J'envie ceux qui arrivent à être inspirés la nuit, ce doit être bien pratique. Pour ma part, la nuit, je dors, et si je cherche à écrire après 22h, j'ai juste sommeil et je n'avance pas d'un pouce. J'écris le mieux vers 10h-12h et à partir de 15h... Evidemment, c'est les moments où personne ne veut me laisser en paix pour écrire. -__-

Oui, moi j'aime beaucoup écrire lorsqu'il fait nuit, le soir. Déjà c'est calme, pas de téléphone, pas de petit bout qui réclame mon attention... et c'est là que j'écris le mieux, même si je ne peux pas le faire souvent, sinon gare aux scènes de ménage ! Et si je m'écoutais et que je n'avais pas à me lever le lendemain, j'y passerais la nuit, c'est clair. Mais la journée ça fonctionne aussi, j'ai rarement les pieds sur terre !

Amusant... La dernière fois que j'ai vu mon mentor, j'ai discuté de ça avec lui.

Lui, c'est un poète de l'aube. Il se lève tôt, il contemple le lever de soleil, la lumière diffuse qui arrive, il aime écrire quand il est frais et que rien en s'est encore passé.

Moi, je suis crépusculaire, depuis toujours je me vidais de mon stresse en allant voir le soleil se coucher sur toute la vallée du Grand Namur, au bout de ma rue situé en hauteur. J'ai pris des photos de coucher de soleil d'un peu partout, et les ai collectionnées bien avant Odette Toutlemonde. J'écris mieux quand la journée m'a tassée, harassée, quand j'ai bien mangé, et que le silence règne. Mes insomnies sont parfois à l'origine de mes passages les mieux écrits. Je suis de nuit.

Mais nous, nous avions été plus loin... Pouvait-on lier cela aux comportements, à nos caractères ? Quelle influence sur nos plumes ? Moi j'aime me coucher tard et me lever tard. le matin je m'ennuie, le soir je suis pimpante. Lui, pas du tout, il préfère faire des activités en journée qu'au-delà de 18h, et remplit ses matinées.

Peu de temps après, je trouvais l'affiche d'un évènement littéraire qui avait eu lieu le même mois, intitulé "aube et crépuscule". je lui ai envoyée j'aime ces hasards.

J'ai une théorie là-dessus !

La nuit, c'est aussi se caler au fond de son lit, et c'est bien souvent le seul moment de la journée où on est seul avec soi-même. Alors toutes les bribes de projets qui nous sont passées par la tête pendant la journée réapparaissent, sauf que cette fois on ne peut plus reporter - ou alors à demain, mais à trop reporter..... - donc on écrit !
Bref, c'est le seul moment où nos pensées se détachent des activités du quotidien, pour... les transcender ?

Enfin ça marche comme ça pour moi, c'est tout ce que j'en dis

Perso, je suis plus prolifique la nuit. Je me souviens de quelques nuits blanches où, maintenue éveillée par un estomac douloureux, je me suis mise devant l'ordinateur familial, avec une tasse de thé, et j'écrivais tout en écoutant du jazz ou du blues. Je voyais, ainsi, le soleil se lever aux alentours de six heures du matin et, une fois mon chapitre fini, j'allais me promener au bord du Canal du Midi. Je me souviens les chants d'oiseaux, les ragondins matinaux et les petits moustiques sur l'eau.

C'était la belle époque de l'écriture sans lendemain, sans maturité et sans réelle recherche, pas même un scénario correctement construit. Aujourd'hui, je dois me coltiner des mois de réflexions juste pour justifier la couleur de cheveux de mon héroïne et le nom de sa p*tasse d'ex-meilleure amie

'fin bon, la nuit porte conseil, comme on dit

Personnellement, je suis plutôt couche-tôt / lève tôt donc pour moi toute tentative d'écriture après 22h30 est vouée à l'échec.

Intéressant,

J'ai beaucoup entendu parler des "écrivains de minuit" et j'en fait moi-même parti...à moitié!Il m'arrive souvent d'écrire tard dans la nuit car,ne me posant pas trop de questions quand à la quantité,j'arrivais à faire jaillir d'un embryon d'idée une profusion d'événements.Et je ne me rends compte du temps écoulé que lorsque je vois un très joli 2h du matin clignoter sur le réveil.Quand j'écris de nuit,il est vrai que je perds toute notion du temps tellement je m'immerge dans mes idées et je remarque que c'est dans ces instants-là que je suis le plus productif,je suis lancé à fond...une vrai formule1 qui accumule les pages comme les stylos asséchés!J'aime aussi sortir en pleine nuit devant chez moi pour admirer les étoiles car ,habitant une petite ville et de surcroit dans un quartier en hauteur,je peux jouir pleinement de cette envoutante vision qui ne manque jamais de me plonger dans une sereine béatitude(vous l'aurez deviné :l'astronomie me passionne énormément).

Je dit à moitié car j'écris aussi de jour vers 10-12h ou vers15h(comme toi Destinée!)et je ne m'en incommode pas.

Mais pour ce qui est de l'aube,c'est perdu d'avance:étant un amoureux du sommeil je ne me lève tôt qu'en cas de force majeur(bombe nucléaire,apocalypse,grève des fabricants de chocolat,etc... )

La nuit, plus loquace qu'au petit matin. Qui s'en plaint?
J'écris devant la télé allumée que je ne regarde même pas (c'est pour lui, je précise). Ensuite les idées semblent jaillir d'elles-mêmes comme si pendant toute la journée je les tenais enfermées dans ma petite caboche. Et j'apprécie ne pas travailler le lendemain pour veiller jusqu'à pas d'heure. C'est aussi ça l'inspiration. Ecrire au mètre.

Il est certain que l'inspiration demande certaines conditions réunies pour libérer le flot de mots et de phrases qui nous permettront de raconter l'histoire. Moi, j'écris plutôt la nuit, à partir du coucher du soleil et jusqu'à minuit ou une heure. Le week-end, surtout, reposé du stress de la vie professionnelle.
En semaine, je n'y arrive que rarement. le soir, au retour du boulot, le cerveau est encore empreint des "mœurs" de la journée et je crains que cela soit nocif pour l'écriture de dépendre des humeurs suites aux efforts du quotidiens.
Qu'en pensez-vous ?

Concilier vie professionnelle, vie familiale, loisirs et écriture est souvent un casse-tête. Si on rajoute à cela la fatigue, légitime, que tout un chacun ressent après une journée, ça devient vite la mission.

J'écris souvent après le travail, en rentrant. Pour me vider la tête, j’écoute d’abord un ou plusieurs morceaux de musiques « musclées »… Non, pas les Musclés, ces abrutis qui traînaient avec Dorothée – je vous parle d’un temps, que les moins de vingt ans…-. Non, plutôt du punk, du métal, de l’indus, de la techno, du drum’n bass…Une fois bien défoulé, je me mets de la musique calme (musique classique, BO de films, musique psychédélique…) et j’écris. J’essaye de temps en temps le soir, après 21h00, mais je remarque souvent que la fatigue est un frein terrible à la création.

Maintenant, je sais très bien que si j’étais célibataire, sans taf et sans contraintes, j’écrirais la nuit et me lèverais à 14h00 du matin ^^.

La nuit, le jour ; matin et soir... J'écris quand je peux... Mais si j'avais à écrire quand je veux, ce serait entre 7 h et midi. Avec relecture (important ça, la relecture !), entre 21 h. et 23 h...

Destinée a écrit:

J'envie ceux qui arrivent à être inspirés la nuit, ce doit être bien pratique. Pour ma part, la nuit, je dors, et si je cherche à écrire après 22h, j'ai juste sommeil et je n'avance pas d'un pouce. J'écris le mieux vers 10h-12h et à partir de 15h... Evidemment, c'est les moments où personne ne veut me laisser en paix pour écrire. -__-

pour ce qui est de dormir, c'est la derniere chose qui ne se change pas (je veux dire les heures auxquelles on dort), c'est sur qu'il faut quand même parfois oublier certaines obligations quand on dort le jour pour écrire la nuit

Cet été, je crois que je vais écrire principalement le matin, après le travail, entre 6h am et 10h am. Depuis quelque temps je dors presque toujours après 8h du soir, et la qualité de mon sommeil a vraiment augmentée. C'est que sinon, il faillait que j'aille travailler deux heures tard entre 23h et 1h du mat... bientot je compte me réveiller à 3h et demie du matin la plupart du temps

Pour ma pars, je trouve que les heures les plus propices à l'écriture sont les heures calmes, donc soit à l'aube (rarement pour ma part), soit la nuit. Les heures calmes enfait.
J'aime écrire tard le soir, avant de me coucher (entre 23h et 1h en fonction de mes horaires). C'est comme si mon cerveau formait plus spontanément des phrases à ces heures là.
Peut être le fait que le monde soit endormi autour de moi me met plus à l'aise pour écrire, je ne sais pas..

Bonjour,
c'est pareil pour moi, mon inspiration ne vient qu'une fois la nuit tombée.
Par contre, dès que je suis lancée, ça peut être l'apocalypse, rien ne me fera arrêter (sauf la sonnerie du réveil pour le travail peut-être ) Pour l'inspiration, le calme est primordial, il permet de se mettre dans l'ambiance de ce qu'on veut écrire, je sais que moi je l'imagine. Je pourrais passer toute une nuit à ''voir'' mon histoire dans ma tête, et ne commencer à l'écrire qu'à l'aube par exemple.
Des fois je me demande si ce que j'écris veut dire quelque chose (mes commentaires)...