Mar 11 Juin 2013 - 16:08 | |
| Bien d'accord ! Plus l'accroche est belle, plus il faut se méfier. |
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