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 [Contrat d'édition] Edition papier et numérique

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Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Citation :
Parce que dans le monde tumultueux de l'édition, aucun marché n'est à négliger.

assez d'ac avec Aventador. Comme pour la musique, la dématérialisation n'est pas 'la fin' mais une évolution.
 
Groët
   
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Groët  /  Autostoppeur galactique


Pour mon livre jeunesse, je n'ose pas tenter l'édition numérique. Il n'est ni audio, ni animé et j'ai peur du rendu des illustrations (peut-être juste par méconnaissance à ce niveau). Et d'expérience avec mes enfants, ils ont besoin de toucher les livres qu'on leur lit.
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Je n'avais pas d'illustrateur (je ne le suis pas moi-même), et mes récits jeunesse étaient assez courts. En parcourant les sites des éditeurs papiers oeuvrant dans le secteur jeunesse, j'ai vu que je n'étais pas dans leurs clous pour leur proposer mes textes. Donc je me suis dirigé vers le numérique (j'avais même été démarché sur JE pour de l'édition numérique avec éventualité d'édition papier à la demande, mais c'était très hypothétique. Je n'ai finalement pas donné suite.).
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Je n'ai pas dit que l'éditeur numérique n'avait que des vues mercantiles. Et oui, c'est vrai : les livres dont on nous rabâche les 5 sens ne sont pas les livres d'auteurs inconnus. Lorsque la majorité des lecteurs aura intégré l'offre numérique (ce qui est loin d'être le cas), elle sera incontournable. En attendant, elle me parait être une solution de fortune, comparée à l'auto édition où l'on assume promouvoir seul son ouvrage. Mais longue vie à vous, puisque c'est sûrement par là que les nouveaux talents trouveront leur expression, les éditeurs traditionnels y semblant hermétiques
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


De fortune, non. Sans mon éditeur numérique, mes récits jeunesse n'auraient pas d'illustration et seraient de fait beaucoup moins attractifs pour le public visé (6-9 ans). Pour s'auto-éditer, que ce soit en format papier ou numérique, et suivant le contenu du livre, il faut avoir un certain savoir-faire. Dans le cas de Kylie, je suis assez d'accord, notre Miss sachant tout faire, un éditeur qui n'a que peu d'envergure au niveau national ne lui apportera pas grand-chose. Dans mon cas, je ne m'aventurerai pas dans l'auto-édition numérique parce que je ne maîtrise pas les procédés informatiques nécessaires. Et si j'envisage l'auto-édition papier pour mon roman (en plus du numérique via un éditeur), c'est vraiment à reculons (et là on peut parler de solution de fortune, à défaut de mieux).
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L'ivre-Book
   
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L'ivre-Book  /  Tapage au bout de la nuit


Chacun son opinion. Je ne suis pas sûr que l'auto-édition apporte plus de succès et de reconnaissance que l'édition numérique.
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Ce n'est pas tant sur le plan du support que je m'interroge mais sur la promotion. La jungle des éditeurs numériques étant encore bien vierge il n'y a pas de label qualité pour guider le lecteur qui aurait envie de découvrir un auteur. A l'image de l'Harmattan qui publie tout et n'importe quoi. Mais eux au moins ont un nom. Après, je ne crache pas sur vous et je m'excuse si c'est l'impression que j'ai donné. Mais personnellement, je ne connais qu'une seule et unique personne qui lise régulièrement sur Liseuse (Elénita, pour ne pas la citer) et elle reste une grande cliente des livres papiers.

Je pense que le succès d'un format dépend énormément de la diffusion de son support. A l'heure d'aujourd'hui le nombre de lecteurs disposant d'une liseuse est extrêmement restreint (faut dire que je ne prends pas souvent le métro, où elle doit être présente). je n'ai jamais réussi à lire un livre sur mon écran et je trouve ça foncièrement désagréable. Une petite démonstration par la jolie LN sur sa liseuse m'a impressionné. Pour désuet qu'il soit, le livre est un plaisir dont j'ai du mal à me priver lecteur, qui me remplira de joie auteur. Ce qui n'est pas le cas du numérique... mais j'y viendrai, c'est dans la suite naturelle des choses.

Certains penseurs commencent à s'interroger sur cette dématérialisation de la littérature. Démocratisation à outrance pour certains -étant donné le nombre d'éditeurs numériques il ne devrait pas être difficile de s'y faire publier- mutation de la littérature pour d'autres.

Il faut du temps pour aller, choisir, acheter, lire et stocker un livre. Ces "efforts" sont intrinsèquement lié à l'objet et au plaisir qu'il procure.
- Tiens, puisqu'on en parle, j'ai souligné ça dans un bouquin : faut que tu le lises !
- Joyeux anniversaire : une édition originale de ton auteur préféré !
- ce livre m'a accompagné en Australie : son vélin jaune en a le parfum
- (...)

Le livre est une parenthèse au temps, un échappatoire. Le livre numérique est directement lié à toutes ces urgences qui captent notre attention en permanence (mail privé ou pro, spam, alerte logicielle, messagerie instantanée... autant d'éléments qui nous raccrochent au temps.

Le même temps dont on nous vend la soustraction à chaque spot "plus rapide" "gain de temps" sont des leitmotiv à l'achat de tout maintenant. Le livre perd sa pertinence dans le monde d'aujourd'hui et ce désir irrépressible de vitesse, on le retrouve même dans le contenu : un roman doit accrocher, dès les premières pages. Fini le temps où 3 chapitres posaient les personnages, le cadre...

Les romans deviennent des produits de consommation courante et leur numérisation va les ranger à la même place qu'un film, une radio en ligne...

voilà pourquoi je suis hostile à la numérisation de la littérature : en se dématérialisant elle perd sa place dans le quotidien, relégué à un loisir dont l'investissement est facilement permutable. Bientôt lire un vrai livre sera aussi ringard que de fumer la pipe.

 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Citation :
Bientôt lire un vrai livre sera aussi ringard que de fumer la pipe.

Pourquoi donner tant d'importance au support? Tu souhaites lire un 'un vrai livre' ou 'une vraie histoire' ?
Je croirai entendre mon frère et ses disques vinyles

Citation :

Les premiers écrits apparaissent sur la pierre, puis sur le bois, peut-être plus simple à conserver ou à transporter. Mais les écorces de bois sont certainement difficiles à graver, alors apparait la tablette d'argile qui se conserve certainement plus longtemps que le bois.
Puis nait le papyrus qui laissera sa place peu à peu au parchemin qui s'effacera devant le papier. Le livre est rouleau puis se transforme peu à peu en feuillets reliés les uns aux autres. Le livre est un exemplaire unique écrit à la main puis il devient multiple. Le livre est broché puis il se décline en poche. Le livre est aujourd'hui papier mais il est aussi numérique. (site de L'ivre-book)
 
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L'ivre-Book  /  Tapage au bout de la nuit


Tu ne m'as pas donné l'impression de cracher sur moi, pas de soucis. Mais dans ce que tu as dit, je n'ai pu m'empêcher de défendre mes auteurs qui sont loin d'être des écrivains désespérés dont un vient d'obtenir le prix Femme Actuelle pour un roman qui paraîtra en juin (bon, tu me diras, les prix...) et un autre un prix Merlin en 2012. Beaucoup de ceux que je publie ont signé avec d'autres maisons d'édition pour des oeuvres "papier".
S'ils sont chez moi, ce n'est pas par désespoir mais par désir de publier autrement, d'essayer autre chose, de publier ce qui ne peut être accepté en papier (une ou deux nouvelles par exemple).

Ensuite, je ne souhaite pas opposer le papier au numérique, ce serait un non-sens grotesque.
Les deux sont différents, ne sont pas ennemis mais complémentaires. J'ai 3000 livres papier dans mes bibliothèques, je continue à en acheter et j'achète aussi du numérique.
Les lecteurs numériques vont bientôt atteindre, je crois, 10% des lecteurs. Ce ne sont pas des E.T. qui débarquent de je ne sais quelle planète puisque les stats montrent que ce sont également de gros lecteurs papier.
Donc arrêtons d'opposer le matériel et l'immatériel.

Ce qui compte pour moi est l'oeuvre en elle-même. Qu'elle soit imprimée ou dématérialisée, une belle oeuvre me fera toujours pleurer ou me captivera de la même façon.

Si je me suis lancé dans le numérique, c'est que j'y ai vu des avantages que le papier n'a pas.
Un auteur, effectivement, aura plus de chance d'être édité en numérique qu'en papier. Maintenant, c'est aux éditeurs numériques de faire leur choix : soit ils publient n'importe quoi pour remplir leur catalogue, soit ils font un bon boulot et ils évaluent la qualité de l'oeuvre.

Démocratisation à outrance, consommation courante...
Pourquoi pas ? Pourquoi réserver le plaisir de lire à une élite ?
Crois-tu que les jeunes d'aujourd'hui sont plus à l'aise avec du papier ou avec un écran ?

Une dernière chose (et là je fais un peu de pub pour moi):
Tu te dis un jour, en te promenant "Tiens j'aimerais bien lire "La biche de la forêt d'Arcande" de Hugues Douriaux." (paru en 1990 chez Fleuve Noir, Prix Julia Verlanger 1989)
Comment fais-tu ? Effectivement, si tu habites une grande ville, tu fais tous les bouquinistes et avec un peu de chance tu trouveras la trilogie, ou alors tu ne trouveras qu'un ou deux volumes sur les trois.
Cette trilogie paraissant en numérique chez L'ivre-Book le mois prochain (c'est là qu'intervient la pub), tu pourras la trouver chez n'importe quel libraire numérique.

Et là, pour moi, à travers l'édition numérique, on atteint un autre niveau qui peut devenir celui de l'éternité littéraire. Plus besoin de se poser la question si le livre est encore ou pas disponible, on sait qu'on peut le télécharger.
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L'ivre-Book  /  Tapage au bout de la nuit


(Merci Le conteur de m'avoir cité) Very Happy
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magie du numérique : on perd le recul de ses échanges, le temps nous rattrape : j'édite ma réponse donc pour la compléter suite au message d'Ivre book.


@ Le conteur : Oh que oui... si tu ne le vois pas avec le livre, conçois le avec un diplôme, un acte légal ou administratif, un faire-part...

Dis-moi : que gardes tu dans tes tiroirs : des cartes postales ou des cartes de vœux numériques ? Sur quel support préfères-tu regarder les photos de tes enfants ?

N'y vois aucun fétichisme, c'est le rapport au temps que je vise. J'ai récemment vidé un local où j'avais entreposé quelques cartons persos : j'allais jeter une peinture (reproduction sur papier) quand j'ai vaguement aperçu des mots au dos : une dédicace d'étudiante, ma future femme. Tu la mets où la dédicace, la petite personnalisation sur un texte numérique, tu places des smileys ?

Outre l'affection, le souvenir ou la personnalisation il y a aussi la mémoire : la date de parution témoigne d'une époque, parfois même de mentalités de courants. Ainsi un livre interdit sous l'occupation publié en 1942 prend d'un seul coup une autre valeur, non ?

Bref : je ne fais pas de comparatif entre deux supports, je dis juste que le livre en tant qu'objet a bien plus à nous offrir qu'une place en moins sur une étagère ou à ajuster la planéité d'une table. Et cette dimension qu'il acquiert par sa matérialisation peut radicalement modifié sa perception et maintenant, son contenu.

Et je suis un peu effrayé par ta question : "Tu souhaites lire un 'un vrai livre' ou 'une vraie histoire' ? C'est d'ailleurs que je veux. Et pour ça éteindre son téléphone, son PC ou je ne sais quoi d'autre me semble un bon départ

@l'Ivre book : tout d'abord félicitations ! Si je ne connaissais pas ta maison il en est autrement du prix que tu cites. Preuve qu'il y a dans tes auteurs des plumes propres à nourrir et convaincre un public. Pour le reste je suis d'accord avec toi, notamment sur le lien qu'entretiennent les nouvelles générations au numérique (est-ce bien ? j'en doute quand même un peu). Là où je suis moins emballé c'est sur la vision passéiste du livre. Si l'on peut télécharger tout (et n'importe quoi) de nos jours i l y a son terrible corollaire aussi : la falsification. De la même façon que Wikipédia tend à remplacer le Robert, en laissant en gravitation dans le cyber espace la libre disposition et interprétation de l'information on file droit au risque de galvauder la mémoire, qu'elle soit grande ou petite. Ainsi j'imagine dans 50 ans des pirates peu scrupuleux exhumant d'un serveur des textes d'un anonyme pour se les approprier. Tant que la toile et le support numérique ne sera pas clairement protégé (mais le sera t-il un jour sans tomber sous le joug d'une dictature ?) il n'aura pas la force de son jumeau matérialisé.
 
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Aelhonnia  /  Petit chose


L'ivre-Book a écrit:

Tu te dis un jour, en te promenant "Tiens j'aimerais bien lire "La biche de la forêt d'Arcande" de Hugues Douriaux." (paru en 1990 chez Fleuve Noir, Prix Julia Verlanger 1989)

Cette trilogie paraissant en numérique chez L'ivre-Book le mois prochain (c'est là qu'intervient la pub), tu pourras la trouver chez n'importe quel libraire numérique.


Rah, là je suis fan ! Very Happy

Mais concrètement oui, le livre numérique est une autre approche de l'édition. Maintenant, quand tu regardes la population des jeunes de maintenant, qui sera les acheteurs de demain, tu te rends vite compte que le numérique c'est leur quotidien.

Il est clair que le plaisir de retrouver au fond d'un tas de bouquin, mon génèse de Peter F Hamilton, qui avait prit l'eau, à l'époque et qui craque quand on tourne les pages, ça n'a pas de prix. Mais se dire que donner une longévité à des romans qui, en version papier, seraient mis au placard en moins de six mois, c'est assez convaincant.

Et non, tu ne m'as pas choqué non plus. Au contraire, passer pour un extraterrestre aujourd'hui, c'est être décrit comme un visionnaire demain! Moi, ça me plait !
 
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Invité  /  Invité


Il y a deux ans, je ne voulais ni avoir une liseuse ni entendre parler du numérique. Je me lol toute seule aujourd'hui. Vivant entre deux continents, ma bibliothèque dans un pays et moi dans l'autre, passant mon temps à essayer d'avoir la valise la plus légère, 95 % de ma lecture en un an a été sur liseuse. Publiée en papier par une maison et bientôt publiée en numérique par deux autres (tiens, je reconnais quelqu'un, là) (et je n'ai pas tenté des éditeurs traditionnels pour ces deux romans-là), je m'en fiche un peu de comment on me lit tant qu'on me lit. Sur du bois, du papyrus, de l'argile, papier toilettes, peu m'importe. Lisez-moi ! ;-) Et j'ai hâte que mon roman papier soit disponible en numérique !
Je dois déménager et je regarde les centaines de livres papier que je ne relirai pas... Si j'avais accepté le numérique plus tôt, ça aurait réduit la poussière (je suis asthmatique, c'est important ;-) ).
Tout ça pour dire que non, le numérique n'est pas une solution de dépit, mais un mode de vie. (J'exagère ou pas encore ?)
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Citation :
Sur du bois, du papyrus, de l'argile, papier toilettes, peu m'importe. Lisez-moi !

100% avec toi Jo Ann v. Smile
 
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Aelhonnia  /  Petit chose


Ouais enfin le papier toilette c'est un coup à avoir les fesses bleues !

(ok ok je sors!)
 

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