Lilia a écrit:

Sur ce que l'ont "doit" faire parce que c'est comme ça, ça dépend de pas mal de chose. Du genre dans lequel on écrit, de son lectorat... Un lecteur de blanche n'a pas les mêmes attentes qu'un lecteur de comédie romantique, qui n'a pas les mêmes attentes qu'un fan de polar. Certains genres sont très très codifiés, les lecteurs veulent ce qu'ils viennent y chercher. D'autres sont beaucoup plus permissifs. Et ça dépend aussi des ME, évidemment, car elles n'ont pas toutes les mêmes critères, les mêmes goûts.

Je rebondis sur un point : quelles sont selon toi les attentes des lecteurs de blanche ? Je les trouve difficile à définir, ce genre (qui est d'ailleurs celui que je pratique) me semblant le plus protéiforme du lot.

J'ai donné la blanche comme exemple, uniquement pour l'opposer à des genres aux codes bien plus marqués, en réalité. Dans la blanche, il y a beaucoup de choses, pour beaucoup de monde. Comme j'en lis assez peu, je serai bien en peine définir les attentes des lecteurs.
Un lecteur qui aime Annie Ernaux et Emmanuel Carrère n'a pas les même attente qu'un lecteur qui aime Michel Houellebecq et Frédéric Beigbeder.