Voila le topo. Ils sont trois enqueteurs a arriver sur une scène de crime et en fait le cadavre c'est celui de la copine à l'un des enqueteurs. Le problème c'est qu'en fait, ils ont eu une mise en garde qui disait: Cette nuit l'un d'entre vous va souffrir (ils ont cru que quelqu'un aller tenter de les tuer mais bref) donc je ne sais pas du tout comment écrire cette scène. Quelqu'un pourrait m'aider?

... ... Ce serait donc une scène à vocation psycho?

Euh... attend que je réfléchisse.... Tout dépend du caractère du personnage dont la copine est morte(il tenait à elle? S'ils étaient dans une phase difficile de leur relation, des trucs du genre), de l'état dans lequel elle est quand on la retrouve(le choc supplémentaire que cela peut susciter), où il la retrouve, bref, donne plus de détails sur le contexte, ça pourrait nous aider.

Parce qu'en fait, le seul qui puisse VRAIMENT écrire cette scène, c'est celui qui connait ses personnages par coeur(autrement dit, leur "père"), qui sait ce qu'ils vont devenir, ce qu'ils furent... l'auteur, quoi!

On peut t'aider dans l'expression, la correction du style, mais toi seul sait comment il réagira, car c'est une conséquence directe sur la suite du scénario(donc à ce moment là, il faudrait aussi en dire plus sur le déroulement de l'action et sur ce qui découle de cette scène-ci!)

Enfin voilà, quoi!^^ tu sais ce qu'il te reste à faire! J'espère que je t'ai déjà) un peu aidé, sinon, il faudra préciser tout ce que je viens de dire...

Alors pour faire simple, il allait la demander en mariage, lui c'est (je sort mes fiches de chaques personnage) Super inteligent, toujours optimiste, qui exige le meilleurs de lui-meme mais aussi de ses collaborateurs. Il n'est pas dans la demie mesure. En gros, pour ceux qui connaissent, je me suis inspire de Cesare Borgia dans la serie de Canal+ Les Borgias.
En gros, elle est morte à sa place d'une certaine manière, en tout cas c'est cce qu'il croit... Il vas pêter un peu son cable après ça, faire cavalier seul pour chercher les meurtriers et finir par se faire buter
Sinon sur le meurtre il n'a rien d'exceptionel, je n'ai pas encore decidé si elle mourrait poignardé ou d'une balle en plein coeur (ca fait un peu sadique vu comme ça mais ca ne l'est pas )enfin presque

Mmmm... un petit brouillon, comme ça, fait à chaud pour te montrer ce qui porrait convenir, selon moi!!!

"
Ses deux acolythes restèrent là, sur le trottoir couvert de bitume craquelé, interdits. Leur ami, cet homme qu'ils connaissaient depuis si longtemps... Ils le regardaient marcher vers la déchirure, vers le chaos, vers la mort.

Anéanti... il était anéanti... Devant lui, cette femme, une femme qu'il aimait plus que tout, plus que sa propre existence! Elle était là, devant lui, dans cette ruelle sombre, baignée dans une mare de son propre sang...
Le spectacle insoutenable lui arracha une râle de dégoût, d'extrême amertume, de confusion. Il savait qu'il ne réaliserai pleinement ce qui était arrivé que plus tard. Il le savais, et cela le rendait fou.
Il tomba à genoux. Ses articulations heurtèrent violemment le sol, dans un son sec. la douleur physique que cela lui provoqua n'tait rien en comparaison de ce tsunami, dans son esprit. Ce vide dévorant qui rongeait son cerveau. Il ne pensait plus, ne faisait que contempler, écoeuré, la cruauté gratuite de l'homme...
Lui qui s'était acharné à tout réussir, ou à tenter d'y parvenir. Sa plus grande réussite, ç'avait été la conquête de cette femme. Elle était morte, désormais. Happée par la violence et la soif de sang d'un assassin inconnu.

La tristesse...

La douleur...

Ce n'était qu'en cet instant précis qu'il en prenait pleinement conscience. La force de ces mots prenait enfin toute sa signification.
Pleurer? Il ne le pouvait. Il en était incapable... Tout ce qu'il pouvait encore espérer faire, c'était retrouver cet assassin, ce fils de chienne!!!
Sa tristesse, son désarroi se transformèrent en une sourde rage, une haine sans limite. Cet homme avait pris la vie de la femme la plus importante à ses yeux...

Son visage se fit de glace. Il se leva, négligeant les pics de douleur naissants dans ses genoux, et se tourna vers ses deux équipiers, toujours là, tels deux piquets.

-C... Ça va?
- Il paiera.
- On peut te raccompagner, si tu veux... Les urgences vont venir et...
- Il paiera.
- Tu...
- LA FERME!!! JE TE DIS QUE CET HOMME VA COMPRENDRE LA GRAVITE DE SON ACTE!!!
- Oui, je...

Il dépassa ses compagnons et ouvrit la porte de sa voiture d'un geste rageur et glacé. Sans un regard en arrière, il s'assit, referma la porte à la volée et mit le contact.

-Il paiera... Il paiera..."

Voilà... c'est une petite impro sur le moment. Ca t'aide? (En tout cas, ça m'a plu de l'écrire!^^)
C'est pour l'instant tout ce que je peux faire(avec ce que tu me donne) essaie de réarranger la chose à ta sauce si tu en ai satisfait et bien sûr, d'étoffer un peu. Cependant, je pense que ce que je te met là est assez bien inscrit dans le contexte...

à toi de voir, je n'ai que 16 ans, ces affaires là, je n'en connait pas grand chose!^^

"CET HOMME VA COMPRENDRE LA GRAVITE DE SON ACTE"

C'est marrant (lire "absurde") que tu emploie "fils de chienne" dans la narration (même en point de vue interne) et que les paroles du personnage soient à contrario si "sages".

Irkan a écrit:

"CET HOMME VA COMPRENDRE LA GRAVITE DE SON ACTE"

C'est marrant (lire "absurde") que tu emploie "fils de chienne" dans la narration (même en point de vue interne) et que les paroles du personnage soient à contrario si "sages".

Je plussoie

Mais haribow à écrit que cet homme exige beaucoup de lui-même et de ses équipiers. Je pense que ca doit se traduire par une aptitude à ne pas exprimer extérieurement une vulgarité intérieure, non? Il ne veux pas utiliser de vocabulaire grossier en présence de ses coéquipiers!

Ca fait partie de son caractère, en fait!^^


Tu me diras ce que tu en pense, haribwo?

Ouais sauf que si tu ne maîtrises plus le volume de ta voix, à mon avis, la forme...

Ca me fait penser au film Seven avec Brad Pitt, à la fin la copine de Brad Pitt est tué par le serial killer et il pète les plombs.
Tu veux que ton personnage pète les plombs ?

@ Duvodas : Mais c'est trop bien. Le roblème c'est que dans mon roman je suis beaucoup moins dans le point de vue interne. IL y en a un peu mais juste le minimum et puis bon, j'ecrit de manière plus "simple" que toi, je suis moins doué donc suivant ton exemle moi ça donne quelques chose comme ça:

Une fois arrivé sur les lieux, ils sortirent tous les trois de la voiture. Ils apercevaient déjà le cadavre. D'un coup, Adanawe se precipita vers le corps sans vie, laissant là ses deux acolytes et hurlant « Laissez-moi passez » « Degagez » poussant les policiers autours du cadavre pour finir sa course à genoux, à moitié allongé sur le cadavre, en pleurs.

Quand Arthur s'avanca, il la reconnut même si il ne l'avait vu qu'une fois : C'etait Jenny, la future fiancé de son ami. Il s'avanca et posa alors sa main sur l’épaule de son ami en signe de compassion. Adanawe leva alors les yeux aux ciel en formant un rictus avec sa bouche, un rictus de souffrance et il hurla cette phrase « Je vous tuerez ! Même si pour ça je dois y laissez ma vie mais je vous tuerez, peut importe le prix ! » puis il se leva, fit demie tour et partit dans l'autre sens. Ces deux amis restèrent là et le regardèrent partir. Il avait besoin d'être seul ettous les deux le savaient.Ils ne s'interposèrent pas. Quand il fut au bout de la rue , Adanawe hurla à nouveau « Fils de chiens, je vous tuerais de mes propres mains, vous m'entendez, je vous trouverais et je vous tuerai !

@snowwhite25: En fait, c'est un peu compliqué, je veux qu'il ne pense plus qu'a les retrouver. Dans mon idée, il vas en tuer un d'eux mais juste après il vas lui-même se faire tuer. Je veux pas qu'ils deviennent completement fou, juste qu'il soit devoré par la fureur et la vengeance

Sinon, tu dégages la scène. Tu montres juste la réaction du personnage quand il arrive (il pâlit ou je sais pas quoi, ouvre la bouche sans rien dire, ses coéquipiers le regardent interloqués, ton perso hurle ou a une réactions qui montre son désarroi, et hop, fin de la scène), et tu enchaînes sur un dialogue qui permet d'expliquer les choses plus clairement, soit entre le héro et un de ses coéquipier, ou entre ses collègues qui discutent de la situation... ça peut aussi donner un résultat moins trash et plus froid.

Bah pour la fureur dévorante, je pense pas que mon texte soit trop mal... Mais bon, i c'est pas ce qui te convient, Irkan...

Moi, j'ai écrit ça à chaud, sans trop de réflexion! J'ai lu le message de précision, j'ai tapé un truc et je l'ai envoyé, c'était juste pour orienter haribwo sur une piste, après... C'est normal que ça plaise pas à tout le monde!^^

Sinon, tu disais que tu ne te focalise pas sur le point de vue interne? Cela signifie que tu ne décrit pas les sentiments de tes personnages? Si c'est le cas, je pense qu'on aura plus de mal à s'attacher à eux... Le etxte que je t'ai posté, il ne développait pas au maximum la psychologie de ton perso, mais c'est parce que je pensais qu'à ce stade de ton roman, tu aurais déjà défini clairement le caractère de chaque perso à ton lecteur.

Voilà, pour l'instant, j'ai fait ce que j'ai pu, après, je suis content que cet extrait(succin!) t'ai plu.


PS: Je trouve ta version un peu trop distante des personnages. Avec une telle narration, on ne se sent pas assez concerné. C'est une scène psychologique avant tout, tu dois donc te concentrer sur ce que ressent le principal intéressé. Là, tu ne fais que décrire une succession d'évènements. Enfin, après, ce n'est qu'un point de vue personnel, bien entendu!^^

Suis pas trop d'accord avec toi, Ehweyn!^^

C'est une scène importante, puisque c'est elle qui mènera à la mort du personnage, c'est la source de la fureur qui le mènera à sa perte. La mort d'un personnage important est toujours un élèmenet important dans un roman, tout comme ce qui l'a amené à mourir, il faut développer cette scène, je pense...

C'est du pathos infâme, crois-moi je m'y connais.

Je conseille d'utiliser le non-dit et l'implicite pour traduire l'état psychologique du bonhomme c'est plus facile et ça donne l'air intelligent.

Parles-tu de mon texte ou de celui de Haribwo, Mha?