Alors, la vie est toujours belle chez Rebelle ?

C'est devenu une maison d'édition bien solide il me semble !

A-t-elle un diffuseur, finalement ? J'ai croisé un auteur de chez Rebelle en mai sur un salon qui me disait qu'il ne vendait que sur les salons qu'il faisait (frais de déplacement à sa charge...), mais que normalement cela devait s'améliorer en septembre.

Coline a écrit:

J'ai croisé un auteur de chez Rebelle en mai sur un salon qui me disait qu'il ne vendait que sur les salons qu'il faisait (frais de déplacement à sa charge...), mais que normalement cela devait s'améliorer en septembre.

Je vois à qui tu fais référence, Coline

Ce monsieur résume bien la situation... Quant au diffuseur, on nous en a effectivement parlé en septembre, mais pour l'instant, je ne vois pas les choses avancer. C'est peut-être moi qui ne vais pas suffisamment à la pêche aux infos... Patience, patience...

Je comptais leur envoyer également un exemplaire de mon manuscrit mais du coup, je sais pas trop... Rebelle est devenue assez populaire ces dernières années, c'est bizarre qu'il n'y ait pas de diffuseur alors que sur d'autres ME que j'ai vu, moins connues, il y en avait. Peut-être que ce sont eux qui ne veulent pas en avoir...

Idril Palanén a écrit:

Je comptais leur envoyer également un exemplaire de mon manuscrit mais du coup, je sais pas trop... Rebelle est devenue assez populaire ces dernières années, c'est bizarre qu'il n'y ait pas de diffuseur alors que sur d'autres ME que j'ai vu, moins connues, il y en avait. Peut-être que ce sont eux qui ne veulent pas en avoir...

Possible vu que ces derniers temps, j'ai lu :

https://www.facebook.com/editions.voyel/posts/738742169610241:0

et même chose au niveau des éditions du Riez :

http://www.editionsduriez.fr/4195-2/

Pas de diffuseur pour Rebelle ? Moi qui pensais qu'il s'agissait d'une ME de plus en plus importante dans le paysage de l'édition...

Ah non...Je savais que Rebelle n'avait pas de diffuseur mais ce n'est pas bien grave (il suffit de lire au-dessus mes deux liens : Voyel a volontairement laissé tomber son diffuseur pour renflouer ses caisses, idem pour les  éditions du Riez).

En gros, les petits éditeurs qui font appels à Daudin, Pollen... voient leurs stocks partir majoritairement à la FNAC où leurs livres ne sont pas mis en avant, donc il y a des retours (nombreux puisque Voyel évoque 75% de retours !)

Du coup... (j'ai connu ça avec mes deux albums jeunesse chez La Palissade, d'ailleurs...C'est vrai que j'en ai vendu 2400 sauf que "Where are you now ?"..."Under the sea".)

C'est extrêmement compliqué pour une petite maison de tenir avec un diffuseur/distributeur. J'avais partagé l'article de Voy'el sur le fil "Réalité du monde de l'édition".

Bonjour,

tapuscrit refusé en décembre par cette ME.
Plus de comité de lecture à ce moment-là.
Ils jugent l’œuvre uniquement sur le résumé. Ne lise pas le tapuscrit.

Ramafa a écrit:

Bonjour,

tapuscrit refusé en décembre par cette ME.
Plus de comité de lecture à ce moment-là.
Ils jugent l’œuvre uniquement sur le résumé. Ne lise pas le tapuscrit.

Si l’œuvre a été refusée uniquement sur le résumé, c'est que, d'une manière ou d'une autre, elle ne correspond pas à leur ligne édito/aux types d'histoires qu'ils cherchent, a priori, non ?

Non, non, elle correspond à la ligne éditoriale

Ceci dit, ça, c'est à eux d'en juger. Peut-être qu'ils ont déjà accepté de publier des histoires trop similaires récemment et que ça ferait doublon. Ou tout simplement, ils cherchent autre chose et le savent dès la lecture du résumé.

Si le manuscrit a été refusé sur simple résumé on peut en déduire que le résumé n'était peut-être pas assez convaincant qualitativement parlant. Ou alors c'est le pitch qui ne leur a pas plu pour X raisons.
Et donc d'une certaine manière, Valéry K. a tout à fait raison, le résumé ne correspondait pas à leurs attentes (et donc à leur fameuse "ligne" éditoriale).

Oui, Rebelle sélectionne d'abord sur résumé, mais lorsqu'un manuscrit franchi cette étape, il est ensuite lu et peu très bien être refusé si l'histoire ne leur convient pas. On est d'accord qu'ils vont pas accepter un texte sans le lire.

Je sais qu'on croit tous en nos œuvres et qu'on aimerait que d'autres s'y attardent autant que nous, mais compte tenu du nombre de manuscrits que les maisons d'éditions reçoivent, il faut être un peu naïf pour s'imaginer qu'ils perdent leur temps à aller au-delà de leurs premières impressions. S'ils ne sont pas convaincus immédiatement (même sur simple lecture du résumé), on peut comprendre qu'ils n'aillent pas plus loin. Peut-être qu'ils ont entre les mains un futur chef d'oeuvre/best-seller, mais s'ils y restent insensibles, je ne prendrai pas la mouche, pour ma part. On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est le jeu!

Je n'ai jamais pris la mouche de leur refus puisque j'en ai bien discuté avec la personne qui m'a gentiment expliqué le pourquoi du comment.
Je voulais juste inciter les futurs dépositaires de tapuscrits de bien travailler leur résumé.