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 La joie de vivre me détruit completement l'envie d'écrire.

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Caliméro
   
    Masculin
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Caliméro  /  Bile au trésor


C'est pas Orson Wells le type de la signature de Ma ?
 
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Je pense pas que le malheur n'est pas nécessaire à l'écriture... Mais qu'il est d'une grande d'aide, selon la nature du texte. Comme le disait quelqu'un au-dessus( dsl, j'ai lu que les posts, pas les posteurs... Embarassed ), la déprime n'est pas très utile pour écrire une parodie, ou un texte superficiel plus généralement, mais quand il s'agit d'évoquer les sentiments... Quoique l'on peut aussi écrire des choses très profondes en étant heureux, du gens un bel écrit psychédélique, mais c'est tellement plus dur d'être suffisamment heureux pour avoir envie de le crier dans ces textes que d'être suffisamment triste pour avoir envie d'évacuer sur le papier que le plupart du temps, on retrouve des textes tristes... Tout est une question d'intensité de l'état d'esprit j'imagine...
 
ecriture
   
    Féminin
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   Pensée du jour  :  Le meilleur moyen de se délivrer d'une tentation est d'y céder
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ecriture  /  Journal du posteur


Je ne suis pas d'accord. Certains en effet écrivent parce qu'ils sont dépressifs. Moi ce n'est pas ma raison. Je ne suis pas dépressive et j'aime écrire quand même. D'ailleurs, quand je suis triste, je n'écris même pas. je dirais que ce que tu dis dépend des gens.
http://ocean-emotions.blogspot.fr/
 
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Sans doutes, mais j'essaye de généraliser en m'apuyant sur une probable majorité se basant entre autres des personnes que je connais.
Mais je pense pas qu'on puisse nier que pour tous, l'état d'esprit dans lequel on se trouve lorsqu'on prend la plume influe sur nos textes. Et par conséquent... Quelqu'un habitué à écrire dans ces moments de douleur aura probablement du mal à écrire s'il se trouve être heureux.
 
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Sauf qu'une parodie légère ou un texte superficiel ne présente pas grand intérêt, les gens heureux peuvent écrire des histoires, c'est sur (je suis certain que Stephen King doit être un type bien heureux par exemple), mais pour aller au delà. Je suis convaincu que l'art existe uniquement grâce à la tristesse, la mélancolie, la dépression, appelons ça comme on le veut, je l'étais déjà avant. Même, le désordre mental, l'angoisse. Disons les " détresses psychiques ". (moi j'irais encore plus loin en disant que c'est l'ennuie le créateur de toute œuvre d'art, c'est le lien entre tout ça).

Je ne parle pas d'écrire sur cette tristesse, mais là encore de vouloir créer quelque chose de plus grand que sa vie car justement elle n'est pas grande, pas forcement la fonction catharsistique, juste combler ce vide qui existe entre nous est le reste, et ce vide on ne le ressent que quand on s'ennuie.
 
Joyeux
   
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   Date d'inscription  :  25/04/2007
    
                         
Joyeux  /  Et elle mangea des gaufres


Je remonte le sujet parce que ca m'intéresse.
Voyez vous, pour moi c'est exactement l'inverse. Je n'arrive à écrire que lorsque je vais bien.
Quand je vais mal, les mots me manquent, je n'arrive à penser à rien d'autre qu'à mon mal, et je suis toute vide, incapable de me laisser porter, de fabriquer quelque chose.
L'angoisse, le désordre mental, psychique, tout ça me bouffe alors tellement que je suis juste "hors du langage", incapable de rendre compte de ce que j'ai dans la tête, et d'ailleurs je n'ai alors plus rien, que du rien.

Quand je vais bien, j'écris. J'écris sur autre chose que moi, mais c'est ainsi que je fonctionne, par distanciation. Quand je suis heureuse, griffonner sur une feuille prend quelques instants, les mots viennent, créent quelque chose dans ma tête.

La détresse me rend improductive.

Après, je veux bien croire que l'ennuie est le créateur de tout oeuvre, mais pour moi c'est plus une question de temps, quand on s'ennuie on a des tartines de temps pour écrire, et sans doute que "quand ça va pas", on a plus de temps tout seul. Pas moi.

Là où je te rejoins peut être, Ma, c'est que je pense que l'écriture se nourrit d'expérience réelle, de ressenti réels, et que si tu n'as pas connu de profond moment de mal, ton écriture en sera beaucoup moins intéressante. Sans doute, encore. Ce ne sont que des suppositions.
 
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Je suis dans le même cas que Joyeux.
La tristesse, le fait de ne pas aller bien, m'empêche d'écrire. J'ai le souvenir d'être restée désemparée devant l'ordinateur. J'avais envie mais je n'y arrivais pas. Rien à faire.
J'ai arrêté d'écrire quasi totalement de la période de la fin des mes études jusqu'à il y a deux ou trois an. C'était une période difficile pour moi, déprimée, ne sachant où j'allais. Depuis que que ça va mieux de ce coté, l'écriture revient. ( il y a eu aussi le fait que d'apprendre à écrire des textes universitaires m'a un peu bridé dans mon imagination je crois, à un moment en tout cas. Ca s'est libéré quand j'ai commencé à être journaliste et à écrire des articles. Bizarrement )

Ma, je crois qu'aucun être humain n'est uniquement fait de malheur, de tristesse... On puise nos écrits dans notre vécu, ce que l'on observe autour de soi, que cela soit du domaine joyeux ou triste...

L'expérience est d'une grande aide, que cela soit l'expérience du malheur ou du bonheur... et la capacité de s'intéresser aux autres, à ce qu'ils ressentent, l'empathie quoi, aussi.
 
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B.Werber a dit :

Citation :
En fait, bien souvent, l'inspiration vient d'une résilience. On souffre dans sa vie donc on a besoin d'en parler par écrit pour prendre le monde à témoin. Par exemple quelqu'un vous a fait du mal; vous ne vous vengez pas par des actes, vous vous vengez par écrit en fabriquant une poupée à son effigie et en y plantant des aiguilles d'intrigue. A la fin le héros casse la figure à la poupée à l'effigie de votre adversaire. On dit que les gens heureux n'ont pas d'histoire. Je le crois. Si on est complètement heureux satisfait de tout ce qu'on a déjà pourquoi se lancer dans l'aventure hasardeuse de l'écriture ? A la limite je conçois qu'une fois qu'on est écrivain professionnel l'écriture devienne en soi une sorte de quête du graal, du livre parfait, mais là encore c'est une frustration à régler. Donc une souffrance. Oui dans l'écriture il y a forcément une vengeance contre quelque chose ou quelqu'un. Ou en tout cas un défi à relever
 
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Citation :
Si on est complètement heureux satisfait de tout ce qu'on a déjà pourquoi se lancer dans l'aventure hasardeuse de l'écriture ?

On n'est jamais complètement heureux, c'est la nature humaine... donc cette réflexion pour moi tombe complètement à plat.
 
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Oui mais ça n'empêche pas de pouvoir l'être quand même.

C'est aussi dans sa nature de se satisfaire du peu de bonheur qu'on a, et de croire être totalement heureux.

Moi je suis plutôt d'accord avec ce que dit Werber. Même si l'idée que les gens heureux n'aient pas d'histoire me fait un peu peur.
 
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Évitez de citer Werber autrement que pour être drôle dans les topics que j'ai créés s'il vous plait.
 
Nox
   
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Nox  /  Vacher polyvalent


Laughing
 
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Ma a écrit:
Évitez de citer Werber autrement que pour être drôle dans les topics que j'ai créés s'il vous plait.
Je t'adore Ma, même si ce n'est pas réciproque.
 
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Mouais...

bah oublie la citation et imagine que je te dise la même chose. Je le cite car c'est presque exactement ce que je pense. Pas la peine de blâmer comme ça...
 
Joyeux
   
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Joyeux  /  Et elle mangea des gaufres


Citation :
Moi je suis plutôt d'accord avec ce que dit Werber. Même si l'idée que les gens heureux n'aient pas d'histoire me fait un peu peur.

Surtout que c'est plutôt à Tolstoï que j'attribuerais cette idée, dans la première phrase de, il me semble, Anna Karénine.

"Les familles heureuses se ressemblent toutes; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon."


Citation :

On n'est jamais complètement heureux, c'est la nature humaine... donc cette réflexion pour moi tombe complètement à plat.

Pas d'accord. Je crois que je suis heureuse. Complètement, profondément et superficiellement. Je crois pas, c'est ainsi. Et je ne crois pas être la seule, non. Heureusement que le bonheur existe, voyons.
 

 La joie de vivre me détruit completement l'envie d'écrire.

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