David a écrit:

Je retenterai auprès d'eux bientôt. Et au moins je n'hésiterai pas sur l'intérêt ou non de leur rappeler mon bon souvenir...

Tu aurais tort de t'en priver... surtout que c'était vraiment un très très beau retour.

Mais oui, je pense que tu peux le citer dans la lettre d'accompagnement pour d'autres éditeurs, on voit bien que c'est "authentique" (un retour pareil, ça ne s'invente pas !), et ça peut effectivement les amener à se pencher plus attentivement sur ton texte.

perso, je ne me suis pas gênée de dire à Rebelle Edition que j'avais eu un excellent retour d'une des directrices de collection des éditions Mnémos !
J'ai relancé donc Molly, je verrai bien s'ils me répondent.

Fierrottp a écrit:

C'est en effet très bien mais sans être pessimiste, il s'agit de cas assez rares pour des premiers romans.  Je vous conseille d'aller consulter le blog de stoni qui vous explique d'une manière assez crue tous les rouages de l'édition vus de l'intérieur et casse malheureusement la plupart de nos rêves assez naïfs. En général,  si vous vendez 500 livres pour votre premier roman, c'est est déjà énorme. Surtout qu'un éditeur serieux tirera rarement plus de 3000 exemplaires de votre livre. Il n'y a qu'à constater les à valoir donnés aux auteurs de premier roman chez gallimard ou metaillie par exemple, qui ne dépasse quasiment jamais 1500 euros ( c'est a dire que l'éditeur a conscience qu'il ne vendra guère plus de 1000 livres). Il existe evidemment des exeptions, comme par exemple le projet morgensteirn (je ne sais plus l'orthographe exacte), qui est arrivé par le bouche à oreilles dans les meilleures ventes polar dans une petite maison d'édition serieuse ( critique edition). Mais la plupart du temps, un roman même tiré à plusieurs milliers d'exemplaires et visible dans toutes les librairies ne se vendra pas à plus de quelques centaines d'exemplaires. Il faut que la presse sen empare, que le bouche à oreille fasse son travail ou que l'auteur sout un bourreau de seances de dédicaces et de salon litteraire (souvent lew trois d'ailleurs). Souvent, les maisons d'éditions "connues" ont quelques best sellers sur lesquels ils font la majorité de leur recette et tentent une ou deux fois par an de sortir un nouvel auteur à tirage moyen pour tester son poulain...

Bonjour,

Tout d'abord, Bravo Molly pour la publication ! Voilà une très bonne nouvelle   
Ensuite, si ça va sans dire, ça va mieux en disant.
Ainsi donc, en ce qui concerne les droits d'auteur, j'entends de-ci de-là 6%, 7% voire plus.
Existe-t-il un seuil en-dessous duquel il est raisonnable de ne pas descendre ?
Dans le même sens, un à-valoir est-il systématique sur le contrat ou faut-il, le moment venu, le réclamer !  

Belle journée à tous,
M

Un à-valoir n'est en rien une obligation. C'est une avance de l'éditeur à l'auteur sur les droits d'auteur des futures ventes. En général, son montant symbolise la confiance de l'éditeur dans un livre. On parle de 300 000 euros pour Houellebeck. Mais dans la majorité des cas, les primo-édités n'en bénéficient pas, encore moins si l'éditeur est petit. Mais ça ne coute rien de demander, je pense... Je ne suis pas un spécialiste, je laisse donc aux autres membres du forum de compléter ou corriger ma réponse.

Pour les moyennes grandes maisons... il y en a mais d'ordre plus modestes 200 euros   

Dans l'absolu tout se négocie. Une petite maison aura rarement les moyens de verser un à-valoir car elle n'aura pas la trésorerie suffisante. Mais j'imagine mal un éditeur refuser un auteur parce qu'il a osé demander un à-valoir !

Pour les maisons qui en versent, l'à-valoir varie de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros, en fonction des perspectives de ventes et, comme je le disais, de l'état de la trésorerie. J'ai signé un contrat pour un livre d'histoire grand public, vendu assez cher à l'unité pour Noël 2014, dans une moyenne-grande maison. Les perspectives de ventes sont plutôt bonnes, le groupe a une grosse trésorerie et le prix du livre est élevé, donc l'à-valoir est de 2000 euros.

Bonsoir à tous,

Merci Laurent pour ton message et les précisions. Il en va de même pour toi Idmuse.
Bravo Horscharte, chapeau pour ton ouvrage et toutes mes félicitations y compris pour la négociation.
Manifestement et sur ce point précis de l'à-valoir, les choses varient de zéro à plus l'infini.

Dans tous les cas, l'essentiel est que la relation qui s'opère entre l'éditeur et l'auteur soit cordiale, aussi respectueuse. De sorte que le bonheur d'être publié n'a pas de prix.  

Belle soirée,
M.

eh bien, Rebelle édition n'a toujours répondu à ma relance, ni oui, ni non, rien reçu de leur part

C'est bizarre ! N'hésite pas à les relancer encore une fois, si ta dernière relance remonte à plusieurs semaines. Ils me semblent un peu débordés, ils ont - entre autres - des soucis avec leur distributeur et Amazon (l'éditrice envoie des mails explicatifs aux auteurs, ça a l'air compliqué...) Ils ont certainement beaucoup de retard dans la lecture des manuscrits. Bref, une petite piqure de rappel ne leur fera pas de mal.

Molly a écrit:

Noblehilare a écrit:

Tu as lu les Arcanes ?

Non, pas encore, mais j'y compte bien ;)Je le commanderai à la librairie de mon quartier s'ils ne l'ont pas (ce sera l'occasion de voir si le distributeur fait bien son travail, hé hé... et aussi comment réagit le libraire)

AU fait, je n'avais pas suivi. tu l'as commandé en fin de compte?

Sinon mon 2e roman L'Auréole des Condamnés sort en mai chez Rebelle

Noblehilare a écrit:

AU fait, je n'avais pas suivi. tu l'as commandé en fin de compte?

Non, pas encore, j'avoue. Ma PAL est beaucoup trop haute en ce moment, j'attends qu'elle s'aplatisse un peu (et que mon porte-monnaie se regonfle)

Félicitations pour la parution de ton deuxième roman. C'est aussi de la SF ?

Pas du tout
C'est un thriller , cette fois. Mais il sortira pour les imaginales

bravo Molly !
Moi j'ai rencontré les filles de chez Rebelle ce we au salon du livre et m'on dit d'envoyer mon synopsis détaillé de ma saga et ensuite on verra pour le livre. ça s'est passé comme ça pour toi aussi ?

lily ford a écrit:

Moi j'ai rencontré les filles de chez Rebelle ce we au salon du livre et m'on dit d'envoyer mon synopsis détaillé de ma saga et ensuite on verra pour le livre. ça s'est passé comme ça pour toi aussi ?

Je ne les ai jamais rencontrées en chair et en os. J'ai suivi les consignes données sur leur site : J'ai donc envoyé d'abord un synopsis, et sur leur demande, le roman en entier quelques semaines plus tard. J'ai encore attendu plusieurs mois avant d'avoir une réponse définitive.

Molly a écrit:

lily ford a écrit:

Moi j'ai rencontré les filles de chez Rebelle ce we au salon du livre et m'on dit d'envoyer mon synopsis détaillé de ma saga et ensuite on verra pour le livre. ça s'est passé comme ça pour toi aussi ?

Je ne les ai jamais rencontrées en chair et en os. J'ai suivi les consignes données sur leur site : J'ai donc envoyé d'abord un synopsis, et sur leur demande, le roman en entier quelques semaines plus tard. J'ai encore attendu plusieurs mois avant d'avoir une réponse définitive.

donc comme moi, on verra bien. En tout cas j'ai discuté avec la fille qui aime la fantasy et elle semblait intéressée donc ça fait plaisir même si il faut attendre maintenant !