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| | Nombre de messages : 6836 Âge : 51 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Sam 30 Juin 2012 - 23:17 | |
| Avec ce passage qui était incoutournable pour expliquer la personnalité de mon héroïne (la fille violée), j'avais une double difficulté. Le fait de ne pas être une fille effectivement. Deuxième difficulté : Angie est paraplégique. Et j'ai eu beau faire des recherches sur le net concernant la sexualité des personnes handicapées et notamment le ressenti féminin, les sensations qu'elles pouvaient avoir, je n'ai rien trouvé tant le sujet est tabou. D'où cette hésitation que tu as perçu, cette forme de tricherie pour esquiver ces difficultés (utilisé trois fois, je sais , mais il est plus de 23h, lol!). Et puis, c'est vrai que ce roman doit être en grande partie corrigé et relu. |
| | Nombre de messages : 728 Âge : 49 Localisation : Montréal Date d'inscription : 12/06/2012 | idmuse / Blanchisseur de campagnes Sam 30 Juin 2012 - 23:24 | |
| J'ai bien aimé ton extrait Aventador, dur, sans tomber dans le gna gna comme on dit chez nous Autrement dit: juste assez. |
| | Nombre de messages : 6836 Âge : 51 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Dim 1 Juil 2012 - 0:01 | |
| Merci, ce n'était pas quelque chose d'évident à écrire. Mais un passage obligé.
Je vous livre ici la vengeance fomentée par la meilleure amie d'Angie.
"Charline l'embrassa sur la bouche, se colla à lui et lui caressa l'entrejambe. Le jeune homme (le violeur) se laissa faire, émoustillé par cette allumeuse qui acceptait enfin se donner à lui. L'érection naissante était à la mesure du désir qu'elle provoquait en lui. Mais d'un seul coup, le rêve personnifié se transforma en cauchemar au moment où elle lui saisit la peau des testicules à travers le tissu du short et la vrilla. Il hurla, mais elle s'en fichait. Elle le regardait froidement souffrir. – Tu t'attendais peut-être à ce que je m'occupe de tes bijoux de famille d'une autre manière, seulement je ne suis pas ta pute! Tu vois, ce n'est qu'un aperçu de ce que je suis disposée à faire si tu touches encore Angie... – Lâche-moi salope... – Pourquoi le ferai-je, elle non plus ne voulais pas ; tu n't'es pas arrêté pour autant. - Je ne vois pas de quoi tu parles, répliqua l'adolescent en grimaçant. - Ah non?" La bimbo du lycée accentua le supplice. – Arrête, putain, arrête... – Ta souffrance n'est rien à côté de ce que tu as fait endurer à mon amie... Si tu veux que je te lâche, jure-moi que tu ne t'approcheras plus jamais d'elle, que même tes yeux de gros dégueulasse ne l'effleureront plus jamais. – Tu me fais mal, Charline!» L'adolescente enfonça ses ongles vernis de bleu électrique dans la chair des bourses du jeune homme avec une telle force que sa douleur en fut insupportable. – Jure-le, Aymeric! – D'accord... – D'accord quoi? – Je le jure, je ne toucherai plus Angie... » Charline relâcha aussitôt sa prise. Aymeric suffoquait. Il se tint l'entrejambe et se plia en deux. – Tu es complètement malade, souffla-t-il estomaqué! – Pas autant que toi... Ah! Au fait, tu me dois 500 balles (l'action se situe en 1988) pour le bouquin que tu as déchiré, et ça non plus ce n'est pas négociable... » Le visage de Charline se radoucit peu à peu. Elle reprit l'escalier pour retrouver Angie. Aymeric pleurait en silence, de honte et de souffrance. Il venait d'être mis K.O par une fille, une pouffiasse, une petite garce, et il ne s'y était même pas attendu. Elle l'avait endormi avec ses charmes pour venger son amie, pour que justice soit faite!"
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| | | Invité / Invité Dim 1 Juil 2012 - 3:20 | |
| le probleme n'est pas tant qu'elle soit paraplégique que de comment tu veux décrire ta scène. Si c'est d'un oeil extérieur, tu peux décrire ce que tu veux, le probleme c'est que tu éloigneras le lecteur du ressenti de ton personnage. Si c'est d'un point de vue interne, que je trouve plus intéressant pour montrer les émotions, et ben là on passe complètement à coté du ressenti de ton personnage dans ton texte, encore plus du ressenti d'une paraplégique. Tu parles du handicap, mais on ne le voit pas, on le comprend pas. C'est pareil pour ton nouvel extrait, où là t'es clairement avec un narrateur externe qui raconte ce qu'il voit, tu expliques, tu ne montres pas. Un mec qui se fait prendre par les couilles,y'a quand même des sensations physiques très violentes. Dans la tête aussi, je pense... tu dis que la douleur est insupportable ? Mouais, mais moi je vois pas en quoi elle l'est ! Ca lui fait quoi concrètement au bide ? Il était en érection ? ça a du le calmer d'un coup ! "show don't tell' on dit souvent. Bon après c'est un choix, musso ou levy quand leur personnage a peur, ils disent juste machin a peur. Mais moi je trouve ça juste pauvre et ennuyeux...
Sinon pour la paraplégie et le sexe, ça en cause quand même je trouve. Traine sur des forums et tu trouveras ! et puis ça dépend du degré de lésion de la moelle épinière et de sa localisation. J'ai une amie en fauteuil roulant qui est paralysée mais a encore des sensations. de douleurs d'ailleurs surtout... Mais après le désir, ça se passe surtout dans la tête ; la sensualité ça ne se limite pas à des attouchements sexuels et cela d'autant plus chez les femmes où les zones érogènes sont très nombreuses et pas seulement concentrées là...
Dernière édition par ilham le Dim 1 Juil 2012 - 4:36, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 215 Âge : 115 Localisation : Quebec Pensée du jour : Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité de grimper aux arbres, il passera sa vie à croire qu'il est un imbécile Date d'inscription : 14/06/2012 | Topa / Autostoppeur galactique Dim 1 Juil 2012 - 4:29 | |
| Donowan et Duvodas, vous ne pouvez pas, absolument pas citer ni parler de la fin d'un livre que je projette de lire sous peu!! Absolument interdit!! Encore - si c'est du Gemmel. C'est pas pour rien qu'on appelle ça un spoiler, eh! JeanMichel, j'adore ton topic! C'est vrai qu'ado, j'avais tendance à zigouiller mes héros! Je me suis un peu calmée avec l'âge, mais à peine. C'est rare que mes histoires finissent dans le miel et les roucoulement de colombes, mais je n'ai plus de héros sous la main pour en témoigner... Non, sérieusemet, je crois que la mort est un évènement qui se prépare tout au long du récit. Voici un peu les points sur lesquels je travaillais: - le personnage ne doit pas mourir parce que c'est pratique mais parce que je le sens, que, pour moi, cette solution est claire et nette. - m'assurer que le personnage est attachant, ou qu'au contraire on le hait. N'importe quelle émotion entre lui et le lecteur crée un lien qui renforcit l'expérience de la mort. - utiliser un retournement de situation. Exemple basé sur ton histoire: on a l'impression que tout va bien, que le héros s'est fait à l'idée ou quelque chose du genre. Mais c'est un point de vue extérieur et tout à coup, bam, il la tue parce qu'il en avait assez de faire semblant (changement de perspective: point de vue du personnage). - en quoi cette mort contribue à changer quelque chose à l'histoire, au futur des personnages, de la vie, ou de la société? Point que j'essaie d'amener de façon suggestive plutôt que détaillée. "Il mourut et ce fut la fin de l'humanité" (quoi? C'est un héros, non?) ça ne vient pas chercher les émotions... - utiliser mon expérience personnelle en la matière, ce que j'ai ressenti dans des moments similaires (décès de membre de la famille, d'amis mais aussi de mes animaux de compagnie. Quand on est jeune et que notre chien ou notre chat meurt, on peut vivre ça + intensément que le décès de quelqu'un qu'on ne voyait que rarement) - si t'es bon en description tu peux décrire la scène avec des détails un peu + ghore mais en laissant quand même de la place pour le suggestif. En fait, je me rends compte que j'essaie de jouer davantage sur le côté émotionnel dans des situations comme celle-là. (Après tout, le cerveau se rappelle mieux des choses qui ont provoqué une émotion en nous). Et, comme une actrice, je vais puiser dans mon vécu émotionnel. Et c'est pas obligatoirement par rapport au décès. Ça pourrait être, genre, une rupture ( = départ d'un être cher), perdre quelqu'1 parce qu'il/elle part dans un pays lointain, perte d'un objet, même, pourquoi pas, s'il me paraissait fondamental ... Voilà, c'était mon 10 cents sur le sujet. Et merci pour ton topic, qui a soulevé des points très intéressants de la part des autres commentateurs. |
| | Nombre de messages : 117 Âge : 32 Date d'inscription : 03/05/2012 | EternelleDamnation / Barge de Radetzky Dim 1 Juil 2012 - 9:59 | |
| Ca me fait penser à un roman d'Amélie Nothomb où le héros vraiment laid tue la belle jeune fille qui ne sera jamais amoureuse de lui avec des bois de cerf, je crois mais je me rappelle plus du titre.
Quand j'étais plus jeune, j'avais un roman inachevé dont j'avais écris la fin où j'avais où l'héroine principal zigouillait le héro principal parce qu'elle l'aimait mais qu'il ne voulait pas rester dans son monde.
Je pense que cela doit être inattendu parce que passionnel, sans préméditation. Un héros qui d'un seul coup se sent mal, incompris, en colère et qui tue parce que pour lui c'est le seul moyen pour qu'elle lui appartienne. |
| | Nombre de messages : 993 Âge : 17 Date d'inscription : 20/12/2011 | Elouan / JE Lambda. (Cuvée 2012.) Dim 1 Juil 2012 - 10:00 | |
| Prends exemple sur Camus, dans "L'Etranger" quand il tue l'arabe à la fin de la première partie. - Camus a écrit:
- Tout mon être a s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où 'avais été heureux. Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.
Personnellement, je trouves qu'il est beaucoup mieux de ne pas rendre une mort explicite, c'est inutile. A moins d'avoir l'intention de choquer le lecteur, ce qui est peine perdu, et ridicule. Il faut pudiquement faire intervenir le style, en parlant des sentiments humains de celui qui commet l'acte. Snow, c'est l'Attentat. |
| | | Invité / Invité Dim 1 Juil 2012 - 12:18 | |
| - Citation :
- - le personnage ne doit pas mourir parce que c'est pratique mais parce que je le sens, que, pour moi, cette solution est claire et nette.
C'est exactement ce que je ressentais pour l'écriture de mon texte qui a donné naissance à ce topic. Je ne savais pas comment faire mais maintenant, j'ai des idées plus macabres les unes que les autres ! Merci, psychopathes - Citation :
- Quand j'étais plus jeune, j'avais un roman inachevé dont j'avais écris la fin où j'avais où l'héroine principal zigouillait le héro principal parce qu'elle l'aimait mais qu'il ne voulait pas rester dans son monde.
Je pense que cela doit être inattendu parce que passionnel, sans préméditation. Un héros qui d'un seul coup se sent mal, incompris, en colère et qui tue parce que pour lui c'est le seul moyen pour qu'elle lui appartienne. Oh non ! C'était mon idée ! ^^ JM144 |
| | | Invité / Invité Dim 8 Juil 2012 - 1:41 | |
| Bonsoir, les amis. Je rouvre cet intéressant topic pour vous faire part d'une très bonne nouvelle. J'ai enfin compris comment mon personnage va finir sa vie. J'ai trouvé la solution en revoyant le film Irréversible, de monsieur Gaspar Noé. Ce sera finalement un meurtre à l'extincteur. Le héros s'attaquera à l'autre héros avec violence et l'accessoire à la main le défigurera. Un hommage glaçant à cette pellicule et à la pauvre Marilou, jeune et excitante coiffeuse de L’Homme à Tête de Chou. Ça me rappelle, pour ceux qui connaissent, un passage de la série Engrenages. Mis à part que ce n'est plus un brique mais un extincteur, l'idée est assez proche. Des idées sur la manière de la mettre en page? Pensez-vous qu'il est préférable de prendre le parti de l’agresseur ou de la victime? JM144 |
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