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| [Contrat d'édition] Edition papier et numérique | |
| | Nombre de messages : 234 Âge : 43 Date d'inscription : 10/04/2013 | Groët / Autostoppeur galactique Ven 31 Mai 2013 - 9:50 | |
| Bonjour,
Je m'excuse par avance si la question a déjà été posée sur le forum, j'ai cherché un peu mais je n'ai pas trouvé de réponse.
Dans tous les contrats que j'ai vu passer avec les maisons d'édition il y a une clause pour le format papier qui est généralement très détaillée et une clause sur l'édition numérique qui est plus que survolée.
Si on passe par une maison d'édition qui édite seulement au format numérique, le livre reste disponible pour une édition papier dans une autre maison.
Ma question est la suivante. Dans le cas ou, un jour, je décroche un contrat d'édition pour l'une ou l'autre de mes productions, est-il possible que je demande à conserver les droits et la main sur l'édition numérique ?
Je comprend l’intérêt de passer par une maison d'édition pour l'édition papier. Il y a un gros travail de fournit par la maison, tant pour la production des livres, que la publicité et une certaine prise de risque. Ils ont besoin de nous, nous avons besoin d'eux, le partage des bénéfices est honnête. Par contre, c'est tellement rien de s'occuper soit même d'une édition numérique et d'en gérer soit même la publicité que je voudrais conserver cette option pour moi. Est ce que quelqu'un s'est déjà trouvé dans ce cas ? |
| | | Invité / Invité Ven 31 Mai 2013 - 9:58 | |
| Normalement, les contrats sont à part. Dans ton contrat papier, par exemple, il y a une clause où c'est dit que dans l'éventualité d'une publication numérique, un autre contrat sera rédigé/proposé. (Je n'ai pas les termes appropriés, désolée.) Parfois, l'éditeur traditionnel s'associe avec un éditeur numérique. D'autres fois, l'éditeur fait les deux. Donc c'est à discuter au cas par cas avec l'éditeur. |
| | | Invité / Invité Ven 31 Mai 2013 - 10:13 | |
| je ne vois pas trop l'intérêt d'une édition exclusivement numérique dans la mesure où la promotion -quand elle existe- se noie dans la toile. Et puis j'ai tendance à penser que les éditeurs numériques sont des commerçants plutôt qu'autre chose, au meilleur des cas des éditeurs sérieux sans trop de moyens qu'un peu d'effort permet de supplanter (cf l'auto édition) |
| | Nombre de messages : 234 Âge : 43 Date d'inscription : 10/04/2013 | Groët / Autostoppeur galactique Ven 31 Mai 2013 - 10:23 | |
| Merci pour ta réponse Jo Ann V.
David : d'où l’intérêt de garder cette partie pour soit, ce qui oui correspond à une auto-édition numérique (pour qui s'en sent capable).
EDIT : loin de moi l'idée de dénigrer le travail des éditeurs numériques. C'est juste que ce n'est pas une prestation que je souhaite pour ma part, car je me sens capable de la gérer. D'autre trouveront leur bonheur dans cette prestation.
Dernière édition par Groët le Ven 31 Mai 2013 - 14:13, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 37 Âge : 40 Date d'inscription : 13/05/2013 | Aelhonnia / Petit chose Ven 31 Mai 2013 - 12:55 | |
| Bonjour,
Alors en ce qui concerne le contrat, il y en a bien deux. Un contrat pour la version papier, avec les indices de diffusions, les nombres de tirages etc, et un contrat pour l'édition numérique.
Même si au final, ça revient à une publication, les deux contrats sont totalement différents car le livre papier et l'ebook sont deux produits différents.
Conserver tes droits numériques est une entreprise à risque. Il ne faut pas oublier que, certes, la mise en page d'un ebook est plus légère financièrement, mais elle demande énormément de rigueur sur le plan de la diffusion par le 2.0.
Le mieux à faire, c'est de voir avec l'éditeur en question le % de droit d'auteur sur une version numérique. S'il est inférieur à 35% tu peux dire non, le cas contraire, à toi de négocier les prix, tout en sachant que ton éditeur papier peut avoir une clientèle numérique que tu peux ne pas toucher.
Il faut savoir aussi qu'un ebook, lorsque tu passes par des prestataires, est entamé de 35 à 40% de son prix de vente (fnac, amazon, google, chapitre) et que s'inscrire sur une plateforme de vente comme ça, c'est nager dans le grand bain sans la bouée. D'où l'étude globale du contrat que l'éditeur te propose.
En terme de chiffre, si l'éditeur tient la route, je dis bien si, mieux vaut lui laisser tout gérer car avec un plus faible % tu as un plus gros volumes de ventes.
Ah aussi, j'oubliais :
Si jamais tu te fais publier par une maison papier et que tu décides de gérer la vente d'ebooks toi-même. La couverture ne t'appartient pas si elle vient de la maison d'édition papier. Il faut pouvoir la récupérer. De plus, tu es obligé d'indiquer la maison d'édition papier dans ton ebook exemple :
La petite fermière. Jean Val
Première edition originale papier : 2012 Editions Que du bonheur
Edition numérique : Auto-edition |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 31 Mai 2013 - 13:38 | |
| @David : 1) les livres numériques ne sont pas obligatoirement noyés sur la toile 2) roman en papie, je le vois mal en tête de gondole dans les fnac et les librairie lors de sa sortie, ou alors il faut s'appeler Dan Brown 3) les éditeurs numériques sont des commerçants. Mais non ce sont des mécènes qui sont là pour publier tout en perdant de l'argent, tout comme les éditeurs papier qui ne veulent pas gagner d'argent, tout comme les libraires, sans parler des auteurs qui ne veulent surtout rien gagner. @aelhonnia: 1)Suite aux récents "accords", cela m'étonnerait qu'il y ait deux contrats 2) Quand tu auras payé 40 a 50 % à ton distributeur, payé l'illustrateur, payé le correcteur et l'Agessa pour les auteurs, on verra si l'auteur touche plus de 35% du prix du livre.
Désolé, mais il y a vraiment des choses qui m'agacent
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| | Nombre de messages : 37 Âge : 40 Date d'inscription : 13/05/2013 | Aelhonnia / Petit chose Ven 31 Mai 2013 - 14:02 | |
| @l'ivre-book :
On est d'accord sur le distributeur et les frais de mises en services. Mais globalement, certaines maisons négocient leur tarifs avec les distributeurs, ou on un service spécial dans leur maison pour jouer les distributeurs.
La magie du numérique sur la toile !
Je connais ton travail car je le suis depuis quelques temps déjà et il est clair qu'aux vues de tes distributeurs, tu dois bien casquer ! |
| | | Invité / Invité Ven 31 Mai 2013 - 14:24 | |
| ben tu prêches pour ta paroisse l'Ivre book, je comprends. Mais en tant que consommateur internaute lambda, je n'ai JAMAIS été démarché pour l'achat d'un livre électronique. ce qui n'est pas le cas des livres dont j'entends parler à la TV, radio, jusque dans les rayons du Monop' quand je vais faire mes courses. Sans doute votre spécialisation aura un bel avenir mais pour l'instant c'est une solution de dépit. |
| | Nombre de messages : 234 Âge : 43 Date d'inscription : 10/04/2013 | Groët / Autostoppeur galactique Ven 31 Mai 2013 - 14:30 | |
| Je ne suis pas d'accord sur la solution de dépit. Car si ne ne suis pas intéressée pour le faire faire, je pense qu'il ne faut pas passer à côté de l'édition numérique. La lecture sur liseuse intéresse de plus en plus de monde !! Je suis, pour ma part, démarchée quotidiennement pour des achats de livre électronique. |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 31 Mai 2013 - 14:36 | |
| Certaines négocient peut être leur tarif, mais ce ne sera pas l'ivre-Book ou Aelhonnia qui vont pouvoir le faire au début. Je suis relativement content de mon distrib et des avantages que je peux avoir avec lui et si tu vas voir l'autre distributeur, ce sera quasiment le même tarif. Lorsque je vendrai 100000 ebooks par an, on verra. Heureusement il y a d'autres solutions qui verront le jour... Ce que je veux dire, c'est que j'en ai assez que l'on fasse miroiter aux auteurs des pourcentage qu'ils ne toucheront pas ou peu. 35% du prix du livre et l'éditeur disparaît au bout de qqs mois. Ou alors il vend juste sur son propre site. |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 31 Mai 2013 - 14:43 | |
| David, sois réaliste, tu es démarche en livre papier pour quel type d'auteur ? Brown, Lévy, ou Groet et David (si tu écris) ? Et dire que le numérique est une solution de dépit est faire peu de cas des auteurs. En réfléchissant bien, de tous les auteurs que je publie, je croie qu'aucun n'a démarché de maison papier pour leur livre. Certains ont publié autre chose en papier mais pas les œuvres qu'ils m'ont proposées. Le dépit est-ce avoir signé un contrat avec K... Et autres du même acabit qui amortissent déjà leur livre avec l'apport de l'auteur ou de tenter le numérique ? C'est un choix, mais dire que le numérique est juste là pour faire de l'argent, c'est faux. |
| | Nombre de messages : 37 Âge : 40 Date d'inscription : 13/05/2013 | Aelhonnia / Petit chose Ven 31 Mai 2013 - 14:53 | |
| - L'ivre-Book a écrit:
- Certaines négocient peut être leur tarif, mais ce ne sera pas l'ivre-Book ou Aelhonnia qui vont pouvoir le faire au début.
Ah mais si ! Une des dernières études tant à montrer une part de vente d'ebook en France de l'ordre de 7% sur le volume global de vente. On la fait ami ami, 50/50 et le dernier % on le laisse à Bragelonne parce que je les aime bien ! |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 31 Mai 2013 - 15:03 | |
| Ah, tu es trop gourmand ! Je te laisse 25% ... |
| | Nombre de messages : 6836 Âge : 51 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Ven 31 Mai 2013 - 15:04 | |
| Opposer édition papier et numérique est un non-sens. Ces éditions sont complémentaires. La preuve, j'ai lu il y a quelques jours un article via Facebook qui indiquait que la plupart des traditionnelles maisons d'édition papiers se mettaient progressivement au numérique (parfois par l'entremise d'un prestataire). Parce que dans le monde tumultueux de l'édition, aucun marché n'est à négliger.
D'autre part, je trouve que le format numérique se prête bien aux récits courts, beaucoup plus coûteux à produire en format papier. A condition bien sûr que les ebooks soient commercialisés à un juste prix. Et puis, le numérique offre des opportunités intéressantes, notamment pour les publications jeunesse : interactivité, livre lu par une voix off pour les enfants ne maîtrisant pas encore totalement la lecture.
Alors certes, en France, le marché du livre numérique est encore embryonnaire (on est encore loin des chiffres de vente du marché Nord-Américain), mais il tend à se développer.
PS : Etant un auteur publié chez l'Ivre-Book, je confirme que je n'ai pas démarché d'éditeur papier pour les oeuvres que je lui ai proposées (en dehors de mon roman actuellement sans éditeur, merci Kiro). Idem pour mes récits jeunesse, en cours de publication ou à paraître chez Booxmaker. |
| | Nombre de messages : 37 Âge : 40 Date d'inscription : 13/05/2013 | Aelhonnia / Petit chose Ven 31 Mai 2013 - 15:08 | |
| Je dirai même que l'édition numérique est une formidable avancée dans la diffusion des auteurs inconnus.
C'est peut-être bête à dire, mais il y a un aspect "tremplin" dans l'édition numérique. Et quand on ajoute à ça l'aspect conservation, oui, l'édition numérique a sa place dans le monde de l'édition et l'exclure serait une grossière erreur. |
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