Oh je suis d'accord tout plein avec Faribole. La nuit, c'est bien, parce que je me sens comme le dernier déchet de la planète. Alors paf, le besoin de vider. La poésie arrive.

Pour ma part, je pense que la nuit éveille en nous certaines choses enfouies. L'homme est plus enclin à avoir des pensées sombres, des réflexions qui partent même parfois franchement à volo et je pense que cela facilite l'immersion dans un monde imaginaire.

A cause d'un emploi du temps très chargé, j'écris le soir quand je peux mais pas la nuit sinon trop naze pour la journée qui suit (et surtout ça me maintient trop éveillé et nerveux pour trouver le sommeil avant 2h du matin). Du coup, je me retrouve à écrire souvent de jour et je dois avouer avoir parfois des difficultés à me plonger dans mon univers (sachant par exemple qu'à 15h je devrai arrêter pour faire ci, à 18h faire ça et j'en passe ^^)

AbImoPectore a écrit:

J'écris plus facilement la nuit ou le soir, que de la journée, puisque seule, n'ayant que l'écriture à penser. Par constatation personnelle, l'imagination est favorisée de nuit que de jour, les idées sont plus séduisantes et les mots arrivent aisément. Et la solitude m'aide à écrire d'un trait continu; je ne comprends pas les flopées d'écrivains qui travaillent attablés dans les cafés, à la merci de tous les regards et à l'attention sans cesse détournée.

Récemment, j'ai pu constater que me retrouver dans un Café m'aidait justement à être réceptive à l'inspiration. Je pense même que la raison pour laquelle des écrivains aiment écrire dans des bistros vient du fait que lorsqu'ils voient des individus autour d'eux leur permet justement de trouver des idées, voir enrichir certains éléments.

Pour ma part, je compte écrire dans un Café; car comme je l'ai dit me retrouver dans un Café, semble m'aider à travailler. Écrire chez moi ne me cause pas de problème, mais lorsqu'il faut trouver les idées qui puissent être adéquates à la construction d'un scénario, aérer l'esprit, et me retrouver dans un lieu public  s'avère indispensable. Après pour ce qui est de la présences des regards; il suffit de trouver un lieu où on se sens à l'aise. Me concernant, le bistro dont je compte m'y rendre, est plutôt petit; avec une ambiance calme et agréable. Si je venais d'attirer les regards des autres clients; cela ne me dérangerais pas trop; puisque se sont des voisins, et cela pourrait être enrichissant selon moi de me retrouver à écrire en leur présence.

Pour ma part, j'ai découvert que mon imagination et ma productivité se déclenchait soit quand je n'avais absolument rien d'autre à faire (ex : en allant se coucher) ou alors quand, justement, je suis sollicitée d'un peu partout (ex : pendant les devoirs). J'essaye de faire avec, et en vacances, j'ai bien pu constater que la volonté venait entre 21h et 4h du matin. Je me souviens que quelqu'un avait donné une explication à ce phénomène mais je ne peux plus mettre la main dessus.

Pour ce qui est d'écrire en public, j'ai toujours rêvé de le faire. Prendre deux ou trois cafés et sourire écrivant des détails de notre environnement, et, toujours sourire en relisant, avec les clients qui nous regarde bizarrement ... Mais je me connais, et je sais très très bien que si je le fais, je serais distraite par tout et n'importe quoi et finalement je n’écrirais rien du tout ! Et puis ça vient aussi du fait que je ne peux que très rarement écrire sans musique, et que je préfère être seule pour pouvoir en profiter.

Mais les deux idées se valent, et peuvent même se compléter : les idées la nuit, ou dans le bain, et l'écriture le jour, dans un bar, une brasserie, ou dans la bibliothèque (oui, je sais pas si le bar marche, mais la bibli c'est très productif, j'ai testé quelque fois )

Parce que mon cerveau est plus productif à ces heures tardives. Je ne suis pas du tout quelqu'un du matin. Je ne peux pas vraiment évoquer le calme car j'écoute souvent des bandes originales de films lorsque j'écris. Peut-être une question d'atmosphère et de disponibilité d'esprit, également. Comme plus nombreux sont ceux qui dorment, à ce moment-là, dans les environs, il m'est, du coup, peut-être plus facile d'être réceptif à certains messages qui surgiraient dans ma tête  

oui, la nuit, c'est bien, pas de téléphone, pas de petits dans les pattes, en fait, la nuit on a tout son temps et on est tranquille, je suis une lève tard et une couche tard donc souvent en décalage, comme je dis souvent, la nuit, le nécessaire est déjà fait, pour les urgences, on peut le faire et pour les miracles, on peut attendre le lendemain   

Bah il est bien ce topic... Je me sens moins seule.
J'écris la nuit, pas par choix car il m'arrive d'écrire en journée mais la nuit, au calme, je ne sais pas... C'est comme si la nuit tout se mettait en place dans ma tête tout seule et l'imagination travaille à fond et tout sort tellement mieux. L'inspiration me vient vraiment la nuit.

J'ai moins tendance à écrire la nuit que quand j'étais plus jeune...
J'avais la sensation de peupler mes insomnies de ce flot d'idées qui me venaient, mais en fait, je me les entretenais. Donc, même si j'ai plus d'imagination le soir, j'évite de trop veiller (trop longtemps, trop souvent).
Ce flot qui me déboule dans la cervelle sur les 9h du soirs, c'est quelque chose du même domaine que les rêves nocturnes. C'est ce qui alimentera l'écriture, mais c'est aussi signe que mon cerveau a besoin de repos. Voilà comment je vois les choses... Alors, puisqu'il faut se lever (quand même) le matin, autant aller se coucher.
Autrefois, il m'arrivait de faire des nuits blanches. Maintenant, j'essaye de ne plus dépasser minuit (comme Cendrillon).


C'est souvent la nuit ou le soir que les idées me viennent.
Mais c'est en général en journée que je les retravaille.

Parce que je ne dors pas, tout simplement. Et le jour me fatigue.
C'est bien pratique d'écrire durant ses insomnies, on a moins l'impression de perdre son temps que si l'on ne faisait rien, et le lendemain on a une bonne raison d'être fatigué.

Moi aussi, j'aime beaucoup la nuit pour gratter le papier, c'est assez beau, oui, mais j'ai aussi une autre sensation difficile à expliquer... comme si je me disais qu'au lieu de dormir tranquillement ou simplement de regarder la télé, je fais quelque chose de bien plus extraordinaire avec mon cerveau, je ne sais pas si vous ressentez la même chose, quelquefois, nuit ou pas.

Ce forum a multiplié mes nuits blanches. Je me mets à écrire le soir (pas le temps en journée) et je me rends tout à coup compte que c'est le matin.

C'est très stimulant d'écrire de nuit.

Mais là je dois dormir. Bonne nuit JE !