Gwenouille: "Vous dites qu'on ne nous connait pas, mais je pense que vous non plus vous ne nous connaissez pas."

J'avoue ne pas comprendre... Je ne vous connais pas parce que vous ne dites pas qui vous êtes. La clandestinité a souvent des excuses, mais l'anonymat, en matière professionnelle, me paraît peu compatible avec la transparence due aux partenaires. De quelle librairie parlez-vous?

Coline, vous abusez.... naïfs, déloyaux, mesquins et paresseux... C'est vous qui le dites. "La naïveté la plus pure y côtoie les manquements à la loyauté..." Entre autres choses. Comme dans tout débat un peu large. Et celui-ci, auquel je ne prétendais participer qu'en tant qu'auteur d'un site expérimental et tremblant (le mien), est particulièrement vaste. Je n'en ferai pas le tour aujourd'hui ni demain. Et ne me dites pas que vous l'avez fait hier! Vous seriez prétentieuse à ce point? Non, n'est-ce pas? Citez, citez, ma belle, mais après analyse et consultation. Sinon, on vous comprend de travers, et c'est ce que j'ai dû faire. Excusez-moi.

Si j'ai bien compris, vous soumettez l'offre d'un "vrai" contrat d'éditeur à la fourniture de textes, articles, billets d'humeur et "critiques" (? , de lectures ?) pour votre revue en ligne.

patrickcintas a écrit:

Coline, vous abusez.... naïfs, déloyaux, mesquins et paresseux... C'est vous qui le dites.

patrickcintas a écrit:

- Le souffle: il en faut. Le souffle de Mallarmé, celui de Céline... Certes, certes...! Mais aussi celui de Nothomb: écrire trois ou quatre romans tous les ans, pour en choisir un! Et le souffle des auteurs de séries, hein?

- La générosité: c'est une question d'engagement. Dans quoi? Participer à une revue... À une action sociale ou autre... À une entreprise pédagogique... Etc. Vous ne dites rien de tout cela. On ne sait même pas qui vous êtes!

Autres questions:

- La loyauté: à la place de l'amertume... Et m'interpeler (je suis depuis près de 20 ans sur l'Internet), en journaliste ou en écrivain, en auteur, avant prendre pour argent comptant les bêtises de monsieur Gaillard.

- Et puis cette naïveté... C'est qu'il en faut des années pour arriver à pondre quelque chose de publiable! Ou alors il faut du génie.

C'est vous qui le dites.

Citation :

Citez, citez, ma belle, mais après analyse et consultation. Sinon, on vous comprend de travers, et c'est ce que j'ai dû faire. Excusez-moi.

J'ai indiqué citer Audace, il n'y avait rien à comprendre de plus. Vous avez compris de travers parce que vous avez un contentieux avec Roger Gaillard. Mais ça, c'est votre problème, pas le mien.

Monsieur molinet! Il ne s'agit pas de "soumettre", mais d'inviter à participer à une revue qui évolue depuis dix ans. Cela s'est toujours fait entre gens de Lettres, que je sache. C'est ainsi que des liens littéraires se créent. C'est nécessaire. Et puis cette fois, ce sont bien les lecteurs qui jugent. Et là, on ne peut pas se tromper ni tromper: on voit clairement qui est lu et qui ne l'est pas. Il faut en passer par là. Tous les artistes le font. Passer par là.

C'est surtout une question de termes. J'ai encore dû mal regarder, le site me paraît complexe ;  je n'ai pas vu de réactions de lecteurs. Où se font-elles ?
Ou alors c'est un simple compteur de connexions ?

Citation :

J'avoue ne pas comprendre... Je ne vous connais pas parce que vous ne dites pas qui vous êtes. La clandestinité a souvent des excuses, mais l'anonymat, en matière professionnelle, me paraît peu compatible avec la transparence due aux partenaires. De quelle librairie parlez-vous?

Je travaille dans la 5eme librairie nationale. Si je n'en cite pas plus que ça, c'est parce que je ne sais pas dans quelle mesure je suis tenue au secret professionnel. Je n'ai pas a révéler plus que je n'ai révélé, il me semble.
Concernant votre politique de communication : étant donné que je suis une partie de cette communication dont vous parlez si bien, c'est à dire que je suis celle qui transmet au client les offres faites pas les éditeurs pour promouvoir leurs titres, je suis un peu dubitative en vous entendant parler. Alors oui, j'ai déjà entendu de la bouche même de mes collègues libraires - ex-éditeurs - que le système actuel qui repose sur la distribution de livres via la diffusions de ceux-ci tend à s'effondrer. Que la nouvelle tendance s'inscrit dans la vente directe de l'éditeur au consommateur sans ne passer ni par le diffuseur, ni par le distributeur. Que bientôt, les réseaux sociaux tels que Facebook ne seront plus efficaces ; que Google+ aura pris le relai. Mais pour l'instant, c'est encore loin d'être le cas. Je suis curieuse d'en entendre davantage sur votre politique de communication... Qu'est-ce que vous, concrètement parlant, souhaitez apporter de plus que ne fassent pas déjà vos chers confrères ? Vous me reprochez mon anonymat. Mais finalement, vous n'en dites pas plus sur votre méthode que je n'en dévoile de mon identité.

patrickcintas a écrit:

Quant à ce qui différencie la "diffusion" de la "communication", il faut vous renseigner. Et observer vous-même l'activité du Chasseur abstrait et de la RAL,M. Nous serons au Salon du livre de Midi-Pyrénées à Toulouse pour parler de tout ça, notamment.

Étant moi-même dans la profession, je connais bien le principe, merci. Ce que je demandais, c'est votre définition de ce que vous considérez "obsolète" dans la diffusion, puisque vous comptez apparemment en révolutionner les fondements par votre pratique de la communication.
Vous ne souhaitez pas vous en expliquer ici? Comme c'est surprenant (et pratique).

Aucun secret professionnel ne vous lie à votre activité! Au contraire. Ne nous racontez pas d'histoires, s'il vous plaît. L'anonymat a bon dos... N'importe qui peut se faire passer pour un grand libraire ou un astronaute!

Je ne fais rien de plus que mes confrères. Je n'ai pas cette prétention. Et sans doute même moins, car avec à peine 200 titres au catalogue, n'est-ce pas... Mais nous sommes à l'heure. À l'heure où les vrais libraires, ceux qui ne sont ni 5e ni même premier, crèvent comme des mouches à cause d'un système injuste qui est lui aussi en train de crever d'ailleurs. Si vous voulez vous renseigner sur ma politique commerciale, appelez-moi au 05 61 28 50 ou écrivez-moi. Et vous serez bien renseigné, croyez-moi. Ceci dit, vous pouvez aussi consulter nos dix ans de travail sur l'Internet: Le chasseur abstrait et la RAL,M.

Je vous souhaite le bonsoir. Je ne pourais revenir ici que dimanche en quinze, car en semaine, je travaille chez les libraires et autres bibliothèques, et dimanche prochain, on va le savoir! c'est le salon du livre de Midi-Pyrénées à Toulouse. Nous aurons ensuite l'occasion de parler technique. Cette perspective ne me déplaît pas, après tout. Mais attention, les soit-disant professionnels de la librairie et de la communication: il va falloir mettre carte sur table. Et décliner votre identité et votre véritable rôle.

Patrick Cintas

Ah! monsieur molinet, il n'y a plus de forums public sur la RAL,M depuis des années. Les choses se passent à l'intérieur, entre complices de la chose littéraire. Je vous souhaite le bonsoir. Écrivez-moi pour de plus complètes informations. Si possible par voie postale: je suis vieux jeu...

Citation :

Comme il est dit dans la page "manuscrit" (en gras et en rouge), "Inutile donc de nous proposer un manuscrit en espérant décrocher un Contrat A si vous n'êtes pas un auteur confirmé ou si vous ne participez pas à nos ESPACES D'AUTEUR."

Je n'avais pas fait spécialement attention à cette politique contrat A/contrat B, que je ne vais pas juger sur le fond ici, mais sur ses raisons d'exister.
cf mention citée ci-dessus : est-ce un moyen pour vous de limiter la prise de risque ?

A ton avis Lemineche ?

Je pose la question au cas où,  mais je pense que oui. Ce qui est fort dommage : voilà le meilleur moyen de passer à côté de gens talentueux, comme j'en lis beaucoup ici.

tu as tout dit ...

Ah oui t'as raison, parce que les libraires qui bossent pour des librairies qui sont en 1ere ou en 5eme place du classement national ne sont pas de vrais libraires... LOL
Venant de quelqu'un "du métier", je ne m'attendais pas à ce genre de propos...
Au passage, pendant que vous vous occupez des "vrais" libraires qui "crèvent comme des mouches à cause d'un système injuste", sachez juste que Virgin et ses faux libraires ont fait faillite, que Chapitre et ses faux libraires ferme 20 % de son réseau national, que La Fnac et ses faux libraires est en vente depuis 3 ans tellement elle a de dettes. Et que nous, personnellement, avons fait 6 mois de chômage partiel et que si ça continue, nous et tous nos faux libraires devrons repasser par là, encore une fois. Tes faux libraires offrent quand même des emplois à un paquet de monde... Certaines librairies de taille moyenne qui s'en tirent bien mieux que nous. Parce qu'avec 3 ou 4 salariés à payer, ils ont peut-être moins de clients mais également nettement moins de charges...

En signant un contrat, tu t'engages à ne pas divulguer les informations de la société, oui, c'est dans le contrat. Vous êtes peut-être votre propre patron, ce qui n'est pas mon cas. Après, vous pouvez tout à fait douter de moi et de ce que je dis. Mais ne vous étonnez pas si je doute également de vous.

En passant : j'ai jamais vu un éditeur parler comme ça de ses collègues...
Un "vrai" éditeur (puisque vous aimez bien ce terme) ne juge pas la diffusion "obsolète" --> surtout par les temps qui courent. Avoir un diffuseur lui permettrait entre autre de proposer des contrats où l'auteur n'aurait pas garantir un minimum de ventes (ou comment ne pas prendre trop de risques : "bon si je me plante, j'ai toujours 50 exemplaires vendus... Ca va !" Si vous croyiez tant que ça aux manuscrits que vous éditez, assumez votre choix jusqu'au bout.
Au passage, les 50 exemplaires qu'il faut acheter à tarif réduit... Ils les achètent à combien ? 70 % du prix initial ? Pour un livre vendu à 10 €, vous payez 5€ de création, vous leur revendez 7 €... Si vous faites un petit tirage de 100 exemplaires, il vous a déjà presque payé 70 % de l'argent nécéssaire au tirage quoi...