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 Tuer ses personnages

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Citation :
Après, tout dépend de ce que souhaite l'auteur. Ce qu'il souhaite montrer. Si on veut voir l'impact de la mort d'un personnage sur un autre ou si on souhaite dévoiler une partie de sa personnalité au seuil du Grand Voyage ^^

Vos idées sont très intéressantes mais comme mentionné plus haut, j'aimerais tout de même garder une tournure réaliste. Pas de voyage dans l'au-delà, pas de réincarnation. L'idée de Revan sur une scène narrée derrière les yeux d'un autre personnage me paraît encore l'idée la plus abordable. Je sais que ce n'est pas évident mais j'aimerais vraiment conclure la-dessus, peut-être utiliser la technique du "flash-forward". De toute manière, mon texte dans son ensemble comprendra suffisamment de clés pour que l'on puisse imaginer de quoi sera composé l'avenir. Et puis j'adore les fins ouvertes.

JM144
 
Donowan
   
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Duvodas a écrit:
Donowan, je crois qu'on va devenir proche, tu viens emménager à la maison??? :bummies:

Non sèrieux, cette scène est mémorable. Cette histoire de revenir dans le passé pour sauver une femme dont l'auteur à parlé avec tant d'émotion tout au long du cycle... c'est juste un grand moment de la littérature fantastique... J'ai pas pleuré, mais je dois dire que j'ai quand même eu ma petite émotion. Pour te dire, après avoir refermé le bouquin, j'ai pas lu autre chose pendant une semaine, histoire de réfléchir à ça! ^^

Je me suis dit: Mince! C'est le plus beau présent que l'auteur à pu faire à son personnage! La plus belle mort qu'il ai pu lui créer!

Je n'aime pas m'incruster Wink
Mais je veux bien emménager dans ton casque, si tu veux (avec Skype, c'eeeeeest faciiiiiiile XD)

Sinon, c'est bien d'avoir fait une semaine de deuil pour Waylander^^

jeanmichel144 a écrit:
Citation :
Ben, en réalité, pour moi la mort n'est que le commencement. D'ailleurs, mon prochain roman racontera les aventures d'un jeune homme après sa mort. Donc niveau mort, pas trop de tabous.
La dernière fois que l'un de mes personnages est mort, c'était au cours d'un combat épique. J'aime bien les morts héroiques, les sacrifices au bénéfice des autres. J'aime surtout les morts utiles..

L'ennui Donowan, c'est que j'écris à majeure partie des histoires réalistes où il y a peu, voir aucun élément surnaturel. Ce ne sont que des chroniques de vie tout ce qu'il y a de plus banales. Sinon, ton exemple a l'air sympa. Dommage que je ne comprenne pas tout vu que je ne connais ni le bouquin, ni l'auteur.

JM144

J'en conviens, tu écris plutôt du réaliste. Je ne parlais que de mon côté personnel. J'ai déjà écrit un récit réaliste, pour un concours de nouvelles, mais il n'y eut aucune mort à la fin ;p

Et, par rapport au fait que tu serais incapable d'écrire cela, j'ai déjà écri pire: la bestialisation d'un être humain enfermé plus de huit mois dans une caverne, se contentant de se nourrir de protées anguillards (sorte de lézard aveugles, vivant dans l'eau des cavernes), jusqu'à l'épuisement du stock, en finissant par la description détaillée du repas réalisé en dernier recours avec son congénère. Je crois que j'avais totalement écoeuré mes beta-lecteurs, même si le héros était, au fond, un gentil garçon.

Ps: Je ne suis pas sadique, loin de là, mais je considère que, dans le cadre de mes romans ou même de mon propre cas, "Tout ce qui ne tue pas, rend plus fort"^^
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Dadouw
   
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Dadouw  /  Adorable martyr de la paix sur le forum (et un peu dans le monde)


Dans le journal d'écriture du dernier recueil de nouvelles d'Eric-Emmanuel Schmitt, il y a cette phrase.
"Pour différencier les genres, on compte les morts :
-Un ou deux morts, c'est de la littérature.
-Zero mort, c'est un livre pour enfant.
-Plus de deux, c'est un bouquin commercial."

J'avais l'habitude tuer systématiquement un personnage, pour tester les limites du pouvoir d'écrire. Comme j'ai compris qu'il n'existait aucune limite, je me suis calmé. Et puis on se sens mieux quand on aime ses personnages, non ?
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


La mort d'un héros récurrent, c'est dangereux! Tu risques de réveiller le syndrome "Misery" chez tes nombreux lecteurs LOL.

Plus sérieusement, je suis plutôt pour, en évitant de sombrer dans le trop larmoyant quand même. Je trouve que ça donne une force dramatique au récit. Parmi les films qui me plaisent le plus, ceux qui se terminent par la mort du héros remportent mes suffrages. Dans le domaine littéraire, c'est pareil (en ce sens, elle s'appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay m'a beaucoup plu, l'adaptation ciné étant quant à elle désastreuse). Je suis anti "happy end" systématique, trop prévisible.

Je déjà tué mes personnages. Je vais prendre en exemple une longue nouvelle que j'ai écrite. Ce n'est pas précisément le héros qui meurt, mais sa fille, un personnage important. Une mort brutale, imprévisible. J'ai choisi la sobriété, presque l'emphase. Elle a 6 ans. Elle veut rejoindre son père qui est parti de l'autre côté de l'atlantique. Elle répond au défi puéril de sa jumelle qui en a ras le bol qu'elle réclame ce père absent. Elle ne se rend pas compte qu'en avançant dans l'océan, elle va mourir. Sa soeur le réalise trop tard. Les adultes ne les surveillent pas et lorsque la gamine les alerte, elle a déjà disparu. C'est un passage que je pense avoir réussi. Il conditionne la fin.

Voilou. A plus.
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Dadouw a écrit:
Dans le journal d'écriture du dernier recueil de nouvelles d'Eric-Emmanuel Schmitt, il y a cette phrase.
"Pour différencier les genres, on compte les morts :
-Un ou deux morts, c'est de la littérature.
-Zero mort, c'est un livre pour enfant.
-Plus de deux, c'est un bouquin commercial."

J'avais l'habitude tuer systématiquement un personnage, pour tester les limites du pouvoir d'écrire. Comme j'ai compris qu'il n'existait aucune limite, je me suis calmé. Et puis on se sens mieux quand on aime ses personnages, non ?

Ce n'est pas parce qu'on tue son personnage qu'on ne l'aime pas. On souffre avec lui.
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Citation :
"Pour différencier les genres, on compte les morts :
-Un ou deux morts, c'est de la littérature.
-Zero mort, c'est un livre pour enfant.
-Plus de deux, c'est un bouquin commercial."
Rolling Eyes

Citation :
Vos idées sont très intéressantes mais comme mentionné plus haut, j'aimerais tout de même garder une tournure réaliste. Pas de voyage dans l'au-delà, pas de réincarnation. L'idée de Revan sur une scène narrée derrière les yeux d'un autre personnage me paraît encore l'idée la plus abordable. Je sais que ce n'est pas évident mais j'aimerais vraiment conclure la-dessus, peut-être utiliser la technique du "flash-forward". De toute manière, mon texte dans son ensemble comprendra suffisamment de clés pour que l'on puisse imaginer de quoi sera composé l'avenir. Et puis j'adore les fins ouvertes.
C'était plus une expression qu'un vrai conseil à propos du Grand Voyage. Il vaut mieux éviter de sortir des phrases comme "Et il reposa en paix pour l'éternité", et "il quitta cet univers pour un monde infiniment meilleur". A moins que ce ne soit utile (roman en rapport avec la religion ou le mysticisme). Ce sont des phrases clichées au possible qu'on retrouve dans tout un tas de romans pas très bien écrits. Une fin rapide, en quelques mots suffit. C'est bien plus réaliste que de partir dans des débats philosophico-religieux. Tout comme l'agonie : on ne repense pas systématiquement à sa vie, aux choix qu'on a fait, on ne la revoit pas défiler depuis l'enfance (du moins à chaque fois). Tout ça, c'est du cliché. Et il vaut mieux l'éviter. Quelques phrases auront bien plus d'impact qu'un long discours.
 
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Citation :
Dans le journal d'écriture du dernier recueil de nouvelles d'Eric-Emmanuel Schmitt, il y a cette phrase.
"Pour différencier les genres, on compte les morts :
-Un ou deux morts, c'est de la littérature.
-Zero mort, c'est un livre pour enfant.
-Plus de deux, c'est un bouquin commercial."

Ca, c'est balèze ! ^^

Citation :
Et puis on se sens mieux quand on aime ses personnages, non ?

C'est justement parce que je l'aime que je dois lui faire quitter ce monde de brute qui ne la mérite pas.

Citation :
Je déjà tué mes personnages. Je vais prendre en exemple une longue nouvelle que j'ai écrite. Ce n'est pas précisément le héros qui meurt, mais sa fille, un personnage important. Une mort brutale, imprévisible. J'ai choisi la sobriété, presque l'emphase. Elle a 6 ans. Elle veut rejoindre son père qui est parti de l'autre côté de l'atlantique. Elle répond au défi puéril de sa jumelle qui en a ras le bol qu'elle réclame ce père absent. Elle ne se rend pas compte qu'en avançant dans l'océan, elle va mourir. Sa soeur le réalise trop tard. Les adultes ne les surveillent pas et lorsque la gamine les alerte, elle a déjà disparu. C'est un passage que je pense avoir réussi. Il conditionne la fin.

Je ne sais pas de quoi est composé cette nouvelle mais il a l'air terriblement badant. Ouch !


JM144
 
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Bof, contrairement à aventador, je trouve la mort du personnage principal souvent utilisée comme une facilité dans les mauvais romans. l'auteur ne sait pas comment terminer son histoire, pof il trucide son personnage...
Alors que, à moins de vouloir écrire un roman tournant autour de l'existentialisme et de ce genre de sujet ( enfin bref, quelque chose qui donne du sens à cette mort et n'en fait pas une simple péripétie), y'a bien d'autres moyens plus intéressants de clore une histoire.
Après mes personnages connaissent en général une ribambelle de deuils ( mais bon, ils ont vécu des guerres, des massacres alors forcément... ) mais je trouve le deuil bien plus intéressant, niveau scénario, avec toutes les étapes qu'il implique, les sentiments contradictoires qu'il exprime, que la mort même du personnage.
Après tout, casser sa pipe c'est super simple. Une mauvaise chute et bam, tu t'exploses la cervelle, fini sans que tu t'en aperçoives ou presque. C'est pour les survivants que c'est compliqué, pas pour le défunt qu'est plus là à se poser de questions...
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


La mort d'un personnage n'est pas une fin en soi. Dans l'exemple que j'ai pris, le deuil est effectivement un aspect plus intéressant que la mort elle-même, puisque très sobre. Le manque, la déchirure sont là. La mort d'un personnage clos rarement un de mes récits mais conduit au dénouement.
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Pour l'instant, le seul de mes héros destiné à mourir par ma plume, il le fait lors du premier chapitre \o/

J'en ai envisagé un autre (dans un texte qui n'avance plus), et c'était une forme de sacrifice. Mais n'étant pas arrivé jusque là, je ne saurais pas en dire plus sur la façon de rédiger une telle scène.
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


Dadouw a écrit:
Dans le journal d'écriture du dernier recueil de nouvelles d'Eric-Emmanuel Schmitt, il y a cette phrase.
"Pour différencier les genres, on compte les morts :
-Un ou deux morts, c'est de la littérature.
-Zero mort, c'est un livre pour enfant.
-Plus de deux, c'est un bouquin commercial."


haha, mais quel plaisantin ce Schmitt ! Y a pas plus gore que les contes pour enfants les plus classiques. Y a toujours soit le méchant qui meurt de façon atroce, soit des secondaires... dans le petit Poucet, y a quand même 7 ou 8 ogresses qui clamsent décapitées... ^^'

Et que dire des littérature dont le décor est une période de guerre ?

A mon avis, il a cherché à rendre son perso un peu con Razz

Moi j'ai déjà plusieurs fois traité de la mort, et je retrouve trois scènes :

-mort brutale. En combat, en surprise, un truc qui t'écrase, te transperce, un cri interrompu après un grand sourire et hop ! Mort. Comme cela peut t'arriver IRL quoi.

-mort semi-brutale : une "balle" sous les fausses côtes et le sang qui coule, les larmes de ceux qui l'accompagnent, une main qui tente de retenir le sang en courant vers l'hôpital. Mais le blessé lui, sait que l'hôpital est loin, qu'il va mourir, il est trop faible pour paniquer, mais il a des choses à dire, alors il dit tout ce qu'il peut avant de mourir. Une main pour soutenir sa tête, des "mercis" larmoyants, une voix délicate lui dira "on ne t'oubliera jamais" avant qu'il ne ferme les yeux pour de bon et que son souffle s'éteigne.

-morts lentes, connues, mais non vues. Un cancer de la peau, des complications de grossesse, une maladie dégénérescente qui te donne 5ans de survie tout au plus. Ces gens-là, même arrivés à terme, on ne les voit pas mourir. Ce qu'on voit, c'est l'annonce de la mort future à celui dont on suivra les douleurs ultérieures. Le dialogue qui suit une telle annonce. Et chaque fois, les mourants n'ont plus peur, ils sont résignés, ils savent que paniquer ne les aidera pas que du contraire, et ont à coeur le bien-être de ceux qui vont survivre, puisque leur bien-être à eux n'est plus possible.
Dans le cas du cancer, cette mort future n'est vécue que par une lettre. un ami cher demande à mon héros d'adopter sa fille car il va bientôt mourir, même s'il n'a pas la date. Ils vont lui rendre visite après, mais je ne parle pas de la visite.
Dans celui des complications de grossesse, le héros rejoint l'héroïne faiblarde allongée dans son lit, après un passage du docteur. Lui veut croire qu'il y a une chance, elle est persuadée de ne pas s'en sortir. Et à force de constater son faible souffle, sa sueur, ses tremblements, il admet la chose à la fin de la scène.
La scène de la maladie dégénérescente est assez similaire, sauf qu'ici, ce n'est pas époux/épouse, mais père et fils. Le père annonce, avec lui aussi certaines faiblesses visibles, qu'il ne lui reste que 5ans tout au plus. A vrai dire, il l'annonce au héros principal d'abord, en privé, en lui demandant de s'occuper de son fils car il sait qu'il le prendra mal. Puis à son fils, qui lui pète une durite, d'autant plus qu'il se sent en partie responsable du déclenchement de cette maladie.

Bref, la mort est soit d'une brutalité digne des accidents qui pourraient toujours arriver, soit mesure son utilité à sa longueur, et est très propre, finalement.
 
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QuillQueen a écrit:


-mort semi-brutale : une "balle" sous les fausses côtes et le sang qui coule, les larmes de ceux qui l'accompagnent, une main qui tente de retenir le sang en courant vers l'hôpital. Mais le blessé lui, sait que l'hôpital est loin, qu'il va mourir, il est trop faible pour paniquer, mais il a des choses à dire, alors il dit tout ce qu'il peut avant de mourir. Une main pour soutenir sa tête, des "mercis" larmoyants, une voix délicate lui dira "on ne t'oubliera jamais" avant qu'il ne ferme les yeux pour de bon et que son souffle s'éteigne.
Et comme cliché, on ne peut pas faire mieux, je crois...
le mec qui cause durant son agonie, c'est vraiment le truc sur-utilisé, notamment au cinéma, et surtout mais alors surtout complètement irréaliste !
Quand tu agonises, qui plus est d'une balle dans l'abdomen, t'as pas le souffle nécessaire pour tenir un dernier long discours. Et tu ne meurs pas d'un coup, proprement, après ton dernier mot. T'es en état de choc, tu tombes très vite inconscient, bien avant de mourir, et tu te vides de tes tripes... entre autre.
Enfin bref voilà pourquoi j'aime pas ce genre de scène en règle générale : énormément d'auteurs tombent dans le cliché et inventent des fins complètement irréelles. Y'en a pas beaucoup du genre de stephen king a savoir qu'un mort ça pue la merde...


Dernière édition par ilham le Sam 30 Juin 2012 - 9:49, édité 1 fois
 
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Citation :
Bof, contrairement à aventador, je trouve la mort du personnage principal souvent utilisée comme une facilité dans les mauvais romans. l'auteur ne sait pas comment terminer son histoire, pof il trucide son personnage...

Je ne suis pas bien d'accord avec ça, Ilham. Une scène de mort bien décrite peut constituer une conclusion exceptionnelle. Certes, c'est déjà vu et ça fait un peu cliché mais ça a toujours plutôt bien fonctionné et donc ce n'est pas forcément un problème en soi.

Citation :
y'a bien d'autres moyens plus intéressants de clore une histoire.

Tu préfères un mignon happy-end? Smile

Citation :
Après mes personnages connaissent en général une ribambelle de deuils ( mais bon, ils ont vécu des guerres, des massacres alors forcément... ) mais je trouve le deuil bien plus intéressant, niveau scénario, avec toutes les étapes qu'il implique, les sentiments contradictoires qu'il exprime, que la mort même du personnage.

Le recit que je tente de composer et qui est à la base de ce topic contiendra également un développement sur le deuil et les réactions perçues alors que la personne chère nous a quittés de manière injuste. Je suis assez d'accord avec le fait que tuer sans fondements n'a pas réellement de but en soi, ni même d'intérêt d'écriture mais je ne vois pas de fin plus logique.
 
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Citation :
-mort semi-brutale : une "balle" sous les fausses côtes et le sang qui coule, les larmes de ceux qui l'accompagnent, une main qui tente de retenir le sang en courant vers l'hôpital. Mais le blessé lui, sait que l'hôpital est loin, qu'il va mourir, il est trop faible pour paniquer, mais il a des choses à dire, alors il dit tout ce qu'il peut avant de mourir. Une main pour soutenir sa tête, des "mercis" larmoyants, une voix délicate lui dira "on ne t'oubliera jamais" avant qu'il ne ferme les yeux pour de bon et que son souffle s'éteigne.


Et comme cliché, on ne peut pas faire mieux, je crois...
le mec qui cause durant son agonie, c'est vraiment le truc sur-utilisé, notamment au cinéma, et surtout mais alors surtout complètement irréaliste !
Quand tu agonises, qui plus est d'une balle dans l'abdomen, t'as pas le souffle nécessaire pour tenir un dernier long discours. Et tu ne meurs pas d'un coup, proprement, après ton dernier mot. T'es en état de choc, tu tombes très vite inconscient, bien avant de mourir, et tu te vides de tes tripes... entre autre.

C'est exactement ce que je m'apprêtais à commenter. Ilham m'a devancée ! Smile

JM144
 
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Et sinon, vous savez écrire des scènes violentes? Pas forcément de torture mais des morts brutales?

JM144
 

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