Le nombre de publiés , en tout cas, n'est pas toujours moindre....à surveiller.

Tu sais, Lo.mel a raison, au fond c'est juste du bon sens !

Si la petit maison d'édition te paraît sérieuse, qu'elle s'engage à un premier tirage de + de 1000 exemplaires et que les clauses du contrat te paraissent correctes (toujours bien l'ausculter en profondeur), eh bien vas-y !

L'important, au fond, c'est de vivre une première expérience d'édition... et puis si tu es un vrai écrivain, qui s'engage à écrire des tonnes de books dans sa vie, tu auras toujours l'occasion de te relever si tu bides sur le marché. Moi je vois ça comme de l'expérience de gagnée. Il ne faut pas rester bloqué sur l'optique "je ne vise que le gros de l'édition"

Pianitza a écrit:

Si la petit maison d'édition te paraît sérieuse, qu'elle s'engage à un premier tirage de + de 1000 exemplaires et que les clauses du contrat te paraissent correctes (toujours bien l'ausculter en profondeur), eh bien vas-y !

A savoir qu'une petite maison d'édition ne peut pas toujours s'engager sur un premier tirage à + de 1000 ex si elle veut pouvoir assurer correctement la promo et lancer plusieurs auteurs dans l'année.

Oui... si elle arrive à me montrer ce qu'elle saura faire de plus que ce que je fais déjà en autoédition.

Plusieurs aspects sont à considérer.

1/ Le carnet d'adresse. Quand j'ai été en contact avec les éditeurs, à chaque fois, avant même de parler du livre, ils ont présenté les contacts qu'ils ont dans le milieu, le distributeur. Je pense que les questions doivent porter d'abord sur cette question. Une mason peut débuter, tout en étant montée par quelqu'un de très bien introduit dans le milieu.

2/ La question du choix. Un autre éditeur sonne-t-il à la porte ? Si oui, on fait comme au marché, on compare, et on choisit. Si non, on signe et on croise les doigts.

2/ La question du risque : Un contrat n'est pas un texte de loi. On peut tout à fait négocier chacun des points. Un éditeur sérieux envoie un modèle de contrat à étudier au calme, et reste ouvert à la négociation. Un contrat n'est rien d'autre qu'un accord entre deux parties. Rien n'interdit de prévoir que les droits reviennent à l'auteur en cas de faillite et de cessation d'activité. Les contrats prévoient déjà en général la déchéance des droits en cas de renoncement de l'éditeur à assurer une production continue du livre (c'est à dire, de réimprimer si le stock est épuisé), ou dans le cas où le manuscrit livré n'est pas sorti dix huit mois après sa livraison prévue contractuellement.

Donc, il faut étudier le contrat, se faire aider par un homme de loi, ou de l'oie... plate, ou du forum, et poser des gardes fous à la mesure des risques encourus.

bozdodor :

Je prends note

Il arrive qu'on tombe sur un éditeur au comportement caractériel qui prend toute question sur son contrat comme une offense.

monilet a écrit:

Il arrive qu'on tombe sur un éditeur au comportement caractériel qui prend toute question sur son contrat comme une offense.

Réaction tout à fait idiote à mon avis. Un contrat, c'est toujours négociable tant que ça reste dans le raisonnable.

Oui, mais là c'était un éditeur qui n'édite pour l'instant que quelqu'un de sa famille (avec pourtant grosse diffusion) : je pense qu'il n'était pas familiarisé avec le système. je n'avais que les grosses lignes du contrat ; à la quatrième question il a crisé et repris son acceptation. J'ai trouvé ailleurs depuis.

Alors je n'ai qu'une chose à dire : tant pis pour lui !

On peut considérer que c'est une formation (pour lui).

On a même entendu parler d'éditeurs qui refusent de laisser sortir leur contrat et imposent une signature immédiate. En ce cas, sortir dignement... et sortir son mouchoir un peu plus loin, quand on est hors de vue. S'il est vraiment intéressé, il rappellera, sinon, c'est probablement que le contrat comporte des clauses abusives.

Un exemple, mon éditeur m'a envoyé le contrat par mel, et m'a bien dit de l'étudier avec soin. Je l'ai fait analyser par un expert comptable de ma connaissance qui l'a communiqué à un de ses amis avocats, et nous avons ensuite discuté les points de détail au téléphone avec l'éditeur. C'était un bon contrat. Nous avons signé plus d'un mois après l'envoi. Rien ne pressait.

Pour un éditeur sérieux, l'essentiel reste que l'auteur soit satisfait de signer avec lui, et surtout qu'il comprenne bien les termes du contrat. C'est un investissement dans le temps.

MaisondeditionK a écrit:

Bonjour,

Seriez-vous prêt à faire confiance à une toute petite maison d'édition qui débute ?
Si oui, pourquoi ?
Si non, pourquoi ?

Non, si c'est un auteur en mal d'éditeur, qui n'a pas d'argent ni contacts et connait un libraire dans la rue des Oublis.

Oui si c'est un ancien directeur de Gallimard qui monte sa boite. Et encore, on n'est plus dans les années soixantes. Les grosses maisons d'éditions font désormais partie de grands groupes financiers qui n'apprécient pas qu'on vienne marcher sur leur plates-bandes. Difficile dans ces conditions pour une petite maison (dans la prairie ) d'obtenir une petite place dans les rayon de la fnac et des supermarchés.
Les lobbies veillent au grain...

Au final, si je veux vivre voir mes livres lus, ce sera non.

SergentMajor a écrit:

Les grosses maisons d'éditions font désormais partie de grands groupes financiers qui n'apprécient pas qu'on vienne marcher sur leur plates-bandes. Difficile dans ces conditions pour une petite maison (dans la prairie ) d'obtenir une petite place dans les rayon de la fnac et des supermarchés.

Il n'y a pas besoin de s’appeler Hachette, gallimard, Bragelonne et j'en passe pour être en rayon des supermarché ou de la fnac ! Les petites structures trouvent toujours de la place !

Petite maison débutante à la fnac ou chez Leclers ? Non, je ne vois pas !