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 Nuit et écriture...

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Invité  /  Invité


Je préfère aussi écrire la nuit, non que cela m'inspire particulièrement mais parce que c'est l'unique moment de la journée où je suis seule et donc où je peux me concentrer pour écrire
 
La Cithare
   
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La Cithare  /  Homme invisible


Moi aussi, je fais partie de la clique des écrito-insomniaques !

Oui, la nuit m'inspire également parce qu'il n'est personne pour m'importuner, mais cette méthode est incompatible avec une vie professionnelle. Quand je rentre du taff, je me cale sur le pc avec la conviction que je vais écrire, et puis je zone, je vais me faire un thé, je zone, j'appelle un pote, je zone, et pis ... oh, déjà minuit ?

Du coup, pendant les périodes de vacances, j'ai tendance à me décaler complètement. J'ignore ce qui inspire dans la nuit : l'obscurité, le calme, cette impression de temps infini, cet arrière goût de fatigue mixé avec une inspiration folle ? Plongé dans cet état là, c'est alors que j'écris mes meilleurs textes !

Après, perso'... et complètement hors sujet, je suis aussi une écrivaine de l' "impossible". Je m'explique. Mon inspiration monte en flamme dès que l'heure de partir au boulot approche, dès que je dois partir à un rendez-vous, ou alors dans des moments précis ou le pc m'est inaccessible.

Une sorte d'esprit de contradiction ... Comme si mes muses attendaient que je l'ai le dos tourné, et s'exclament : "Viens, on va la faire chier !"

Parfois je me retrouve à sécher des cours/stages parce que ... les muses sont trop belles et je ne peux laisser passer ça.

Ou alors je me fais des mots d'excuses sur des journées entières parce que j'ai craqué toute la nuit. Ca fait un peu pathologique quand même ... What a Face
 
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J'aime beaucoup la nuit car je me sens seule. Et je ne supporte pas d'écrire quand il y a de l'agitation autour de moi. Ça m'enlève tout bon vouloir. En plus, le jour j'aime mieux faire du sport ou aller voir mes amis. Donc oui, la nuit porte conseil et inspiration. Et je suis comme Caroline Suri, quand je commence je ne peux plus m'arrêter!

(Ce qui est pénible le lendemain à l'école)
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


en même temps la cithare, moi aussi j'écris entre deux rendez-vous, dans le bus et tout, mais ça ne me gêne aucunement puisque je vais tout simplement les écrire sur papier, et le papier c'est fantastique, léger et tout, avec un crayon ou un bic, tu peux aller partout avec :mrgreen:

Par contre, est-ce que c'est moi ou tous ceux qui ont des fièvres d'écriture à en passer des nuits blanches le vivent tous dans l'adolescence ? Ceux qui je vois dire "je me souviens de..." ou "si je ne travaillais pas, je pourrais" sont plus âgés que les "c'est plus fort que moi !". scratch

personnellement, je sais que j'ai déjà passé de sacrées nuits blanches aussi, (en étant épileptique !) à écrire jusque 4h du matin al veille d'un examen, à retaper sept pages recto-versos de mon roman sur mon pc durant quatre heures nocturnes... mais aujourd'hui, j'ai beau être insomniaque, plus encore qu'avant, je ne fais plus de nuit blanche d'écriture. Je ne m'en sens déjà plus ni l'énergie ni l'envie. Il suffit que je me dise "demain mon fils va me lever vers 7h30" pour retourner au lit et m'arrêter là.
Pourtant, j'écris tout le temps, et la nuit m'est bénéfique. mais je ne vis plus ces excès.

Pensez-vous donc que ce genre de folie furieuse puisse être lié à nos quelques chamboulements de la cellule du sommeil, que nous vivons tous dans l'adolescence ? Ou bien, c'est une question de pose des priorités et de maturité, de juste se dire "je m'arrête car j'ai cours" au lieu de "je vais pas au cours car je peux pas m'arrêter" ?

Pour ma part, le bruit m'est égal. je suis dans ma bulle. Au contraire, combien de samedis n'ai-je pas passé au centre-ville, jour du marché, pour m'asseoir sur le seuil d'une boutique fermée face à la foule qui marche et aux vendeurs de cd qui font péter le Frédéric François et Mike Brant dans les rues ? C'était trop bien :woowoo:
 
bozdodor
   
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bozdodor  /  Bile au trésor


Personnellement ce n'est pas parce que je me dis que mon fils va me réveiller le lendemain matin que je n'écris pas le soir. M'occuper de lui après une nuit blanche, je l'ai déjà fait. Ca m'arrive encore quand je peux.

Et quand j'écris, bien souvent, c'est encore plus fort que moi. Ca m'est déjà arrivé d'écrire en donnant le biberon à mon fils ou au boulot entre deux calculs. (bon dicréto, ma collègue risquerait de ne pas aimer). Mais de toute façon, quand l'envie d'écrire arrive je ne peux pas faire autrement : si je n'écris pas, ça me hante et je ne peux plus penser à autre chose !
http://www.editions-bozdodor.com
 
La Cithare
   
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La Cithare  /  Homme invisible


Oui, tout pareil Bozdodor !

Plume de rêve, ah, l'écriture manuscrite ... c'est encore un monde à part ! Personnellement, je n'ai pas trop l'occasion de dégainer le stylo plume, et puis comme tu le dis, encore faut-il parvenir à faire abstraction de tous ces bruits parasites. J'aimerai bien, mais cela m'est impossible et il me faut un calme monacal pour "plonger". Dès que j'ai plongé, c'est bon.

Quant à ses nuits de pulsions lyriques, je ne sais pas si ça a un quelconque rapport avec l'adolescence (Il faudrait que je me pose des questions alors Laughing ) mais ça dépend peut-être des tempéraments ? Plus impulsif, plus tempéré ? Cela dépend du texte en cours aussi ? J'ai plus de faciliter à interrompre des descriptions que des dialogues... ect, bref, on s'y perdrait !
 
Baxesme
   
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Baxesme  /  Pippin le Bref


Personnellement j'écris à la main et de nuit. C'est la ou j'écris le mieux !
 
Cédille
   
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Cédille  /  Petit chose


Pour ma part, l'inspiration a plus avoir avec un moment calme qu'avec la tombée de la nuit. J'ai souvent plus d'inspiration quand je vais me coucher tout simplement parce que je n'ai rien à faire et que je me retrouve enfin seule avec mes pensées. Par contre je ne me mets par à écrire à ce moment-là, je garde mes idées pour le lendemain et j'écris souvent en début d'après-midi.
Après comme beaucoup, j'ai des petits carnets de note (les super petits carnets de MUJI) que je trimbale dans mon sac à main, partout où je vais, et dès que j'ai des idées, je les écris... J'en ai aussi un près de mon lit, au cas où Smile
 
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Personnellement, j'ai la chance d'avoir deux ordinateur pour moi, un portable et une tour, de fait je peux écrire même en déplacement, et je suis également plus prolifique la nuit... En journée, je suis motivée par du visual kei (un rock underground japonais, allez savoir pourquoi rien d'autre ne me motive...) et la nuit, j'écoute rarement... Pourtant, alors que plus personne ne parle, qu'il n'y à que moi et mes pages, j'écris très vite et les idées s'enchainent. J'ai pourtant peur de la nuit, du silence et de la solitude, donc je ne sais pas si c'est lié. Je dirais que cela à plutôt rapport avec le fait que je suis jeune et à tendance insomniaque, il faut bien meubler les nuit... (aujourd'hui j'aurai pu écrire jusqu'à six heures du matin si je n'avais pas terminé mon livre !)
 
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Moi aussi ça m'inspire beaucoup la nuit et le crépuscule, c'est à ces moments là que rédige le plus, mais beaucoup d' idées me viennent pendant le reste de la journée alors soit je les notes sur un bout de papier ou je couvre mes paumes et mes poignets de notes ^^
 
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Invité  /  Invité


Je suis nouveau sur ce forum que je trouve carrément complet et ceci est la première réponse que je donne. Je suis auteur depuis un certain temps aujourd'hui, j'ai publié mon quatrième ouvrage le mois passé, et je peux te dire que oui écrire la nuit demeure pour beaucoup d'entre nous une réelle source d'inspiration. Peut-être est-ce l'atmosphère qui fait ça, le silence, le noir qui s'impose de lui même au dessus de ta lampe de chevet, je sais pas exactement, mais oui, la nuit est un moment d'absolue créativité pour beaucoup. Une histoire de solitude probablement, une solitude utile je dirais. Ecrire la journée est différent, il y a le bruit et tout ça qui fait que ton esprit ne peut être cent pour cent plaqué contre ta feuille ou ton écran. La nuit il y a ta respiration, simplement, et de pouvoir entendre tes pensées, c'est bon ça.
 
e-bou
   
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e-bou  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Bonjour.
J'écris la nuit car je travaille le jour. Mais après, je m'épuise. Alors il faut que je me couche tôt quelques soirs, et puis je réécris... la nuit, et puis je m'épuise...
Le bruit me fait sortir de la mine, comme beaucoup de monde, mais j'écrivais bien dans le train, sauf quand il y a des bavards autour. J'aimais bien écrire dans les cafés avant qu'on y accroche des télévisions, mais la TV, c'est au dessus de mes forces.
Le bruit régulier m'aide, il m'isole, les bruits isolés me nuisent. Donc la nuit reste encore le meilleur moment, mais seulement car on me laisse tranquille. Le jour, seul chez moi, c'est très bien aussi, et j'écris plus vite et plus clairement qu'à 4H du mat, mais quand il n'y a personne chez moi, je suis au boulot. C'est sans solution.
Il en faut du courage pour faire ce que nous faisons et rien que pour ça, nous méritons le respect.
 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


Je peux écrire à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, choisir mes horaires est un luxe que mes vies multiples ne m'offrent pas! J'écris aussi partout, dans des lieux aussi invraisemblables que des salles d'attente d'aéroport, avant de passer chez le médecin, dans la voiture.
Mais il faut reconnaître que le mois qui précède la sortie du livre, le sommeil doit apprendre à attendre les 3-4h du matin...
http://www.kylieravera.fr
 
Palouuuorde
   
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Palouuuorde  /  Homme invisible


Personnellement, je trouve très agrable d'écrire, comme de lire la nuit. Il m'est arrivé de passer la journée à penser à mon histoire bloquée par le symdrôme de la page blanche, et, le soir, venu, je me suis mise à mettre sur papier un tas de truc jusqu'aux petites heures du matin...
Le lendemain je suis arrivée en retard à l'école. Laughing

Mais ce n'est pas le plus important.
Quand le clair de lune éclaire ma chambre par fenêtre, bravant l'obscurité qui l'entoure et que j'entend de temps en temps les respirations régulières de ma famille endormie, quelques temps après que ma mère m'ai dit de me coucher et d'éteindre la lumière...
Je suis assise, sur mon lit ou par terre tandis que mon histoire prend doucement possession du papier par le biais de mon écriture maladroite et négligée...

Mais j'aime aussi énormément m'assoir en plein jour sur un rocher pour écrire sur ma feuille éclairée de la lumière du soleil...

 
McSley
   
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   Pensée du jour  :  Allons bon.
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McSley  /  Pour qui sonne Lestat


Le plus souvent la nuit on se retrouve seul, peu de distraction possible et de ce fait on s'occupe comme on le peut. Du moins, c'est valable pour moi, c'est cette solitude qui me permet de me concentrer autrement j'ai du mal à être réellement productif...
 

 Nuit et écriture...

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