Les deux.

Yeah, j'ai récupéré Mha dans mon équipe

Non, bon, franchement. Le truc que je t'ai proposé, c'est une solution que j'aime bien, même si je ne suis (presque) pas la voix de Dieu.
Juste, les avantages, c'est que ça évite le pathos comme l'a dit Mha. ça permet d'être directement plus clair et plus concis, parce que non, la scène de la découverte du corps n'apporte pas grand-chose. Ce n'est pas là que seront données de quelconques explications, tout le blabla qui expliquera au lecteur le pourquoi du comment, ça vient après. Et cette scène n'est doublement pas importante dans le sens où le lecteur se doute bien de la réaction du mec. Elle ne présente donc un intérêt que si il se passe quelque chose de particulier. Genre, exemple un peu bateau, ton héro se bidonne devant le cadavre, ou même simplement sourit.

Ouais, sinon, tu peux raisonner par flash-back... Quand ton héros repense à sa fiancée, t'as un vieux flash avec le corps sans vie... Un truc comme ça!^^

Ca permet de pas t'attarder sur la scène, si c'est ce à quoi tu tins, et comme ça on comprend le traumatisme sans devoir le narrer. Juste un noeud dans la gorge, une boule dans l'estomac ou des paupières gonflées, quoi!^^

SnowWhite25 a écrit:

Ca me fait penser au film Seven avec Brad Pitt, à la fin la copine de Brad Pitt est tué par le serial killer et il pète les plombs.
Tu veux que ton personnage pète les plombs ?

+1 pour le côté "pétage de plomb" et la véritable torture de l'âme que subit Brad Pitt, désarmé et anéanti. Un état dans lequel seules les pulsions ont encore une signification. Un déchirement indicible, l'image simple et écoeurante d'une souffrance intenable . Une peine face à laquelle même sa propre mort ferait figure d'enfant de choeur.

Si yu penses être capable de décrire une telle scène comme elle apparait à la fin de "Seven", j'aurai pour ma part mes doigts crispés sur le papier à ce moment là !

Voila alors deuxième jet pas très travaillé, c'est plus un brouillon. J'ai essayé de suivre vos conseils tout en gardant la scène. Donc voilà, ici ils sont encore au commissariat.

-Inspecteur Olivia ? C'est le commisaire Della Roviera à l'appareil. Passez moi moi Adanawe s'il vous plaît.

Arthur laissa alors le téléphone à son collègue. Quelques chose de grave avait du se passer. Pourquoi l'avait t'il appelé par son nom alors qu'il avait appelé son collègue par son prénom ... Le temps de reflechir, Adanawe avait raccroché. Il se tourna alors vers son ami et vis un visage décomposé et blanchâtre.

-Quand Elisabella nous a menacé, elle n'a pas dit qu'elle allait nous tuer mais qu'elle allait nous faire souffrir...

-Je vois pas la différence, lança Sam qui ne comprenait pas toute l'histoire

-Ils ont tué Myriam.

Adanawe ne savait pas comment réagir. Le Mouvement avait tué la femme qu'il aimait. Mais il ne réalisait pas. Il ne parvenait pas à être triste. Il était stupéfait. Au bout d'une seconde, il commença par réaliser qu'il ne la verrait plus jamais, qu'ils ne passeraient plus leurs dimanches au lit. Alors là, les larmes lui vinrent. Elle commencèrent à couler le long de ses joues. Il pensait aux bons moments qu'il avait passé à ses cotes. Puis il se rendit compte que c'était le Mouvement qu'il lui avait enlevé. Ils allaient le lui payer même si il devait y laisser la vie. Ces fils de chienne allait souffrir comme lui il souffrait.

Arthur et Sam le regardèrent sans rien dire. Ils avaient compris qu'ils ne pouvaient rien faire et qu' Adanawe était le seul à pouvoir s'en sortir.

Oui j'ai repris le fils de chienne si ca gêne pas

ça va, c'est pas mal, mais juste un truc... Son collègue il est quand même pas très délicat!!!! il y a d'autres manières d'annoncer la mort de sa fiancée à Adanaw que: "Ils ont tué Myriam.", non?!

Ah nan mais ça qui faut que je précise dans le texte: C'est Adanawe qui répond à Sam.

Et j'ai décidé de suivre ton conseil ( c'est le but des conseils que d'être suivi ) j'ai décidé de passer au point de vue interne mais je sais pas trop être dans la tête de qui. Parce que au début je pensais le faire qu'avec Arthur (le heros) vu que de toutes façon Adanawe va crever mais en fait de temps en temps je fais un chapitre du point de vue des victimes face aux psychopathes :s donc il faut que je sois aussi dans la tête des victimes. Et j'ai peur qu'on se perde après si je suis dans trop de tête

Fait cette scène dans la tête d'une personne concernée(si tu t'oriente psycho) ou justement éloigné de la situation(si tu préfère en rester à la simple description, en cas de difficulté!^^)

Roh, mais on a jamais assez de narrateurs différents, voyons * prêche pour sa paroisse*
Non, franchement, tout dépend de comment tu le sens. Avoir beaucoup de narrateurs n'est pas forcément un problème si c'est vraiment bien fait, avec un gros travail au niveau de la psychologie de chaque persos.

Pour l'extrait que tu nous a posté, je rejoins Duvodas, c'est heu... assez abrupt comme façon d'annoncer un décès. Et sinon, je trouve l'introspection pas franchement réussie... tu passes en revue les "étapes" du ressenti de ton perso, mais c'est trop survolé, on ne se sent pas assez à sa place. Tu devrais mettre moins de sentiments d'un coup, et plus détailler ceux que tu auras sélectionner. Par exemple, je ferais jarreter le sentiment de vengeance : pour moi, il vient plutôt après coup. D'abord, le gars doit se poser plein de questions : comment elle a été tuée ? Où ? Quand ils ont découvert le corps etc...

Bonne continuation, ne te décourage pas !

yeah merci tous pour toutes vos réponses, ça me montre tous le travail que j'ai encore à parcourir et il n'est pas des moindres.

Donc je réédite une nouvelle version de l'extrait xD En espérant que ça vous plaise davantage.

- Inspecteur Olivia ? Della Roviera à l'appareil. Passez moi moi Adanawe je vous prie
Arthur laissa alors le téléphone à son ami. Qu'avait-t-il bien put se passer pour que le commissaire en personne veuille parler à son ami, de surcroît en l'appelant Adanawe et pas par son nom... Le temps de chercher la réponse à sa question, son collègue avait raccroché.

- C'est Myriam … Elle … Elle est ...

Adanawe s'effondra avant de finir sa phrase. Les larmes lui montaient aux yeux. Elle était morte. Il n'arrivait pas à le croire. Comment était-ce possible? Ça n'était pas possible. Ça ne pouvait pas être possible. Elle ne pouvait pas être morte. Et pourquoi ? Qui l'avait tué? Est-ce que c'était Elisabella ? Est-ce que c'était un autre membre du Mouvement?Tant de questions se bousculaient dans sa tête. Il était perdu. Sans elle, il n'était plus rien. Il ne serait jamais plus.