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| Objectivement, y a-t-il de bons textes et des mauvais ? | |
| | | Invité / Invité Ven 12 Nov 2010 - 22:55 | |
| ce qui est gênant c'est que d'après toi l'auteur doit viser une certaine catégorie de personnes lorsqu'il écrit. WTF?
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| | Nombre de messages : 2027 Âge : 53 Localisation : Séville, Espagne Pensée du jour : Le rêve de la raison engendre des monstres (Goya) Date d'inscription : 13/09/2010 | Charivari / Crime et boniment Ven 12 Nov 2010 - 22:59 | |
| - Qui a écrit:
- ce qui est gênant c'est que d'après toi l'auteur doit viser une certaine catégorie de personnes lorsqu'il écrit. WTF?
oui, évidemment. Il écrit pour être lu. Après, il est plus ou moins hermétique, son écriture est plus moins populaire, et parfois des oeuvres complexes arrivent à toucher le grand public (ex Umberto Ecco), ou le contraire... L'écrivain, quant à lui, peut être ou ne pas être conscient de son lecteur potentiel, mais cela n'empêche pas que celui-là existe. Donc l'auteur ne "doit" pas forcément penser à son lecteur potentiel. Il fait ce qu'il veut l'auteur, hein, i lest libre Mais pourquoi ça te gêne ? |
| | | Invité / Invité Ven 12 Nov 2010 - 23:05 | |
| Tu n'es pas très clair, Vincent M.
Mais je pense réellement qu'il n'y a pas de criterium. Et c'est ce que les éditeurs savent assez : un livre reste un pari, sauf lorsque l'écriture/le thème/l'ambiance sont faciles, rédigés par un auteur médiatisé, et qu'il y a matraquage publicitaire dans les gares.
Le reste, ce sont d'heureux hasards. |
| | Nombre de messages : 1776 Âge : 43 Localisation : Limoges Pensée du jour : Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté Date d'inscription : 16/03/2010 | kindan / Fiancée roide Ven 12 Nov 2010 - 23:13 | |
| Un auteur ne peut pas forcément écrire que pour lui. Il va bien falloir à un moment donné si ses lecteurs potentiels vont accrocher ou pas ? |
| | | Invité / Invité Dim 14 Nov 2010 - 6:00 | |
| Pas de heureux hasard. Rimbaud fut adoré parce qu'il a fait du Baudelaire, à dix-sept ans et en beaucoup plus accessible (plus immature). Levy a sucé qui de droit. Nothomb a montré sa face de gothique in the wave à la téloche. Beigbéder incarne le mouvement des blasés nihilistes qui sniffent des rails de coke sur les bas des putes de l'est (spéciale dédicace à mon boudin que j'aime plus). Même d'Ormesson va au stand à pipe en tailler une de temps en temps pour récupérer les copeaux de bois pas trop vernis, et allumer sa cheminée avec.
Il n'y a pas de hasard. Il y a des prostitués d'une part et les greffiers-médecins de l'âme universelle d'autre part. Et oui, il y a objectivement des bons textes et des mauvais textes. Grand débat de famille où j'ai failli entretuer la dernière copine de mon père. Elle défendait Dawn Brown au même titre que Gracq, cette espèce de conne. Au nom du très démocratique "Mais tant que ça plaît et qu'il y a des lecteurs c'est de la bonne littérature" (N.B. pour les techniciens : voix mièvre de gamine de 17 ans dans une bouche de 50). Où sont passés les arbiter elegantiae! Petrone, Petrone, ramène ton cul de mort et redresse tout ça! |
| | | Invité / Invité Dim 14 Nov 2010 - 12:42 | |
| Il est intéressant d'observer l'endurance d'un texte à travers le temps. Petrone, ci-dessus cité, lu aujourd'hui : quelle claque, quelle force... un exemple, parmi d'autres, qui dépasse les notions subjectives de bon et mauvais, et perdure dans la qualité de ses interpellations devant l'individu. [b][i] |
| | | Invité / Invité Dim 14 Nov 2010 - 12:54 | |
| Non, maintenant, il y a surtout de très bons agents littéraires. |
| | | Invité / Invité Dim 14 Nov 2010 - 14:49 | |
| - Camille Acristem a écrit:
Pas de heureux hasard. [...] Il n'y a pas de hasard. Il y a des prostitués d'une part et les greffiers-médecins de l'âme universelle d'autre part. Et oui, il y a objectivement des bons textes et des mauvais textes. Grand débat de famille où j'ai failli entretuer la dernière copine de mon père. Elle défendait Dawn Brown au même titre que Gracq, cette espèce de conne. Au nom du très démocratique "Mais tant que ça plaît et qu'il y a des lecteurs c'est de la bonne littérature" (N.B. pour les techniciens : voix mièvre de gamine de 17 ans dans une bouche de 50). Où sont passés les arbiter elegantiae! Petrone, Petrone, ramène ton cul de mort et redresse tout ça! Écoute, dans cet ordre d'idée, il y a des littératures plus ou moins faciles. Les allumeuses d'un côté, les difficiles de l'autre, les fatales, les ... les ... les ... comme les femmes. Et, pour ne pas tomber dans l'analogie virile facile, je dirais que les textes sont plus ou moins médiocres (moyens, banals, normaux). Les pleutres d'un côté, les osés de l'autre, les ténébreux, les ... les ... les ... comme les hommes. Il y en a pour tous les goûts. - Vincent a écrit:
- Il est intéressant d'observer l'endurance d'un texte à travers le temps.
Je suis d'accord. C'est ce que je veux dire, maladroitement probablement, avec l'Histoire et les heureux hasards comme seuls critères. En fin de compte, le critère de valeur objectif de la littérature est sub specie aeternitate. - Ma a écrit:
- maintenant, il y a surtout de très bons agents littéraires.
Zeitgeist. |
| | | Invité / Invité Dim 14 Nov 2010 - 14:53 | |
| - Citation :
- Zeitgeist.
Pelote de laine. |
| | | Invité / Invité Dim 14 Nov 2010 - 15:02 | |
| - Ma a écrit:
- Pelote de laine.
Flood. |
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