| Invité / Invité Jeu 13 Déc 2012 - 19:11 | |
| Bonjour,
Voila, toute la question est dans le titre. Je lance un petit sondage parmi les JE !
Seriez-vous prêt à faire confiance à une toute petite maison d'édition qui débute ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?
N'hésitez-pas à vous défouler ! tous les témoignages, questions, état d'âmes seront les bienvenus !
J'espère avoir un maximum de réactions. Merci beaucoup par avance à tous ceux qui participeront !
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Nombre de messages : 344 Âge : 43 Localisation : Entre la chaise et mon écran Pensée du jour : Ϸú ert dóttirin af ljósinu, ljósit fylg ! Date d'inscription : 10/11/2012 | Manduleen / Tapage au bout de la nuit Jeu 13 Déc 2012 - 19:22 | |
| Débuter... tout commence un jour... Ce qui compte c'est le sérieux. Si le contrat est clair, sans clause abusive et que la personne connaît visiblement l'édition et les distributeurs (pas le plombier amateur de bouquin qui se lance dans l'édition entre deux fuites de robinet parce que "c'est le rêve de sa vie") je pense que je pourrais étudier la proposition |
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Nombre de messages : 3108 Âge : 36 Localisation : High Fem Bitch Pensée du jour : Show me the monster inside of you Date d'inscription : 28/07/2012 | DC / Gueule d'ange et diable au corps Jeu 13 Déc 2012 - 19:27 | |
| - Manduleen a écrit:
- Débuter... tout commence un jour...
Ce qui compte c'est le sérieux. Si le contrat est clair, sans clause abusive et que la personne connaît visiblement l'édition et les distributeurs (pas le plombier amateur de bouquin qui se lance dans l'édition entre deux fuites de robinet parce que "c'est le rêve de sa vie") je pense que je pourrais étudier la proposition
voilà |
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Nombre de messages : 887 Âge : 56 Pensée du jour : Pourquoi pas ? Date d'inscription : 10/06/2012 | e-bou / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 13 Déc 2012 - 19:30 | |
| Disons qu'il faut tout peser. Entre une grande maison d'édition qui est distribuée partout, qui possède un carnet d'adresses en béton armé et un service communication dédié à la promotion des ouvrages, et une petite maison d'édition qui a tout à construire, le choix est rapidement fait.
Sauf que... Si on mesure les chances d'être édité par une grosse boîte, une maison d'édition débutante et peu implantée n'est pas à rejeter, si elle veut bien de votre livre. Cette maison d'édition débutante voudra certainement défendre bec et ongle les ouvrages qu'elle aura édité, alors qu'une grosse maison défendra plus son catalogue que les individus.
Donc, finalement, au nom de quoi repousser l'offre d'une maison d'édition débutante, quand on est un auteur débutant ? Ce serait une coopération équilibrée et un premier pas dans l'édition. |
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Nombre de messages : 98 Âge : 47 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 11/07/2012 | johira / Pippin le Bref Jeu 13 Déc 2012 - 19:32 | |
| Oui, bien sûr, en temps qu'écrivaine je débute aussi. Donc partant de là, je suis prête à faire confiance à une maison d'édition qui débute, ça peut être la genèse d'une collaboration fructueuse sur du long terme, je ne compte pas m'en tenir à un seul roman. |
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Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Jeu 13 Déc 2012 - 20:28 | |
| Oui mais elle serait dans les dernières à qui je soumettrais mon tapuscrit, forcément... Après j'étudierais la proposition à la loupe, comme mes voisins du dessus. |
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Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Jeu 13 Déc 2012 - 20:33 | |
| - Manduleen a écrit:
- Débuter... tout commence un jour...
Ce qui compte c'est le sérieux. Si le contrat est clair, sans clause abusive et que la personne connaît visiblement l'édition et les distributeurs (pas le plombier amateur de bouquin qui se lance dans l'édition entre deux fuites de robinet parce que "c'est le rêve de sa vie") je pense que je pourrais étudier la proposition
pareil |
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Nombre de messages : 562 Âge : 29 Localisation : Marseille, Luminy Pensée du jour : Pourquoi attendre ? Date d'inscription : 31/07/2012 | C.P.Metzquer / Gloire de son pair Jeu 13 Déc 2012 - 22:17 | |
| Oui, aucun inconvénient si la maison est sérieuse et s'investit dans les livres qu'elle publie, mais à une condition. En effet, il faudrait tout d'abord que je reçoive des refus de la part des plus grandes maisons; logique, c'est toujours plus rassurant d'être dans une maison qui a déjà fait ses preuves. |
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Nombre de messages : 140 Âge : 32 Pensée du jour : Quarante-deux ! Date d'inscription : 12/11/2012 | Neithyify / Barge de Radetzky Jeu 13 Déc 2012 - 22:27 | |
| - Citation :
- Disons qu'il faut tout peser. Entre une grande maison d'édition qui est distribuée partout, qui possède un carnet d'adresses en béton armé et un service communication dédié à la promotion des ouvrages, et une petite maison d'édition qui a tout à construire, le choix est rapidement fait.
Idem |
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| Invité / Invité Jeu 13 Déc 2012 - 22:44 | |
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Nombre de messages : 6963 Âge : 37 Date d'inscription : 03/01/2010 | Lo.mel / Troll hunter un jour, troll hunter toujours Jeu 13 Déc 2012 - 22:49 | |
| Ferais-tu confiance à un tout jeune auteur qui débute ?
Cet auteur n'a pas de nom comme argument de vente, il n'a jamais fait ses preuves, aucune réputation puisqu'il n'a jamais pénétré dans le milieu littéraire, ni publié un texte dans une revue...
L'avantage que tu as en tant qu'éditeur, c'est que tu peux juger de la qualité de son texte avant d'en envisager la publication. Tu n'as pas fait confiance à l'auteur, tu as été vérifier ce dont il était capable en jetant un oeil au travail effectivement fourni. Tu ne décides qu'en connaissance de cause ! Et tu lui as statistiquement envoyé une réponse négative, à ce pauvre jeune.
Ça marche dans les deux sens. L'auteur qui ne voit pas le travail effectué par l'éditeur (puisqu'il n'a jamais effectivement publié de livres, ou n'a pas su les amener bien loin, parce que forcément, ça demande du temps) en doute légitimement. L'éditeur peut lui assurer qu'il est sérieux, s'il n'a pas de preuves, d'exemples concrets, son sérieux reste une prétention. L'auteur aussi, le plus souvent, prétend que son travail est satisfaisant, pourtant... Il ne te reste qu'à lui montrer ta motivation, ta détermination... c'est bien bien maigre. D'ailleurs, il est aussi motivé que toi, mais lui, c'est pour donner à son livre les meilleures chances possibles.
L'auteur qui te fera confiance sera soit l'auteur qui n'a pas conscience des réalités de l'édition, soit celui qui n'a pas d'autre choix que celui de te faire confiance (manuscrit refusé partout). Ce sera une confiance pieuse et/ou contrainte. Une confiance basée sur du sable. Il ne constatera l'efficacité de ton travail que par le succès de son livre. Et s'il n'en a pas, il ne pourra pas se rétracter.
On ne fait pas plus confiance à une maison d'édition qu'une maison d'édition fait confiance à un auteur avant de l'avoir lu. Personne ne souhaite s'engager à l'aveugle. C'est embêtant dans certains cas, mais c'est plutôt normal.
Je pense que tu n'avais pas besoin de poser cette question pour connaître la réponse. C'est du bon sens.
Dernière édition par Lo.mel le Jeu 13 Déc 2012 - 22:57, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 3217 Âge : 49 Localisation : Devant le PC Pensée du jour : 50 nuances d'earl grey Date d'inscription : 05/12/2012 | Mikaroman / Jeune et fringant retraité Jeu 13 Déc 2012 - 22:57 | |
| Bah dans l'édition à compte d'éditeur, c'est l'éditeur qui court un risque financier. L'auteur, au pire, ne gagne rien.
Cela dit, qu'en est il du risque artistique : qui devient propriétaire des droits d'auteurs si la maison d'édition coule? Les auteurs ou les créanciers?
- Si l'auteur récupère ses droits, il peut toujours retenter sa chance ailleurs, et le livre n'est pas forcément condamné à disparaitre. - Si le créancier récupère les droits, le livre n'a aucun avenir car une banque ne fera pas de retirage d'un livre, ni ne s'embêtera à monnayer ces droits auprès d'un autre éditeur.
Si quelqu'un s'y connait... |
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Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Ven 14 Déc 2012 - 6:37 | |
| En cas de liquidation la récupération des droits est toujours très longue : je connais quelqu'un qui a mis quatre ans pour cela. C'est un inconvénient.
Un contrat qui semble correct pour une jeune maison est le minimum pour se lancer avec elle ; ce n'est en rien une garantie : question de feeling donc ; après, l'expérience concrète fera le reste, mais pour le signataire, c'est toujours quitte ou double. |
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Nombre de messages : 503 Âge : 38 Localisation : Vevey, Suisse Pensée du jour : On ne fait plus labour mais on sème toujours Date d'inscription : 16/11/2012 | Tombe.ch / Gloire de son pair Ven 14 Déc 2012 - 8:57 | |
| J'aurais tendance à dire oui, si quelques conditions sont respectées (notamment un premier tirage conséquent, au minimum 1000 exemplaires). Par contre, pour une maison d'édition qui ne publie qu'en e-book, je serais forcément plus réservé. |
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| Invité / Invité Ven 14 Déc 2012 - 12:05 | |
| Pour ma part, je pense que je regarderai tout le contrat avant de me décider, et surtout lire les petites lignes pour ne pas me faire avoir.
D'un côté, il y a les grande maisons d'édition qui permettent, si le manuscrit est accepté, de pouvoir faire pas mal de tirages, qui a une réputation reconnue avec des éditeurs; De l'autre côté, une petite maison d'édition aura peut-être moins d'exigences que les grandes car le nombre de manuscrits est moindre et, si le manuscrit est bon, elles vont le défendre plus intensément pour faire des bénéfices. |
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