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 La joie de vivre me détruit completement l'envie d'écrire.

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Non Ma elle est de très mauvais gouts.

Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit Jack.

J'ai lu un Werber sans rien y connaitre, sans savoir que son livre était n°1 des ventes ni quoi que ce soit. Et j'ai adoré. Un problème quelconque à ça ? Je ne suis certainement pas le seul.

Tout comme j'ai lu une nouvelle de quelqu'un sur ce forum qui m'a transportée, je respecte donc son auteur, c'est logique pour moi.

"et il emmène la littérature plus bas que terre"

Donc on en revient au style... ? Libre à vous d'aimer les merdes en dentelle.

Mais dites dites, les fourmis ont été plagié ? Dites moi car franchement je ne sais pas. Werber a attendu 6 ans avant de voir son livre sur les fourmis édité, ce fût un succès. Et non pas parce qu'il était n°1 aux ventes hein...

J'ai plutôt l'impression que Ma fait son rebelle et veut montrer qu'il est le vilain petit canard noir. Énormément de gens aiment Werber donc forcement il n'aime pas. Ça en revanche c'est drôle.
 
Topaze
   
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Topaze  /  Chat de Schrödinger


Ma présence sur le forum est sporadique, mais c'est invariablement le même topo :
Spoiler:

Je reviens tout de même au sujet principal. J'avoue m'être fait la réflexion il y a peu en fait. La joie de vivre me pourrit mon écriture. A chaque fois que j'entame une relation par exemple, je suis incapable d'aligner deux lignes qui se tiennent, ça manque de profondeur, ça devient guimauvesque à souhait. Tout ce que je hais.

En revanche, lorsque je suis pris dans le train train quotidien, que je me retrouve en Bretagne, la tête dans le guidon, pris par le boulot, avec peu de temps pour voir mes amis, l'inspiration revient tout doucement. Mon carnet se remplit de gribouillis, mes dossiers se couvrent de plans et de phrases chaotiques. Ca part dans tous les sens, comme pour remplir l'espace et le temps habituellement consacré aux autres.
Au final, je crois que les périodes les plus prolifiques correspondent aux moments où je suis le plus égocentré.
 
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Rha mais chuteuh.
 
June
   
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June  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Je vis aussi ce drôle de phénomène. C'est quand mon humeur est au plus triste que j'ai envie d'écrire et que souvent le résultat me plaît. Je pense en effet que lorsque personne ne peut nous comprendre dans telle ou telle situation, le besoin de s'exprimer se fait plus fort que jamais. Qui plus est en ce qui me concerne, une fois que la prose pondue se fait appréciable à la relecture, ça me remonte le moral ; je me dis que j'ai beau me faire ramasser à la petite cuillère de tous les côtés, ça a au moins quelque chose de bénéfique, ça redore l'égo et aide à reprendre confiance en soi - et donc à remonter la pente.

J'ai bien fait l'expérience de vouloir écrire lorsque j'étais pleinement épanouie : parfois rien ne venait, et quand par miracle ça finissait enfin par sortir, j'effaçais tout, en rage du résultat. Le fait est je pense que lorsqu'on a la joie de vivre a un certain degré d'intensité, le besoin de s'exprimer de façon personnelle - donc à travers l'art - s'atténue ; quand on est heureux grâce au couple ou à la vie professionnelle, on dégage tout ce bonheur vers les gens et les activités qui s'y rattachent - et prendre une heure ou deux pour se poser et écrire devient presque une perte de temps. Résultat, on perd l'envie et on n'y trouve plus vraiment d'intérêt.

Après je pense que ça dépend des mentalités (Joyeux dit ressentir tout à fait le contraire.) Mais il est clair pour moi qu'une déprime amène l'inspiration plus que tout le reste. On se met face à face avec ses sentiments et ses pensées ; et les avoir par écrit c'est une façon de tourner la page.
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Invité  /  Invité


Justement, je ne parle surtout pas d'écriture défouloir, je parle carrément de carburant créatif. C'est parce qu'on est morose ou qu'on se fait chier (moi c'est plus l'ennui qui joue) qu'on a envi de créer un truc beau.
 
June
   
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June  /  Double assassiné dans la rue Morgue


L'ennui ? Tiens, intéressant ça. Quand je m'ennuie personnellement je suis incapable d'aligner deux phrases tant ma tête est vide. C'est justement parce que je n'ai aucune envie spécifique ou que je ne ressens rien de spécial que je n'écris pas. Quand je ne ressens rien de particulier sinon que je m'emmerde - ce qui est très rare me concernant -, les thèmes et les idées se font presque inexistants.
Étrange exception, quand je pars de chez moi et découvre de nouveaux horizons, c'est justement là que l'ennui va me pousser à écrire tout et n'importe quoi. Parce que je ne connais plus rien, et que le bon temps en famille s'avère souvent très chiant, se retrouver toute seule sans avoir rien d'autre à faire qu'écrire est quelque chose de très plaisant. Mais une fois que je rentre, ça redevient comme avant.
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Nyra  /  Celle qui roxait du caribou


J'écris seulement quand je m'ennuie. Je vois pas où je trouverais le temps, autrement.
 
Joyeux
   
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Joyeux  /  Et elle mangea des gaufres


Je suis d'accord.

Ou plutôt le contraire, quand on s'ennuie pas, on a vraiment autre chose à faire qu'écrire.

Mais quand on s'ennuie, la nuit, bah pourquoi pas.

(Avouez, c'est profond)
 
June
   
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June  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Après, ça dépend surtout de l'ordre des priorités et des envies dominantes. Pas de vérité générale sur quelque chose d'aussi propre à soi que l'envie d'écrire.
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 La joie de vivre me détruit completement l'envie d'écrire.

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